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[En images] Une escapade en Guadeloupe ?

novembre 8, 2019 by Clémence Pas de commentaire

Que faire lors de votre prochain séjour en Guadeloupe ? Les possibilités sont nombreuses ! Tout dépend de ce que vous attendez de votre escapade. Voyage sportif ? Culturel ? Ressourçant ? Culinaire ? Dépaysant ? Cela peut aussi être tout à la fois. Lors de ces 10 jours de voyage, j’ai essayé d’alterner les activités tout en prenant mon temps. Je vous propose ici une sélection des possibilités qui s’offrent à vous !

Activités physiques

Kayak dans la mangrove

S’il n’y a qu’une seule activité à faire, c’est celle-ci ! Je souhaitais participer à une promenade organisée par un animateur en groupe de 6 à 12 personnes. Il était indiqué sur le Guide du Routard que l’animateur en question partage des contes et des légendes en kayak… période cyclonique oblige, c’était fermé.

J’ai donc opté pour la version plus « libre » en louant un kayak pour une demi-journée depuis la base nautique de Vieux-Bourg. Le personnel y est très aimable et attentif. Ayant déjà fait du kayak, je maîtrise les bases (qu’on intègre d’ailleurs assez vite) ; ils m’ont donc confié un kayak intermédiaire et m’ont demandé de le manipuler pendant quelques minutes dans une zone spécifique. Les sensations procurées en pagayant sont tout de suite très agréables.

Une fois les conseils intégrés, la carte des environs et le talkie walkie en main au cas où… et ma boîte hermétique calée (cette boîte sert de sac à main, avec l’avantage de pouvoir laisser les affaires personnelles au sec) : il ne reste plus qu’à pagayer !

Boite hermétique sur « ma plage privée »… 😉

Faire du kayak sur ce site permet de découvrir le « Grand Cul de Sac Marin« , une réserve classée Unesco – on comprend vite pourquoi…

Le kayak est le moyen idéal de se frayer un chemin dans la mangrove et celle-ci permet à la baie d’être très abritée. L’eau ressemble à un lac où l’on peut observer par transparence tout un écosystème. C’est une véritable forêt sous-marine.

Écosystème sous-marin
Tunnel naturel de mangrove formée de Palétuviers
Au bout du tunnel de mangrove, la vision semble irréelle. En regardant bien, vous pouvez voir les montagnes de Basse Terre dans la brume à l’horizon.
Grand cul de sac marin #unesco

Par ailleurs, la location d’un kayak permet d’accéder à deux plages (Plage de Babin où l’on peut se faire des bains de boue aux vertus thérapeutiques) et la Plage de l’Îlet Macou – que j’ai rebaptisé « ma plage privée » car j’y suis restée une heure avec pour seule compagnie des pélicans…

Une fois encore, la période cyclonique peut avoir cet avantage non négligeable : en trois heures et demi j’ai croisé une barque avec deux pécheurs et un kayak avec deux touristes…

Je vous conseille de louer votre kayak au minimum pour une demi-journée pour être pleinement déconnecté et ne pas être frustré de devoir « déjà repartir »… Cette promenade était exceptionnelle pour la tranquillité qu’elle procure et la beauté quasi irréelle du site.

Côté pratique – Kayak dans la mangrove

Site de location : Base nautique de Vieux-Bourg. Depuis Morne à l’eau, la route donne l’impression d’un même décor qui défile, virage sur virage – façon jeu vidéo ancien. Au bout se trouve un petit port, il faut encore continuer sur quelques mètres et la base nautique se trouve à droite.
Tarif à la demi-journée : 25 euros

Randonnée

La Guadeloupe propose de nombreux sentiers de randonnée, avec des durées et des niveaux de difficulté variables. En Basse-Terre, certains sites sont incontournables : la découverte de la Soufrière (le volcan toujours actif), les majestueuses chutes du Carbet ou encore les traces (= sentiers) depuis la route de la Traversée.

  • La découverte de la Soufrière

Je vous conseille de vous rendre en début de séjour dans un office de tourisme pour prendre connaissance de l’état actuel des sentiers. Parfois, en raison d’intempéries des routes sont fermées.

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La randonnée vers la Soufrière est indiquée comme étant « difficile ». Cela est surtout dû au temps qui peut rapidement changer voire être très tourmenté au sommet. En revanche, l’ascension se fait sans réelles difficultés (si vous êtes en bonne santé). Le sentier est bien indiqué et permet de cheminer au gré d’une végétation qui évolue progressivement. On passe d’une forêt humide à une végétation de type savane d’altitude puis à une impression d’être sur la Lune…

  • « La Guadeloupe, il y a tant d’îles en elle »
  • Tout petit oiseau, en allant vers la Soufrière
  • Au sommet de la Soufrière
Coté pratique – La Soufrière

Temps de trajet : 4 heures (aller-retour)
Distance : 6,7 km
Niveau de difficulté : Difficile
Dénivelé : 670 mètres
Pour plus de renseignements : www.guadeloupe-parcnational.fr/fr/des-decouvertes/les-sites/espaces-terrestres-du-parc-national/la-soufriere
Conseil : Prévoir des vêtements de pluie – des nuages occupent le sommet 300 jours par an. Le site est considéré comme un des endroits les plus arrosés au monde : On compte près de 10 mètres de pluie par an !

  • Les Chutes du Carbet
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Autre site à ne pas manquer : les Chutes du Carbet. Ces cascades seraient à l’origine de la « découverte » de Christophe Colomb qui les aurait aperçu de loin, depuis la mer… L’eau douce étant alors synonyme de vie et donc percue comme une invitation à voir de plus près ce qu’il s’y passe.

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Si vous souhaitez juste voir les chutes sans pour autant vous engager dans une randonnée, c’est possible ! Un chemin (d’une centaine de mètres) est aménagé pour les personnes à mobilité réduite et monte en pente douce vers un point de vue direct sur les Chutes. Avec ma grand-mère, 95 ans, on l’a testé et validé ! Une plateforme offre par ailleurs une vue panoramique sur la baie (elle est accessible via un escalier).

  • Chutes du Carbet dans la brume
  • Chemin d’accès au point d’observation
Côté pratique – Les Chutes du Carbet

S’y rendre : Depuis Saint-Sauveur (à proximité de Capesterre-Belle-Eau), prendre la direction à gauche (si vous venez de Basse-Terre ou à droite si vous venez de Pointe-à-Pitre) « Chutes du Carbet » ensuite, il faut ouvrir l’oeil car ils ont été économe avec les panneaux… En plus, comme dit ma grand-mère, la route c’est « mowne suw mowne » (traduction : morne sur morne / ça monte, ça descend – non stop) et la jungle environnante est impressionnante. Allez jusqu’au bout de la route qui se termine en rond point et permet de faire facilement demi-tour – c’est à ce niveau que se trouve la plateforme et l’accès pour les personnes à mobilité réduite.

Pour plus d’informations : Accueil des Chutes du Carbet, Route de l’habituée, 97130 Capesterre Belle-Eau

Conseil : Une fois de plus, avant de planifier cette randonnée, renseignez-vous la veille sur l’état de son accès. Et partez tôt ! Je n’aimerais pas avoir à faire cette route de nuit… #welcometothejungle

  • Route de la Traversée – Route des Mamelles
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Enfin, ne manquez pas un passage par la Route des Mamelles. Elle est également appelée route de la Traversée car elle traverse la Basse Terre et relie Petit-Bourg à Pointe Noire, en passant par le col des Mamelles (composé de deux sommets : le piton de Pigeon (768 mètres) et le piton de Petit-Bourg (716 mètres)). De nombreux sentiers démarrent depuis cette route. Elle est cependant une « destination en soi ». L’emprunter permet de se retrouver au coeur de la forêt tropicale !

Côté pratique – La Route de la Traversée

La Maison de la forêt : passage obligé pour obtenir toutes les informations utiles et nécessaires aux randonneurs comme aux visiteurs qui s’intéressent à la forêt tropicale guadeloupéenne. Les informations ne se limitent pas à l’échelle de la route des Mamelles mais à celle de la Guadeloupe. Une exposition permet de se familiariser avec l’écosystème local. À la sortie de cette maison, une passerelle mène vers un chemin bien entretenu au travers de la jungle, en bordure de rivière. « Expérience immersive » garantie.

Voici l’ambiance sonore (mélange entre la rivière qui coule à proximité et les insectes qu’on ne voit pas, mais qu’on entend…)

Route de la Traversée

Snorkeling

Si vous êtes adeptes du masque & tuba, ou si vous voulez vous initier à la pratique, de nombreux spots s’offrent à vous. C’est d’ailleurs également vrai si vous aimez la plongée sous-marine. Dans les deux cas, la plage de Malendure est un incontournable. Située en Basse Terre, cette plage de sable noir bénéficie d’un bel écosystème qui fait partie de la Réserve Cousteau.

Plage de Malendure
Côté pratique – Plage de Malendure

Situation : Plage située en Basse Terre, au nord de Bouillante.
A noter : En fonction de la saison, depuis les Îlets Pigeon (face à la plage ) vous pouvez observer des cétacés.

Culture & Patrimoine

  • Mémorial ACTe – Centre caribéen d’expressions et de mémoire de la traite et de l’esclavage

À Pointe-à-Pitre, le Mémorial Acte est un site incontournable. Musée, lieu de mémoire et de recherche, il porte sur l’esclavage et sur la notion de résilience. Le sujet est abordé de façon très large, montrant notamment ses origines, son application dans de nombreux pays au fil des siècles, jusqu’à sa traduction actuelle. Inauguré en 2015, il bénéficie d’une belle scénographie. L’audioguide est compris dans le prix du billet et se déclenche automatiquement d’une pièce à une autre. Des explications supplémentaires sont disponibles via des écrans tactiles, et des films courts. Par ailleurs, des objets d’époques sont présentés et des reconstitutions sont faites ; la visite est ainsi très immersive.

Les espaces sont thématisés de façon très intéressante. On en ressort marqué et avec des phrases clés en tête, telle qu’une citation de Napoléon (favorable en 1801 au rétablissement de l’esclavage en Guadeloupe) : « La liberté est un aliment pour lequel l’estomac des Nègres n’est pas préparé. » No comment…

Côté pratique – Le Mémorial ACTe

Durée de la visite : comptez environ 2 heures pour l’exposition permanente.
L’exposition temporaire actuelle porte sur « le modèle noir » et a lieu jusqu’au 29 décembre 2019.

Prix du billet : 15 euros
Adresse : Darbousiier, 97110 Rue Raspail, Pointe-à-Pitre
Horaires : 9H-19H (fermé le lundi)
Site internet : http://memorial-acte.fr/
NB : Photos interdites à l’intérieur

  • Maison Vanibel

À Vieux Habitant (dit « Zabitan » en créole), la Maison Vanibel propose des visites guidées du site où sont produits de façon artisanale café, banane et vanille. Une occasion de découvrir l’histoire caféière de l’île, mais aussi de se familiariser avec certains savoir-faire locaux et de s’étonner en voyant comment pousse la vanille… Une dégustation de café est prévue en fin de visite et il est possible d’acheter du café (en quantité restreinte par personne, car la production est extensive).

  • Gousse de vanille
Côté pratique – Maison Vanibel

Adresse : Cousinière Caféière, 97119 Vieux-Habitants
Tarif de la visite guidée : 7,5 euros
Site internet : www.vanibel.fr
Période d’ouverture :
– janvier à avril : 14H30 et 15H45.
– mai à décembre : visite unique à 15h
– Fermeture : dimanche et jours fériés
– Fermeture annuelle en Septembre.
NB : Site classé aux Monuments Historiques qui fait partie des sites répertoriés dans le fascicule de la Route de l’esclave.

  • Distillerie Bologne

Située à Baillif (en Basse Terre), la distillerie Bologne occupe une plantation de canne à sucre vieille de 300 ans. La visite guidée est l’occasion de s’intéresser à la production de rhum sur l’île, en découvrant tout le processus : de la culture de la canne à sucre à sa mise en bouteille. Je trouve d’ailleurs étonnant que le rhum sur place soit si abordable vu le travail que cela représente…
Au terme de la visite, une boutique propose de nombreux souvenirs (qui apparemment ce sont améliorés avec le temps, dixit des sources proches…) et ils proposent désormais des bouteilles en plastique (et même des cubis) pour faciliter leur transport en avion… planteur, punch coco, petits verres Bologne… tout y est !

Côté pratique – Distillerie Bologne

Adresse : Distillerie Rhum Bologne – 97100 Basse-Terre (prendre la direction de Baillif – si vous arrivez de la ville de Basse Terre)
Site internet : www.rhumbologne.fr
Ouverture de la boutique : lundi-vendredi de 8H à 13H30 et le samedi de 8H à 13H.
Prix de la visite guidée : 7,50 euros

  • La Route de l’esclave

Le Conseil Départemental de Guadeloupe a mis en place un fascicule qui répertorie 18 sites en lien avec l’esclavage. Ces lieux de mémoire se trouvent sur les quatre îles guadeloupéennes. Il peut par exemple s’agir d’anciennes maisons coloniales (dites « habitation »), de sites de mémoire, d’anciens édifices… Ce livret est disponible gratuitement dans les offices de tourisme (je me suis procuré le mien auprès de celui de la ville de Basse Terre).

« Lancé en 1994, le projet international et interdisciplinaire La Route de l’esclave : résistance, liberté, héritage, aborde l’histoire de la traite négrière et de l’esclavage sous le prisme du dialogue interculturel, de la culture de la paix et de la réconciliation. »

Conseil Départemental de la Guadeloupe, la Route de l’esclave, traces-mémoires en Guadeloupe

Les sites présentés bénéficient sur place de panneaux explicatifs et sont identifiables grâce à une borne (la même pour tous les lieux répertoriés).
Je me suis rendue sur plusieurs sites :

  • Les marches des esclaves et le canal à Petit Canal

Petit Canal est l’endroit où les esclaves arrivaient après avoir traversé pendant plusieurs mois l’océan Atlantique – dans des conditions que l’on peut difficilement imaginer. C’est également sur ce site que l’on peut gravir des marches réalisées par des esclaves et sur lesquelles sont désormais indiquées les noms des peuples africains qui ont été amenés ici. En face de ces marches, un canal a également été creusé de leurs mains et donne sur une baie paisible. Difficile de s’imaginer que de telles atrocités ont eu lieu dans un cadre (à présent) si serein ; d’autant que le paysage n’a pas dû beaucoup changer depuis, le site reste assez sauvage.

Les marches des esclaves
Les marches des esclaves
  • Le Cimetière d’esclaves de l’anse Sainte-Marguerite

Un cimetière d’esclaves subsiste à proximité de Sainte Marguerite. Il a été découvert suite à une tempête qui a mis a jours des ossements… cela a mené à l’organisation de fouilles archéologiques (qui ont eu lieu de 1992 à 2002). Les scientifiques ont estimé, du fait de son isolement, de sa présence à proximité de cultures de canne à sucre et de caractéristiques morphologiques visibles (il est par exemple expliqué que les dents de certains individus avaient fait l’objet de rites courants dans certains pays d’Afrique de l’Ouest) que des esclaves ont été inhumés ici. Des centaines de tombes sont encore enfouies.

La route d’accès pour y parvenir est chaotique. Il y a tellement de trous qu’il est impossible d’y échapper. Le site est très mal entretenu. Le cadre pourrait être magnifique car le cimetière est face à la mer, à côté d’une belle anse. Je ne sais pas si la mer a rendu les déchets plastiques qu’elle n’a jamais pu digérer ou si certains estiment que c’est un lieu approprié pour servir de décharge mais quoi qu’il en soit, c’est extrêmement sale. Je trouve cela scandaleux qu’un tel site fasse l’objet de si peu de considération.

Si vous souhaitez (quand même) vous y rendre : En venant de la ville du Moule, prendre la D123 (direction du musée Edgar Clerc). Après environ 8 km prendre un chemin à droite en suivant le panneau « Sainte-Marguerite ».

  • Le Fort Louis Delgrès à Basse Terre

Un lieu historique (datant du XVIIème siècle) – que j’ai eu la chance de visiter seule, un matin (il n’y avait pas d’autres visiteurs). La majeure partie de la visite s’effectue en extérieur. Un plan vous est donné à l’entrée. Des explications sont ensuite indiquées tout au long du parcours pour vous orienter de façon autonome. Le site est très bien entretenu. Il comprend de magnifiques arbres centenaires et offre une vue imprenable sur la Soufrière et sur la baie de Basse Terre.

Un bâtiment assez surprenant accueille une exposition permanente sur l’éruption volcanique qui a eu lieu en Guadeloupe en 1976. Le bâtiment en question avait servi de QG aux scientifiques à l’époque ! Le sujet est traité de façon interactive et intéressante et – ce n’est pas un détail – le bâtiment est climatisé…

Ne manquez pas en partant la salle à gauche, face à l’accueil : trois espaces synthétisent la période de l’esclavage.  

Côté pratique – Fort Louis Delgrès

Adresse : Fort Delgrès – 97100 Basse-Terre
Tarif : Gratuit
Périodes d’ouverture : Ouvert du mardi au dimanche de 9H à 16H30
Téléphone : 0590 81 37 48

Evènements

Carnaval

Cet événement est annuel et se tient du premier dimanche de janvier au mercredi des Cendres. Durant deux mois environ, l’île est en effervescence. Comme je le disais dans mon précédent article, les guadeloupéens s’y préparent des mois à l’avance. L’ambiance est très festive et des défilés ont lieu sur de très nombreuses communes.

De l’extérieur, le carnaval peut apparaître comme un mélange hétéroclite de couleurs, de paillettes, de costumes au rythme d’une musique assez répétitive… Mais c’est aussi et avant tout une tradition qui fait partie intégrante de l’identité créole. Un événement assez spectaculaire…

NB : Le carnaval correspond aussi à la saison idéale (d’un point de vue météorologique) pour venir en Guadeloupe.

Bien-Être

  • Jardin botanique de Deshaies

Prévoyez une journée pour profiter pleinement de Deshaies. Ce sera l’occasion de savourer les bienfaits de sa plage et de la beauté de son jardin botanique.

Le parc occupe une superficie de 7 hectares et présente une belle diversité de fleurs et d’arbres remarquables (dont un baobab !). Le parc s’arpente par « collection » (rose de porcelaine, bougainvilliers, hibiscus…) et par « mondes » (monde des arbres tropicaux, monde des palmiers, monde aride, monde des explorateurs…). Le cadre est très paisible et les espaces extrêmement bien entretenus.

  • Ficus
  • Fromager
Côté pratique – Jardin botanique de Deshaies

Adresse : Jardin Botanique de Deshaies, 97126 Deshaies
Tarif : 15,90 euros (adulte), 10,90 euros (enfants de 5 à 12 ans) et 8,40 euros (étudiants).
Période d’ouverture : Du lundi au dimanche, de 9H00 à 16H30.
Fermeture du Parc à 17h30.
Site internet : www.jardin-botanique.com/fr/accueil/

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Le chemin est accessible aux personnes à mobilité réduite.

Il est possible de se restaurer sur place dans un restaurant panoramique (ouvert seulement le midi) ou dans un snack qui a l’avantage d’être plus abordable et de disposer d’une belle terrasse dominant la mer.

NB : Avant d’être un jardin botanique, il s’agissait de l’ancienne propriété de Coluche mais sa maison initiale n’existe plus. L’humoriste a confié le lieu à un paysagiste qui en a fait un jardin.

  • Jardin de Cantamerle

Une toute autre ambiance se dégage de ce jardin. Situé à proximité de la route menant aux Chutes du Carbet, le jardin de Cantamerle se visite en compagnie de sa propriétaire. Amoureuse des Antilles, elle partage avec enthousiasme ses connaissances notamment en terme d’utilisation des plantes : en médecine, comme en cuisine ! Cette visite donne un aperçu de la richesse des plantes insulaires ; on repart étonné voire « babaifié ».

  • La récolte
Côté pratique – Jardin de Cantamerle

Site internet : http://cantamerle.canalblog.com/
Tarif de la visite guidée : 7 euros par personne
Période d’ouverture : Ouvert tous les jours de 9H30 à 17H – je vous conseille d’appeler avant de venir pour vous assurer de l’ouverture du site et de la disponibilité de la propriétaire pour la visite.
NB : Ne vous attendez pas cette fois à un jardin « classique » ou très entretenu – il s’agit plus d’une petite jungle riche en surprises !
Le chemin a été testé (et approuvé) par ma grand-mère, mais il n’est pas adapté aux personnes à mobilité réduite (le chemin peut être glissant et les racines traîtres).

  • Bains Jaunes

Situés au point de départ de la randonnée pour la Soufrière (et à l’arrivée), les Bains Jaunes désignent une source thermale naturellement bénéfique pour la santé. Son eau soufrée – grâce aux propriétés du volcan – sort à 26-28 degrés… On y entre sans trop de difficultés… Prévoyez donc serviette & maillot de bain pour un instant bien-être après votre randonnée ! A ce qui parait cette eau favoriserait la guérison de douleurs musculaires ainsi que les problèmes respiratoire et l’arthrite… elle serait régénératrice.

Cela peut aussi être une destination en soi. Je dois admettre que la dernière fois que j’y suis allée c’était sans passage par le sommet de la Soufrière, ni douleur particulière… mais je confirme que le site est facteur de bien-être !

Bains jaunes
Côté pratique – Bains Jaunes

S’y rendre : Depuis Saint-Claude, allez jusqu’au bout de la départementale D11. Un petit parking se trouve à la fin de la route.
Accès libre et gratuit
NB : Ne pas mettre la tête sous l’eau. Le site est bien entretenu et très agréable mais la présence d’amibes (= parasites) est possible et peut être dangereux (si on met la tête sous l’eau).

  • Rivière Rouge

Le principe : Trouver son jacuzzi naturel et profiter ! Il faudra cependant être plus motivé pour entrer dans l’eau – dont la température oscille entre 15 et 19 degrés. Mais une fois dedans, le cadre naturel, les mouvements de l’eau, ses bulles et son bruit de fond apportent un bien-être inestimable.

Côté pratique – Rivière Rouge

S’y rendre : Depuis Saint-Claude, prendre la direction de Matouba. De petits escaliers et un chemin mènent à la rivière.
Accès libre et gratuit
NB : Barbecue possible sur place à des emplacements dédiés.

Plages

Les plages sont évidemment un des atouts majeurs de la destination. Que vous recherchiez une plage de sable blanc avec option cocotiers, une plage de sable noir avec poissons sous les pieds… vous êtes sûr d’entrer dedans comme dans un bain (vraiment) et de repartir « en métropole » avec des critères en matière de ce qu’est une « belle plage » relevés à la hausse… (même si nos plages peuvent aussi avoir beaucoup de charme – elles ont rarement un « effet whaou! »). Je vous présente ci-après une sélection de plages testées et approuvées.

  • Rivière Sens – plage volcanique

Sable : Noir

Spécificités : Plage familiale, peu touristique, relativement petite, également fréquentée par les joggeurs. Elle est très facilement et rapidement accessible depuis la ville de Basse-Terre. Avec des enfants, soyez prudents, la pente a tendance à descendre vite.
NB : Présence d’une douche (se trouvant à côté du bar)

Y aller : Depuis Basse-Terre, suivre le panneau « Rivière Sens », passez la marina, la plage se trouve quelques mètres plus loin, à droite (et un parking est prévu à proximité, il longe la route)

  • Plage de Grande Anse – Deshaies

Sable : couleur abricot

Spécificités : Magnifique plage située au nord de la Basse Terre. Les vagues ourlent de façon paisible. La transparence de l’eau semble irréelle, tout comme sa température. Depuis sa serviette, on profite de l’ombre des cocotiers et depuis la mer, d’un panorama qui semble être un cliché de la destination. Prévoyez suffisamment de temps sur place pour pleinement en profiter (2h minimum).

Seul bémol, le courant est très particulier et peut être dangereux (j’ai testé l’endroit avec un matelas pneumatique et mieux vaut garder un œil sur la plage de façon régulière sous peine de se retrouver rapidement assez loin…)

Y aller : Suivre le panneau « Grande Anse » depuis la ville de Deshaies. Attention, il faut bifurquer à gauche au niveau du rond point, à la sortie de la ville.

Vue depuis la mer, Plage de Deshaies
  • Bois Jolan

Sable : blanc

Spécificités : Plage de carte postale, avec malheureusement quelques sargasses (=algues). Elle est abritée par une barrière de corail et ressemble à une piscine. Cette plage est idéale avec des enfants car elle reste longtemps peu profonde.

Y aller : Plage située en Grande Terre. A la sortie de Sainte-Anne, prendre la N4 en direction de Saint-François. La plage est située à la sortie de Sainte-Anne.

  • Anse à la Gourde (Pointe des Châteaux)

Sable : ultra blanc et fin

Spécificités : Plage sauvage, les environs sont très peu urbanisés. C’est une belle plage tranquille et peu touristique (la photo en témoigne…). Il faut par contre prévoir des chaussures type « méduses » pour entrer dans l’eau car il y a des roches dans la mer… mais l’endroit est extrêmement agréable et abrité par une barrière de corail.

Y aller : Plage située en Grande Terre, à proximité de la Pointe des châteaux. Vous pouvez donc prévoir une halte baignade ou une « pause zen » sur votre trajet retour. Pour la trouver, ce n’est pas compliqué ; il n’y a qu’une route ! Depuis la Pointe des Châteaux, un petit panneaux l’indique sur la droite (avant le village artisanal).

  • Raisins clairs (Saint François)

Sable : blanc/abricot

Spécificités : Plage qui a l’avantage d’être très facilement accessible depuis Saint-François. Un parking et des douches sont prévus. Eau turquoise & chaude. Elle est pratique et « fait le job » mais n’est pas la plus belle – peut être à cause de la présence de sargasse et de son attractivité touristique.

Y aller : Elle est très bien indiquée depuis Saint-François. Il faut prendre depuis le centre-ville la direction de Sainte-Anne.

  • Plage accessible en kayak

Revenons-en à « ma plage privée »… 🙂

Sable : Blanc mais il n’y a pas vraiment d’espace pour s’allonger – c’est la mangrove !

Spécificités : Un petit coin de paradis accessible en kayak. Seule compagnie : des pélicans, des bigorneaux et quelques poissons. L’eau est chaude et l’endroit propice au bien-être immédiat. Une nouvelle fois prévoyez large pour en profiter – il est difficile de la quitter.

Y aller : En pagayant depuis la base nautique de Vieux Bourg, prendre la direction du Grand Cul de sac marin.

Beauté contemplative

Pour terminer cet article, je vous propose une sélection des endroits à voir absolument en Guadeloupe. J’ai pu les aborder précédemment mais j’espère qu’avec des images supplémentaires vous serez convaincus de la nécessité d’y aller !

  • Pointe des Châteaux
  • Plage de Deshaies
Vue depuis votre serviette
  • La Soufrière depuis Saint-Claude
La Soufrière. Elle fume ?! C’est normal !
  • Promenade en Kayak pour découvrir le Grand Cul de Sac Marin
  • Route de la traversée

Marchés

Avant de reprendre l’avion, si vous souhaitez rapporter quelques souvenirs, les marchés de Basse Terre et de Pointe-à-Pitre sont intéressants. On y trouve un mélange d’épices, de produits artisanaux (huiles essentielles, savons, bijoux…), du rhum, des fruits et des légumes exotiques… On savoure l’ambiance et les parfums !

  • Marché de Basse Terre

Le marché de Basse-Terre a lieu tous les jours (sauf le dimanche) à partir de 6H. Il accueille plus d’exposants le samedi. Il se trouve face à la baie, à côté de la gare routière. Une partie du marché est en extérieur et l’autre sous une halle.

  • Marché de Pointe à Pitre
Fin de marché…

Il en existe plusieurs, mais le plus imposant est le marché de la Darse. Vous y trouverez des fruits, des légumes et une multitude d’épices (cannelle, colombo, anis étoilé, vanille, safran…) mais aussi du poisson et des souvenirs.

Il se tient face à la Place de la République du lundi au samedi de 6H à 13H (fermé le dimanche).

Bon à savoir :
Les compagnies aériennes proposent de plus en plus des billets avec ou sans bagage en soute. Le prix étant bien plus avantageux avec un bagage cabine… Certains produits locaux sont interdits avant le passage au contrôle à l’aéroport (type liquide en bouteille de plus de 100 ML). Gardez en tête qu’un large choix est proposé au dutty free sans restriction (vérifier la quantité maximale autorisée en cabine). Donc pas de frustration pendant le séjour !

Comme vous l’aurez constaté, un voyage en Guadeloupe peut ouvrir sur de nombreuses activités. J’espère que cet article vous a donné un aperçu de ce qui vous attend et surtout une envie de découvrir à votre tour cette petite île des Caraïbes, où l’émerveillement côtoie le quotidien.

Une question ? Un commentaire ? Ça se passe un peu plus bas ! 🙂

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Carnet d'adresses, Voyages

Aotearoa : la Nouvelle-Zélande, territoire poétique du bout du monde

mars 9, 2019 by Clémence Pas de commentaire

En langue maori, la Nouvelle-Zélande porte le nom d’Aotearoa : « le pays du long nuage blanc ». La première vision que l’on a lorsque l’on arrive en avion confirme ce joli nom. La première impression est celle de découvrir une terre sauvage, dominée par la couleur verte de sa nature. Un vert inédit. Lumineux et profond. Une couleur indiquant un climat où l’arrivée de la pluie n’a rien d’exceptionnel… de gros nuages blancs sont aussi présents. Depuis le hublot, une plage se dessine tout le long de la côte, elle semble s’étendre à l’infini. Vu du ciel, cette terre apparait très sauvage et mystérieuse. L’excitation est à son comble quand le commandant de bord annonce l’atterrissage qui s’amorce à Auckland.

L’Île Nord de la Nouvelle-Zélande : Comment circuler ? Quelle gastronomie ? Quel temps fait-il ?

La Nouvelle-Zélande est composée de deux îles : l’Île du Nord et l’Île du Sud. Nous avons décidé de visiter le territoire du nord pour sa diversité – suite aux précieuses recommandations d’une amie globetrotteuse.

Dans cet article, je partage avec vous mes premières impressions, et quelques informations pratiques. Un second article portera sur les sites que nous avons visités. Je précise que cette fois nous étions trois dans cette escapade : Agathe, maman et moi. Un voyage en famille et en itinérance  puisque nous avons voyagé en van.

Notre séjour a duré une semaine. Je pense que deux semaines par île serait l’idéal. Les temps de trajet, la qualité des routes, l’instabilité de la météo sont des facteurs à prendre en compte et qui peuvent jouer sur votre parcours. Nous avions par exemple prévu de faire la belle randonnée du Tongariro mais son accès est resté interdit plusieurs jours à cause d’une grosse tempête (on nous a même dit « un homme est mort la semaine dernière sur ce circuit » – la dangerosité prévaut sur la frustration dans ce genre de situation).

Circuler en van en Nouvelle-Zélande

Un roadtrip en Nouvelle-Zélande est un plaisir visuel permanent. Le paysage change très rapidement. Qu’il s’agisse de l’Île du Nord ou de l’Île du Sud mieux vaut prévoir un van adapté au relief… Je n’avais pas réalisé à quel point le pays est marqué par le volcanisme. Parfois le territoire consiste en une profusion de mini collines qui s’enchaînent elles même sur une petite montagne. Nous n’avions jamais rien vu de tel.

Pour voyager nous avons loué un van de la compagnie Juicy depuis l’aéroport d’Auckland. Vous retrouverez toutes les informations pratiques en fin d’article. Ce van était bien aménagé, récent mais peinait dans les côtes. Equipé de deux lits double, il pouvait accueillir jusqu’à quatre personnes et était « self contained ». L’avantage de ce type de van est qu’il est censé être autonome (= avec eau et électricité inclus). Lors de la remise des clés, à la location, la compagnie nous a demandé de regarder une vidéo expliquant les différentes fonctionnalités du van. La vidéo était à la fois pas très claire, longue, et diffusée sous un ton humoristique assez raté… quand elle s’est arrêtée c’était à la fois un soulagement – car réellement pénible à regarder – et inquiétant car pas mal de choses nous avaient échappées… Finalement nous nous sommes familiarisées avec le van petit à petit ; surtout Agathe qui a conduit durant tout le séjour et qui a adoré cela. L’astuce est de garder en tête qu’il faut, comme en Australie ou en Grande-Bretagne, « serrer à gauche ».

Pour nous orienter, la société nous avait recommandé de télécharger l’appli Maps.me accessible même hors ligne. Nous nous sommes aperçues que cet outil sous-estime systématiquement les temps de trajet. C’était à chaque fois comme quand un Corse vous dit : « qu’il faut trente minutes pour aller à telle ville », mais qu’en réalité vous mettez deux heures… Eux en revanche mettent bien 30 minutes. Tout dépend si vous savez faire du rallye.

La plupart des routes que nous avons empruntées en Nouvelle-Zélande étaient très sinueuses. Parfois vertigineuses. Agathe a remarqué qu’elles ont même pour particularité de ne pas être « plates » mais souvent penchées vers le fossé. Mieux vaut avoir l’estomac bien accroché. La majorité des routes que nous avons utilisées s’apparentent à nos départementales. Nous avons testé une fois un « raccourci » sur une « gravel road ». Une route non goudronnée, pleine de gravier, au cœur d’une forêt de fougères arborescentes géantes… nous y avons croisé des cochons qui se baladaient en liberté à proximité d’une ferme abandonnée qui pourrait servir de décor dans un film d’horreur. Dépaysement garanti. Bref, je vous conseille d’éviter les routes secondaires.

L’inverse de « voyager léger »

Pour l’anecdote, nous nous sommes confrontées dès la première nuit aux règlementations néo-zélandaises en matière de stationnement de van. Cela faisait suite à un bon dîner dans un restaurant de la péninsule du Corromandel. Nous venions d’effectuer le premier réaménagement (laborieux) de notre van en chambre. Cette étape ressemblait d’ailleurs à ce moment-là à ce qu’on pourrait qualifier de « plan galère ». C’était la première fois que nous voyagions en van et si Maman a fait la prouesse de venir de France avec seulement une valise cabine pour deux semaines de voyage, avec Agathe nous avons vite encombré l’espace avec nos grosses valises.

Une fois la transformation du van accompli nous sommes parties à la recherche d’un lieu où dormir. La nuit est tombée rapidement et il faisait nuit noire. Nous avons croisé plusieurs endroits où il était indiqué que le stationnement des vans était interdit. Nous finissons par tomber sur un parking avec indiqué « 24h Parking, Pay here ». Il est alors 21H et nous payons pour pouvoir rester jusqu’à 9h du matin le lendemain.

A 6h du matin, un ranger débarque avec son gyrophare et s’approche de notre van – maman est déjà debout et nous réveille pour aller lui parler. Le monsieur nous informe que nous n’avions pas le droit de stationner là, que nous avons commis une infraction et qu’on va devoir payer 200 dollars… Il semble désolé pour nous et nous conseille de faire une réclamation. Nous avons insisté sur le fait que c’était notre première nuit, que nous serions plus vigilantes… mais il nous a alors précisé que quelqu’un l’avait appelé pour signaler notre présence. Attention donc à la délation ! Sur le coup, nous étions désabusées par cette nouvelle. Finalement, j’ai fait une réclamation et le service en question a été très compréhensif et a annulé l’amende. Cette anecdote aura au moins eu le mérite de nous rendre très vigilantes sur nos lieux de camping. Il existe en plus de nombreux sites accessibles gratuitement pour les vans de type « self contained ». En se renseignant bien, avec les données accessibles en ligne, il est possible de s’endormir avec une vue directe sur la mer et l’esprit tranquille.

Nous avons peu à peu appris à apprécier le concept du van. Nous étions toutes les trois novices et la liberté que procure ce moyen de déplacement est indéniable. Il permet une souplesse dans le parcours, une autonomie complète et renforce la convivialité – promiscuité oblige. Au départ, il nous aura demandé un peu d’organisation et d’adaptation mais nous avons fini par réellement en apprécier ses atouts et souhaitons à présent renouveler l’expérience.

Que mange-t-on en Nouvelle-Zélande ?

Et là vous vous dîtes « enfin une question pertinente !  » Et bien la réponse est que la nourriture y est très éclectique. Comme la plupart des pays marqués par l’immigration européenne et plus récemment asiatique, on retrouve dans les villes néo-zélandaises une gastronomie très diversifiée. Cela est tout particulièrement flagrant sur les marchés où la diversité s’exprime d’un stand à un autre de façon surprenante.

En terme de spécialité, nous avons évidemment goûté aux kiwis ! Le cadre doit très certainement jouer – mais ils y sont très bons.
On y mange aussi des fruits de mer extra frais. J’ai goûte à de délicieuses moules, dodues et très savoureuses à Auckland. Nous avons également testé un traditionnel fish and chips sur la péninsule du Corromandel au Shortland Warf. Un lieu sans prétention situé à Thames mais qui mérite une halte. La qualité du poisson était au rendez-vous ; le site vous propose de choisir le poisson tout juste pêché que vous souhaitez frire. La dégustation se fait ensuite face à la baie. Nous y étions à marée basse et le paysage semblait irréel.
La spécialité maori est le hangi (et non pas le haggis, la panse de brebis farcie – une délicieuse spécialité écossaise). Il s’agit d’un mode de cuisson surtout utilisé dans la région de Rotorua. Un peu comme le bougnat en Nouvelle-Calédonie, il se cuit dans la terre. Il faut donc creuser un trou dans le sol, déposer des braises et la cuisson dure ensuite environ 4 heures.

La Nouvelle-Zélande propose aussi un large panel de bières locales, de vins réputés et de très bons cafés, les baristas semblent d’ailleurs les rois du Latte Art (l’art de réaliser des formes avec la mousse du lait).

Comme nous avons voyagé en van, nous avons à plusieurs reprises fait nous-même nos repas. Il est facile de se procurer de bons produits sur les marchés comme en grande surface. Contrairement à ce que l’on croyait, les prix ne sont pas forcément plus chers qu’à Paris.

Quel temps fait-il en Nouvelle-Zélande ?

La météo est très variable. Difficile de prévoir à l’avance le temps qu’il fera. Mais une chose est sûre : le K-Way (épais) est un outil de base. Des chaussures de randonnée (imperméables) aussi. Nous avons rarement été gênées par le soleil… mais à part une randonnée que nous avons dû annuler, nous avons pu faire tout ce que nous souhaitions. L’instabilité du temps ajoute au charme du pays. Nous avons vu des ciels très tourmentés et menaçants ; finalement il s’agissait souvent de grosses averses. Régulièrement, il se forme aussi une légère brume, surtout sur les plages, au-dessus de la mer, qui vient parfaire le paysage et le rendre encore plus mystérieux.

Ce que j’ai tout particulièrement apprécié dans ce beau pays est l’omniprésence du dépaysement. Tout nous rappelle que nous sommes loin. Très loin. Même les arbres nous sont inconnus. Ce sentiment est à la fois ressourçant, la beauté est saisissante et a le pouvoir d’ouvrir nos perspectives. 

Cathedral Cove

Informations pratiques :

VAN

Compagnie : Juicy
Site internet : https://www.jucy.co.nz/
Coût : 850 euros avec l’option « assurance maximale » pour une semaine. Notre modèle était pour 4 personnes.

Le coût de la location est assez cher mais c’est le moyen idéal pour circuler dans ce pays. Il offre une vraie liberté et nous comptons renouveler l’expérience le jour où nous y retournerons.
Une navette gratuite rejoignant l’agence est organisée depuis et vers l’aéroport d’Auckland. Le comptoir de location n’étant pas (ou difficilement) accessible à pieds, sachez que cette option existe.
Conseil : Téléchargez le guide des campings. Attention à votre type de van!

Sachez également que si vous êtes très flexible au niveau de votre planning que l’agence propose des prix très attractifs aux voyageurs pouvant récupérer un van à un point A pour le ramener à un point B en un temps donné. Ils appellent cela la « relocation » et cela réduira fortement votre budget transport. Toutes les infos sont disponibles sur :
https://www.jucy.co.nz/jucy-deals/jucy-relocations/

HEBERGEMENTS

Nom : Naumi Auckland Airport
Adresse :153 Kirkbride Road, Mangere Auckland 2022, NZ
Site internet : https://naumihotels.com/aucklandairport/
Coût : 120 euros la nuit avec petit déjeuner (divin) inclus
Conseil : Réservez directement auprès de l’hôtel (c’est une logique que je recommande à chaque fois, notamment pour éviter les frais que payent les hôteliers aux plateforme type Booking) cela vous permettra en plus de bénéficier d’une navette gratuite depuis l’aéroport – en la réservant à l’avance.

Quand je travaillais dans le bush et que nous organisions notre roadtrip la perspective de la nuit dans cet hôtel me faisait littéralement rêver. Et je n’ai pas été déçue. Nous avons choisi cet hôtel pour ses nombreuses qualités et pour son emplacement : dans la zone aéroportuaire. Le lendemain matin nous devions retrouver notre maman après ses 24 heures de vol !
Cet hôtel est de type lifestyle. Il offre des chambres spacieuses, modernes et avec terrasse. Nous avions chacune un lit queen size… tous les articles de notre mini bar étaient gratuits. Dans le hall de l’hôtel – à la décoration très étudié – nous pouvions savourer à volonté du pop-corn (proposé dans une jolie guérite à l’ancienne). Nous avons finalement choisi de commander en room service notre dîner (pour ma part burger/frites/bière) que nous avons dégusté face à une série Netflix – le bonheur. Il y avait également une piscine extérieure, une salle de sport, des couloirs à la shining, et un petit déjeuner buffet très complet et de grande qualité. Je recommande.

Nom : Star Park Serviced Apartments
Adresse : 32 Swanson Street, 1010 Auckland, NZ
Site internet : http://www.starloyal.co.nz/

Cet appartement tout neuf avait une vue incroyable sur Auckland. Situé en plein cœur du CBD, très proche de la Sky Tower et du port il offre un confort maximal. Notre appartement comprenait deux chambres (chacune avec leur propre salle de bain et leur vue plongeante sur la ville), un salon, une cuisine ouverte, un balcon et une buanderie avec machines à laver et à sécher. C’était une façon de commencer notre séjour en beauté… avant de louer le van. Il s’agissait d’un appartement avec services hôteliers. Une piscine et une salle de sport étaient aussi à disposition.

RESTAURANTS

Nom : Thames Wholesale Fisheries
Adresse : Shortland Warf Queen Street, Thames 3500 NZ
Site internet : http://thamesfisheries.co.nz/
Pour un vrai fish & chips avec du poisson ultra frais. La baie du Corromandel est à deux pas.

Nom : Peeking Panda
Adresse : 1151 South Road, 4310 Oakura NZ
Site internet : https://www.facebook.com/pg/peekingpanda.oakura/posts/
Un petit restaurant chaleureux proposant une nourriture de type thaï excellente. Le concept est de commander plusieurs plats et de les partager. Les saveurs et la beauté de la présentation des plats (avec des fleurs comestibles) nous ont séduites.

Somewhere in New Zealand

N’hésitez pas à laisser un commentaire, ça se passe un peu plus bas 🙂

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Carnet d'adresses, Voyages

De Fraser Island à Byron Bay : 10 jours sur la côte Est australienne

février 3, 2019 by Clémence Pas de commentaire

Je vous propose dans cet article de revenir sur le roadtrip que nous avons fait avec ma soeur, Agathe, en Australie. Vous y découvrirez tout d’abord l’île de Fraser Island en images ainsi que mes premières impressions de Brisbane, puis notre halte à Surfers Paradise et enfin la charmante station balnéaire de Byron Bay.
En fin d’article, un « carnet d’adresses » reprend notamment les différents hébergements que nous avons fait ; de l’auberge de jeunesse au boutique hôtel et les restaurants que nous avons testés.

K’Gari – Fraser Island

Baptisée K’Gari par les aborigènes, cette île est la plus grande île de sable du monde ! Elle s’étend sur 120 kilomètres de long et 20 kilomètres de large. Classée au patrimoine mondial de l’Unesco, elle offre des trésors multiples et surprenants.

Nous avons choisi de visiter cette île et d’organiser un roadtrip sur la côte Est de l’Australie car ma sœur avait gagné lors de notre séjour à Sydney un voyage de 3 jours/2 nuits sur ce site. Imaginez l’excitation à l’annonce de cette nouvelle…

Nous avons ainsi rejoint Fraser Island depuis Brisbane en bus Greyhound. La plupart des circuits nécessitent de passer la nuit précédant le voyage à Rainbow Beach. Le centre de cette ville balnéaire est petit mais offre tout ce dont un voyageur peut rêver – surtout s’il vient de passer quelques mois dans le bush. Je vous conseille vivement de goûter aux délicieuses glaces de chez « La crème de la crème ».  L’idéal étant ensuite de la déguster face à l’océan qui se trouve à deux pas. Une promenade est aménagée en front de mer. Pour accéder à l’océan il faut emprunter un escalier assez abrupt mais la récompense au bout mérite que l’on s’y engage. La plage de sable blanc s’étend à perte de vue. Il n’y a que nous deux ! L’endroit est assez sauvage et nous apprécions la tranquillité des lieux et la douceur qui s’en dégage.

NB : Une plage déserte en Australie signifie méfiance. Celle-ci n’était pas surveillée et la zone était dangereuse aussi bien pour les courants marins qui peuvent emporter les baigneurs au large, que pour la présence éventuelle de requins, de mini méduses mortelles et autres espèces qui font que j’apprécie grandement l’éloignement géographique que nous avons avec l’Australie.

Pour rejoindre Fraser Island depuis Rainbow Beach nous avons pris un ferry dont la traversée est très rapide. Ensuite nous nous sommes déplacées exclusivement en 4X4. Nous étions huit personnes par voiture. Sur l’île, la plage est la route principale ! Il n’y a pas de « vraies routes ». C’est incroyable comme situation ; le chauffeur doit surveiller en permanence l’océan que nous longeons et les vagues pouvant potentiellement être dangereuses pour la conduite. Nous croisons des 4×4 roulant à toute vitesse, comme s’il s’agissait d’une autoroute. Je ne parlerai pas d’écologie dans cet article…

On the road @Fraser Island
75 Mile Beach, Fraser Island

L’ambiance relève de celle d’une colonie de vacances. Le soir nous dormons en camping dans des tentes. Nous préparons nous-même notre repas et mangeons dans des gamelles en inox qu’on nous a distribué à l’arrivée. J’avoue que je n’avais pas relevé ces éléments en réservant. L’idée même de dormir dans une tente en Australie aurait été rédhibitoire quelques mois auparavant.

A l’arrivée notre guide nous a prévenu que nous verrions des dingos (chiens sauvages protégés sur l’île) et de très grosses araignées mais inoffensives baptisées Huntsman. Elles sont apparemment impressionnantes mais se nourrissent d’espèces encore pire donc les australiens tendent à les conserver chez eux en guise d’insecticide naturel… Finalement nous aurons « juste » vue un dingo – pas bien gros – sur la plage et un soir une grosse araignée. Elle était sur le chapeau d’une personne. Quelqu’un a dit « heuuuuu fais attention, tu as une grosse araignée sur ton chapeau ». Un petit peu comme dans La cité de la peur « heuuu Simon t’as un bout de pomme de terre sur la joue… » Il devait s’agir de quelqu’un d’extrêmement zen car – au lieu de partir dans une hystérie totale ou de se secouer violemment de tous les côtés – il a juste retiré lentement son chapeau et enlevé la bestiole avec délicatesse.
J’imagine qu’à l’exception de cette personne nous avons tous inspecté notre tente à la lampe torche avec attention avant d’aller nous coucher…

Photo de groupe, Fraser Island

En termes de visites, je vous propose de découvrir en images les sites que nous avons explorés – et que je vous conseille si vous souhaitez également venir à Fraser Island. N’hésitez pas à me poser vos questions si vous souhaitez plus d’informations sur ces lieux.

Lac McKenzie, Fraser Island
Lac Wabby, Fraser Island
SS Maheno – navire qui s’est échoué en 1935, Fraser Island
Champagne Pools, Fraser Island
Eli Creek – descente en bouée dans un courant d’eau douce, Fraser Island
Indian Head (nous avons vu des raies géantes depuis ce point de vue), Fraser Island

Visiter Fraser Island demande une certaine préparation. La visite peut s’effectuer comme nous l’avons fait via une agence ou de façon autonome. Les deux options présentent leurs propres avantages mais si vous comptez vous organiser par vos propres moyens je vous conseille vivement lors de la location de votre 4×4 d’accepter l’assurance maximale. Les conditions de conduite sont inédites et difficiles. Il faudra conduire principalement dans le sable – dont la texture est variable – et être globalement très vigilant. Notre organisateur était de bon conseil. Des consignes de sécurité nous avaient également été présentées la veille du départ pour Fraser Island.

Nous avons passé un agréable séjour sur cette île. La diversité et la beauté des sites méritent le voyage, tout particulièrement le lac McKenzie dont les couleurs et la transparence semblent irréelles. Seul bémol : le temps passé dans la voiture ; nous avons toujours tendance à sous estimer les temps de trajet…
Un conseil : Accordez-vous assez de temps sur place pour bien en profiter.

Brisbane

En arrivant à Brisbane, ma première impression était celle d’être dans « une ville modèle ». Très propre. Très jeune. Tout semble avoir été pensé pour s’y sentir bien. Brisbane se visite facilement à pieds et deux journées suffisent.

Brisbane, skyline

Comme à Sydney vous y trouverez de nombreux petits cafés, souvent dans un esprit de commerce équitable et d’une qualité toujours irréprochable.

Les cafés fleurissent partout à Brisbane, jusque sur les ponts !

Nous sommes allées plusieurs fois dans le quartier de South Bank, une version très améliorée de notre « Paris Plage ». Brisbane est située sur la côte mais ne se trouve pas face à l’océan. Un fleuve – du même nom « Brisbane River » – traverse la ville et South Bank correspond à une zone aménagée sur les quais. Une sorte d’Aquaboulevard en plein air et gratuit ! Il est en effet possible de se baigner dans plusieurs piscines, de se détendre sur le sable ou sur des transats… tout en ayant vue sur la skyline. Des espaces sont également très bien aménagés pour les enfants avec de nombreuses fontaines, jets d’eau, bassins peu profonds… Un lieu qui témoigne d’un bon esprit et d’une envie d’offrir à tous un lieu idéal de détente.

Southbank, Brisbane

Outre le jardin botanique, qui offre une belle parenthèse de verdure en cœur de ville, ne manquez pas de faire une promenade dans l’un des agréables marchés de Brisbane. Nous sommes allées à celui qui se tient tous les mercredis sur George Street (de 8h à 18h). Vous y trouverez des douceurs maisons, des jus de fruits frais, et plus globalement des saveurs du monde – à l’image de cette ville cosmopolite.

Carrot Cake du marché, dégusté au jardin botanique, Brisbane

Pour une halte shopping, dirigez -vous vers Queen Street. Cette rue piétonne est très agréable et bien aménagée. Un office de tourisme se trouve dans cette artère (au 167 Queen St), et vaut le détour – si vous avez la curiosité d’aller jusqu’au fond, vous pénétrerez dans un ancien théâtre de style gothique, le Regent Theatre, classé au patrimoine historique.

Le quartier de Fortitude Valley est quant à lui réputé pour sa vie nocturne et ses bars – selon le Guide du Routard. Situé à proximité de chinatown, ce quartier ne nous a cependant pas charmé ; l’ambiance festive n’était pas au rendez-vous et les restaurants semblaient désertés et basiques. Pour une ambiance bien plus divertissante préférez Southbank de nuit ; vous y trouverez de nombreux restaurants avec souvent des concerts live et des pubs (plutôt bobo) dans les artères parallèles.

Brisbane nous a plu pour l’atmosphère globale qui s’en dégage. Cette ville à taille humaine s’explore facilement à pieds et offre aux visiteurs de nombreuses alternatives gratuites (notamment un système de navettes fluviales). Comme la plupart des grandes villes australiennes, ce n’est pas pour son authenticité qu’elle s’apprécie mais pour sa qualité de vie.

Surfers Paradise

Sur la Gold Coast, Surfers Paradise est souvent comparé à Miami pour son côté « bling bling ». Cette ville répond en effet à l’image caricaturée que l’on peut avoir du spot de surf australien. Nous y sommes restées juste une journée ; un temps suffisant pour profiter de la plage et se promener dans le centre-ville. Cette station a pour particularité de compter un grand nombre de grattes ciel situés face à l’océan. L’ambiance est décontractée. Sur la plage certains s’adonnent à la musculation, au jogging ou au surf.

Plage de Surfers Paradise

Dans cette culture du paraître mieux vaut s’amuser du lieu et se prendre au jeu, plutôt que de le juger au risque de rendre cette station méprisable. Nous avons ainsi grandement apprécié la plage. Quant au centre-ville, il est celui d’une station balnéaire classique, avec son lot de boutiques en tous genres. Nous avons été étonnées par la hauteur vertigineuse des immeubles d’habitation (et de leurs balcons) et par l’ambiance festive qui s’est répandue tout au long de cette journée. Le soir nous avons dîné chez Vapiano, un restaurant qui mérite à lui seul une halte à Surfers Paradise. Découvrez pourquoi en fin d’article dans la rubrique « carnet d’adresses ».

Byron Bay

Petit coup de cœur pour Byron Bay. Nous y étions le jour de l’anniversaire d’Agathe et y avons passé une nuit – dans un boutique hôtel au style japonais à retrouver également dans la rubrique « carnet d’adresses » au terme de cet article.

A proximité du centre, la promenade vers le phare du Cap Byron est un incontournable. Cette balade relativement facile offre de magnifiques points de vue sur la baie. En fonction de la saison (de juin à octobre) , il est possible de voir migrer des baleines à bosse depuis ce circuit.
Les paysages sont par ailleurs diversifiés ; avec une alternance de passages par la côte, par une forêt humide, et la balade se termine par la plage… Le bleu de l’océan et du ciel semble artificiel tend il se démarque de ce à quoi nous sommes habituées.
Nb : Attention, de nombreuses marches sont à prévoir – mais en valent la peine !

Les petites rues du centre-ville proposent de nombreuses boutiques indépendantes mais aussi de grandes enseignes prisées par les surfers – et ceux qui adhèrent juste à leur look. Petit bémol concernant le centre : il est embouteillé quasiment en permanence. Le lieu a été très mal pensé. On dirait que cette ville s’est construite sur une route que tout le monde doit emprunter, même ceux qui ne comptent pas s’arrêter à Byron. La station est sans doute aussi victime de son succès.

Le soir l’ambiance est très festive. La population, jeune, se retrouve dans une série de bars et de boîtes souvent bondés. Le front de mer est également très vivant en journée comme de nuit et toujours sans animosité. Dans les années 1970, des groupes hippies ont insufflé à Byron Bay son identité marquée notamment par un côté artistique, un mode de vie alternatif et une culture du surf. On en perçoit encore aujourd’hui le côté branché et des ondes positives .

Ces dix jours sur la côte Est Australienne étaient une belle récompense après nos plus ou moins durs mois de labeur dans le bush. Ce séjour était placé sous le signe de la découverte, de la douceur de vivre et de la sororité.

CARNET D’ADRESSES

HÉBERGEMENTS

BRISBANE
Nous avons séjourné deux fois à Brisbane et avons pu tester deux auberges de jeunesse.
Base Brisbane Uptown est très bien située pour sa proximité avec la station Greyhound. Nous étions à trois minutes à pieds de la gare routière. L’auberge était propre. Elle offre à chaque étage des coins de repos et comprend une cuisine partagée moderne et bien équipée.
Nom : Base Brisbane Uptown
Prix d’une nuit par personne : 23$
Site web : https://www.stayatbase.com/hostels/base-backpackers-brisbane/

La deuxième auberge, baptisée Nomads World, se situe en plein centre-ville, face à la station de métro « Central » et son emplacement permet de se déplacer exclusivement à pieds. Le bâtiment est classé aux Monuments Historiques et les chambres ont conservé leur charme d’origine. L’ascenseur est également ancien – il faut manuellement ouvrir une grille et faire coulisser une lourde porte pour y entrer… quand vous voyagez avec de gros bagages vous êtes moins regardant sur la sécurité de l’ascenseur, le principal étant qu’il y en ait un ! L’auberge comprend une cuisine très bien équipée (nous avons d’ailleurs été étonnées par la beauté de la vaisselle pour une auberge), une laverie et des couloirs à la « Shining »…
Nom : Nomads World
Prix d’une nuit par personne : 21$
Site web : https://nomadsworld.com/australia/nomads-brisbane/

BYRON BAY
A Byron Bay nous nous sommes offert une parenthèse hors du temps. Nous y étions le jour de l’anniversaire d’Agathe et avons séjourné à l’Azabu Boutique Accomodation. Cet hôtel est une invitation au bien-être. L’ambiance est japonisante ; les chambres sont soigneusement aménagées et ouvrent sur une terrasse privée donnant sur une végétation luxuriante. L’établissement comprend une piscine, un jacuzzi, un petit sauna extérieur (pour deux personnes) et une salle de massages. Le petit-déjeuner peut être servi en chambre sur la terrasse – et est délicieux. Un très bel endroit que je vous recommande aussi bien pour l’accueil chaleureux de son propriétaire que pour le confort des chambres et le bien-être général qui règne dans l’ensemble de l’établissement.
Nom : Azabu Boutique Accomodation
Prix d’une chambre pour deux : 200$
Site web : http://azabu.com.au/

  • Azabu Boutique hotel

RAINBOW BEACH
Nous avons dormi à Dingos Rainbow Beach Hostel. Cette auberge de jeunesse a l’avantage d’être située face à l’arrêt du Greyhound et à environ trois minutes à pieds du centre-ville et de la plage. Notre chambre, avec salle de bain privative, était basique mais les parties communes bien aménagées. Le site comprend deux piscines, deux bars, plusieurs zones de détente avec hamacs et deux cuisines.
Nom : Dingos Rainbow Beach Hostel
Prix d’une nuit par personne : 26$
Site web : http://www.dingosresort.com/

SURFERS PARADISE
C’est dans une chambre d’hôte que nous avons choisi de dormir. Garry, le propriétaire, était très chaleureux et a tout fait pour que l’on se sente comme à la maison. La chambre était confortable. La décoration de la maison est surprenante mais tout est extrêmement propre. La maison est bien située ; elle se trouve à une dizaine de minutes à pieds du centre et de la plage. Une place de parking est proposée gratuitement.
Nom : Chevron Island Jewel 2
Prix d’une nuit par personne : 32$
Site web : http://chevron-island-jewel-2.queenslandhotels.net/en/ (il n’existe pas de site pour une réservation en direct)

Chevron Island Jewel 2

RESTAURANTS

BRISBANE
Le poulet de chez Nando’s nous a séduites au point d’y manger à deux reprises. Nous avons découvert qu’il s’agissait d’un restaurant de chaîne car nous avons pu y retourner (une troisième fois…) en Nouvelle-Zélande. Situé dans le quartier de Southbank, cette adresse propose des plats à base de poulet grillé épicé selon vos goûts ainsi que des salades et des burgers accompagnés de frites, de coleslaw ou de salade. Les prix sont raisonnables et la qualité au rendez-vous.
Nom : Nando’s
Adresse : 153 Stanley Street, Southbank, 4101
Site web : https://www.nandos.com.au/

RAINBOW BEACH
La « Crème de la Crème » est un glacier de qualité situé à deux pas de la plage de Rainbow Beach. Les parfums y sont savoureux et faits maison. Nom : La Crème de la crème
Adresse : 1 Rainbow Beach Road, Rainbow Beach Queensland 4581

SURFERS PARADISE
Surfers Paradise mérite que l’on s’y arrête ne serait-ce que pour Vapiano ; une délicieuse adresse de pâtes et de pizzas. J’ai testé la pizza à l’huile de truffe, comprenant également jambon fumé, champignons, mozzarella, parmesan et crème – un délice d’une grande finesse. L’établissement propose également d’excellents cocktails concoctés avec minutie et savoir-faire. Nous affirmons toutes les deux y avoir gouté le meilleur Gin Tonic (pour Agathe) et Mojito (pour ma part) « de tous les temps ».
Nom : Vapiano
Adresse : Soul Boardwalk, Cavill Avenue, Surfers Paradise
Site web : https://vapiano.com.au/restaurants/gold-coast/

  • Vapiano

TRANSPORTS

BUS
Nous avons pris un bus de la compagnie Greyhound pour rejoindre Rainbow Beach depuis Brisbane. Le réseau de cette société est – comme aux Etats-Unis – très développé. C’est un bon moyen de voyager de façon économique et de profiter pleinement du paysage… Ces bus sont confortables et équipés de prises USB et du wifi – le grand luxe. Des tarifs très attractifs sont proposés en « early bird » – en réservant au plus tôt et des pass intéressants sont disponibles par zone géographiques.
Nom de la compagnie : Greyhound
Prix du billet Brisbane – Rainbow Beach par personne, aller/retour : 100$
Site web : https://www.greyhound.com.au/

LOCATION DE VOITURE
Pour plus d’indépendance nous avons ensuite loué une voiture depuis Brisbane via l’agence Hertz. Après des recherches en ligne et pour des raisons de logistique, le plus économique était de récupérer la voiture depuis l’agence Hertz située à Hendra en proche périphérie de Brisbane (et facilement accessible en bus depuis le centre-ville de Brisbane) et nous l’avons ensuite laissé à l’aéroport. Si vous n’êtes pas habitué à rouler à gauche, je vous conseille de prendre une assurance; elle a le mérite de libérer en partie l’esprit du conducteur…
Nom de l’agence : Hendra Downtown sur Nudgee Road
Coût pour une voiture (modèle Hyundai Elantra) pour trois jours avec option retour dans un autre lieu (à l’aéroport de Brisbane) : 160$ avec assurance maximale inclue.
Pour se rendre à cette agence depuis le centre-ville de Brisbane : Prendre le bus 301 sur Adelaid street à l’arrêt 47. Descendre à l’arrêt Gerler Road sur Dorames Street, stop 36/37 Hendra. Le trajet dure environ 30 minutes et coûte 3,25$.
Site web : https://www.hertz.com.au/

Outils de base @Surfers Paradise

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Carnet d'adresses, Voyages

Uluru : Saisir l’instant

janvier 14, 2019 by Clémence 4 commentaires

Le jour tant attendu est arrivé. Après cinq mois passés dans le désert australien, nous quittons le bush pour de nouvelles aventures. Avant cela, de nouveaux au revoir difficiles nous attendaient avec les personnes avec qui nous avons partagé notre quotidien en continu et tissé des liens forts. Un dernier au revoir au majestueux Mont Sonder s’imposait ainsi qu’aux Gorges Glen Helen.

Mont Sonder

C’est en revanche un soulagement de pouvoir quitter toutes les bestioles que nous avons dû côtoyer ! Bye Bye la mixture Koh Lanta-Fort Boyard ! J’ai d’ailleurs eu la musique « Such a perfect day » dans la tête durant tout le dernier jour. Pour l’anecdote, Agathe a vu un scorpion (je n’avais même pas pensé à l’éventualité de leur existence ici) et la veille des travailleurs ont croisé trois serpents (dont deux « gros » le terme est mauvais quand il est employé par un australien, car tout est gros par défaut ici) à environ vingt mètres à peine de nos chambres… Certaines choses ne nous manqueront pas. J’en profite d’ailleurs pour partager une information que je me suis bien gardée de divulguer : nous n’avions jamais été aussi proches de serpents qui comptent parmi les plus venimeux au monde ! Un de ces charmants reptiles a la capacité de tuer quelqu’un en moins de 8 minutes. Apparemment ils vivent dans les East McDonnell National Park. Nous étions dans les West McDonnell ! Aucune barrière entre les deux. Aucun hôpital à proximité… On nous avait dit que si nous nous faisions mordre l’idéal est de s’allonger et d’attendre. Bref, je suis contente de rejoindre un environnement moins « hostile » même si le bush présente finalement aussi de nombreux atouts.

Afin de conclure en beauté ce séjour hors du commun, nous sommes allées voir l’Uluru. Avant de venir en Australie, nous l’avions vu en photo lors d’une exposition sur les grilles du jardin du Luxembourg à Paris et nous nous disions que nous le verrions « en vrai » d’ici peu. C’est à présent chose faite !

J’avais peur d’être déçue car toutes les personnes qui l’ont vu nous en ont dit que du bien. Je ne vais que pouvoir aller dans ce sens. Cet endroit est magique et plus imposant que je ne l’imaginais.

Au pied de l’Uluru ; la taille des arbres donne un apperçu de l’immensité de la roche.

L’Uluru est un inselberg de 348 mètres de haut. Nous en voyons qu’une « petite » partie (un peu comme un iceberg) car il continue en profondeur sur six kilomètres ! Ce site est sacré pour les aborigènes et classé au patrimoine mondial de l’Unesco. En plus de sa beauté naturelle exceptionnelle, il témoigne à de nombreux endroits de croyances aborigènes. C’est en fait un concentré de culture.

Nous sommes parties avec la société Emu Run (principalement car nous bénéficions d’une remise grâce à notre travail). Je n’ai pas l’habitude de voyager en groupe mais cette option nous paraissait cette fois la plus appropriée car nous souhaitions y consacrer seulement une journée. Une navette est ainsi venue nous récupérer à notre auberge à 6h du matin. Il faut compter environ 5h-5h30 de trajet (aller) depuis Alice Springs avec plusieurs arrêts en route. Nous avons pu voir un magnifique et gigantesque lac salé et le « fooluru » ; surnommé ainsi car n’importe quel touriste peut s’y méprendre et croire que le gros rocher au loin est l’Uluru.

Lac salé sur la route de l’Uluru
« Fooluru » le faux Uluru

Notre excursion prévoyait la visite de Kata Tjuta. Un site également sacré pour les aborigènes. Dans leur culture, seuls les hommes peuvent y accéder – d’autres sites sont uniquement accessibles aux femmes.

Kata Tjuta

Nous avons fait une petite marche vers des gorges. Le panorama était exceptionnel. Le bush est ici très plat et nous pouvions voir le désert à perte de vue. Il faisait environ 35 degrés et quelques petits nuages ajoutaient du charme au lieu. Nous avons eu jusqu’à 43 degrés à Glen Helen donc cette chaleur était relativement supportable.

Les gorges de Kata Tjuta

Nous avons ensuite visité un centre culturel implanté dans le parc naturel. Cette visite était un vrai plus et permet d’en apprendre davantage sur la culture aborigène et sur leur philosophie de vie. La plupart des explications sont traduites en français et la scénographie rend le lieu d’autant plus intéressant. Globalement, ce centre insiste sur la nécessité de préserver et de respecter l’Uluru. Il présente ses significations pour les aborigènes mais aussi sa mise en tourisme (dès 1948), sa biodiversité, et la prise de conscience qui s’est effectuée ces dernières années grâce à un travail de collaboration et de transfert de connaissances entre des populations aborigènes et des scientifiques.

Deux galeries d’art sont également présentes et permettent d’observer en direct le talent de peintres aborigènes et d’acheter des peintures uniques. Nous avons cependant attendu le coucher de soleil pour faire des affaires en achetant des peintures sans intermédiaire, directement auprès des peintres.

Après cette visite nous nous sommes dirigés vers l’Uluru. Nous ne pensions pas pouvoir autant nous en rapprocher. Vu que ce « pretty big rock » comme disait notre guide n’est absolument pas lisse, il est possible par endroit de se sentir « à l’intérieur », d’être entouré par cet énorme monolithique. Des grottes (sacrées) couvertes par endroit de peintures sont à visiter ainsi qu’un « water hole » joli point d’eau. Nous étions accompagnées d’un guide et c’était un atout indéniable pour comprendre la signification de ce que nous voyions et pour connaître certaines des histoires liées au site.

Peintures aborigènes dans une grotte – Uluru
Water Hole

La cerise sur le gâteau fut le coucher de soleil. Un barbecue était organisé et nous avons pu trinquer face à ce magnifique panorama. Les couleurs du rocher évoluent en fonction de la luminosité…

Il nous restait ensuite environ cinq heures de route pour revenir à Alice Springs. Le chauffeur nous a prévenu : « A partir de maintenant je vais rouler au milieu de la route. Ce n’est pas parce que je suis ivre, c’est par sécurité, à cause des animaux pouvant traverser la route ». A plusieurs reprises le car a freiné d’un seul coup mais nous sommes revenues à destination sans encombre. Il s’agissait de notre dernière nuit dans le bush. Le ciel était d’un noir profond et scintillait de toutes ces étoiles.
It was such a perfect day…  

Uluru
Infos pratiques :

Société qui organisait le tour : Emu Run
Temps de trajet : Environ 6h aller, 6h retour
Prix : 120 euros par personne

Logement à Alice Springs :

Jump Inn Budget Accommodation.  27$ la nuit en dortoir pour quatre personnes avec salle de bain privative et petit déjeuner inclus. Située à environ 10 minutes à pieds de Todd Mall – l’artère centrale – cette auberge était très propre. Les chambres ont récemment été rénovées. Le soir nous avons assisté à un concert de musique live. Le bar propose une belle carte de bières du monde entier ! Fréquentée par des voyageurs âgés en moyenne de 25-35 ans, l’ambiance était conviviale sans être excessivement bruyante. Je recommande.


Restaurant testés à Alice Springs :
  • The Diplomate : Situé en centre-ville, ce restaurant propose des assiettes généreuses dans une ambiance qui nous rappelle l’endroit où nous sommes… On aurait dit une caricature du fin fond du Kansas.
  • Piccolo : Implanté sur Todd Mall, l’artère principale, ce restaurant offre une cuisine qui se veut saine, à base d’ingrédients de qualité. Les cafés et les jus maisons sont également très bons. Il est possible d’y commander toute la journée un petit déjeuner.

NB : Escalader l’Uluru est interdit et perçu comme une violation pour les aborigènes.

Panneau au pied de l’Uluru avec l’interdiction d’y grimper indiquée en plusieurs langues.

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Kyoto – To Do

novembre 11, 2018 by Clémence Pas de commentaire

Kyoto est une ville surprenante. L’ancienne capitale du Japon offre une concentration de sites historiques. L’atmosphère globale qui s’en dégage est unique et inoubliable. Cette « destination bien-être » mêle harmonieusement histoire, culture, tradition, sources chaudes naturelles et bien-sûr saveurs.

La carte interactive ci-dessous regroupe une sélection des différents lieux que j’ai visité et que je vous recommande lors de votre prochain séjour à Kyoto. N’hésitez pas à zoomer et à cliquer sur les icônes pour accéder au descriptif !

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Tokyo – To Do

novembre 7, 2018 by Clémence Pas de commentaire

Vous souhaitez partir en séjour au Japon ? Découvrez ci-dessous ma carte interactive de Tokyo ! N’hésitez pas à zoomer et à cliquer sur les icônes pour une description des différents lieux que je vous conseille de découvrir lors de votre prochain séjour dans cette incroyable ville !

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Voyages

Voyage vers un autre univers : le Japon

octobre 21, 2018 by Clémence Pas de commentaire

C’est bien depuis l’Australie que je rédige cet article. Pour mes trente ans ma famille et mes amis (encore un grand merci à tous et à toutes, notamment à Fatou et Agathe) m’ont offert un magnifique voyage à Tokyo et Kyoto. C’était en février-mars cette année, et j’avais très envie de vous faire partager cette expérience récente. Je vais vous proposer deux articles sur le Japon ; un premier sur les impressions et les anecdotes vécues et un autre sur les « TO DO » à Tokyo et Kyoto.

Japon – Premières Impressions

J’ai embarqué pour Tokyo le 19 février avec la compagnie ANA (All Nippon Airways) l’Air France japonais mais en mieux. Je vous la recommande car le trajet était une expérience en soi. L’avion était très moderne. Plusieurs menus étaient proposés et très bons. Le service impeccable ; avec même la petite serviette chaude distribuée avant chaque repas. Il y avait aussi des hublots avec un système digital pour atténuer la luminosité et un choix de film qui relevait presque de Netflix… bref, un bonheur à l’aller comme au retour.

A l’arrivée, rendez-vous avec Mari, mon amie japonaise qui vit à Kyoto et qui m’a accompagné tout au long de ce voyage. En plus de pouvoir partager ensemble des moments uniques et inoubliables, elle a grandement facilité le séjour. C’était ma boussole, mon interprète mais aussi celle qui m’a permis d’éviter de faire trop de boulettes…

Si un voyage mérite souvent que l’on s’intéresse au préalable aux us et coutumes de la destination, j’estimais que pour le Japon c’était indispensable. J’avais donc lu toute une série de guides et même appris des phrases et du vocabulaire pour me débrouiller au cas où et faire quelques efforts sur place – j’étais sure que les japonais allaient y être sensibles et j’avais vu juste !

Ofuro no jikan desu !

“C’est l’heure du bain!” Voilà une des phrases que j’avais apprise en découvrant avec bonheur qu’il existe à Kyoto – et un peu partout au Japon – des sources chaudes naturelles. Avec Mari, nous avons ainsi passé une nuit dans un « onsen » (baptisé Kyoto Ranzan) une auberge traditionnelle.

Nous avons dormi sur des tatamis, fait des origamis, bu du saké pétillant (une super découverte), dégusté du thé, pris notre dîner en kimono, et nous sommes baignées dans la source thermale de l’auberge… Bref, la totale !

Notre chambre, onsen, Kyoto

Tatami, Kyoto

Une vraie parenthèse hors du temps. Le site était en plus fréquenté uniquement par des japonais. Je n’étais pas très couleur locale, et c’était plaisant. Pour l’anecdote, je portais des tresses à ce moment-là et une dame âgée a voulu toucher mes cheveux… c’est arrivé à plusieurs reprises au cours du séjour. Beaucoup ont une curiosité pour les étrangers au sens positif ; un intérêt.

Dans cette auberge tout le monde portait un kimono. Je mets le mien, un peu comme un peignoir, contente, avec le sentiment d’être déguisée mais satisfaite du résultat. En me regardant Mari me dit qu’il faut inverser la façon dont je l’ai fermé… mettre le côté droit par-dessus le côté gauche (ou inversement)… Je me permets de lui demander si c’est vraiment important… Réponse : « Oui, dans ce sens-là c’est pour les morts. » Réponse validée et acceptée. Je me suis pliée aux règles manu militari. Dans ce genre de situation on se rend compte du privilège que c’est d’être accompagnée de locaux ; entre français je suis sûre que chacun aurait fermé le kimono à sa sauce et en aurait été satisfait tout en offensant tout le monde autour sans s’en rendre compte.

Autre léger détail qui m’avait échappé : je n’avais pas lu dans mes guides qu’au Japon il faut se baigner nu dans ces fameuses sources… Les espaces sont divisés Hommes/Femmes mais quand même ! Mari a vraiment était sympa de bien vouloir y aller (c’était la première fois pour elle aussi) tout en sachant ce qui l’attendait. Inversement, je l’aurais convaincu de faire autre chose !

Sur le chemin des bains…

Il y a évidemment un cheminement à suivre. La première étape étant la moins agréable : TOUT laisser dans un casier. Un peu comme dans un cauchemar où on se retrouve tout nu « devant tout le monde »… Ensuite, faire sa toilette « en public » au moyen d’une douche que l’on prend sur des espèces de tabourets très bas avec tous les articles de toilette mis à disposition. La configuration du lieu me faisait penser à un salon de coiffure : chacun se frotte assis, côte à côte avec en prime un miroir face à soi. Une fois qu’on est tout propre il faut alors se lever – nouvelle étape des plus agréables – et entrer (rapidement) dans l’eau. Heureusement, toutes ces étapes valent le coup. Le bain en lui-même était un pur plaisir. Sa chaleur enveloppante procure un bien-être sans égal. Comme un cocon dont on n’a pas envie de sortir… Surtout quand on sait qu’il faudra repasser par toutes ces étapes à poil ! Deux éléments positifs : premièrement nous étions seulement avec deux autres dames (âgées de surcroît) et deuxièmement je ne portais pas mes lunettes – j’ai vu le décor façon Picasso…

Tokyo

Tokyo

La principale chose à laquelle je m’attendais à Tokyo était la foule. Or, c’est vrai dans certains quartiers et à certaines heures mais ce n’est finalement pas ce qui m’aura le plus marqué (j’ai trouvé Londres bien pire en la matière…).

J’ai tout d’abord été surprise par l’immensité de la ville (apparemment 20 fois Paris !) et les nombreux ponts qui la sillonnent. Depuis l’aéroport, à l’arrivée, j’avais l’impression d’être dans le manège de Peter Pan à Disney et de survoler la ville ! C’était magique. Avec en plus le décalage horaire, la joie d’être au Japon et l’excitation à l’idée de retrouver Mari, j’étais dans un état second.

Tokyo

Tokyo offre aussi de très nombreuses facettes. Passer d’un quartier à un autre donne souvent l’impression de changer de ville. L’architecture varie beaucoup. La capitale comprend aussi de nombreux parcs qui permettent de s’isoler de la ville et de se détendre. Ces espaces sont souvent bien conçus et propices au ressourcement tout en étant pourtant au cœur de Tokyo ! Nous avons ainsi dégusté un thé dans un salon de thé traditionnel situé au cœur d’un parc tokyoïte, avec une ambiance ultra zen.

L’heure du thé à Tokyo

 

Pavillon vu de l’extérieur, au coeur de Tokyo

Kyoto

Fushimi Inari, Kyoto

Kyoto se distingue de Tokyo en de nombreux points. L’ancienne capitale japonaise est synonyme d’Histoire.  Elle a conservé une architecture authentique, avec des maisons souvent construites en bois et en taule – qui sont là depuis des lustres. J’ai également été étonnée par le nombre considérable de temples souvent gigantesques que l’on découvre à la dernière minute, au détour d’une rue. Ils sont surprenants par leur architecture et leur taille. Les japonais aiment s’y recueillir. Il y a évidemment une marche à suivre :

1 – Se purifier avec de l’encens à l’entrée du temple, se laver les mains et faire semblant de se rincer la bouche (tout le monde utilise les mêmes coupelles – vive les microbes au pays de la propreté).
2 – Se diriger vers le temple et respecter la queue
3 – Mettre une pièce avec respect dans la fente dédiée – Mari trouvait impoli de la balancer (même si c’était tentant pour un non initié…)
4 – S’incliner
5 – Taper dans ses mains deux fois
6 – Prier
7 – S’incliner de nouveau.
8 – Trouver un autre temple, et recommencer. Vu le nombre de temple à Kyoto, on devient vite expert.

Kyoto

Cette ville m’a également semblé plus calme que Tokyo, plus tournée vers la spiritualité et l’authenticité. Je reviendrai sur les différents lieux qui m’ont beaucoup plu dans un prochain article. 

De l’art du « pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer » : le Japon, en résumé

La propreté est un élément qui m’a marqué : C’est vrai que c’est propre. Mais je crois aussi que c’est chez nous que tout est particulièrement sale ! On dirait que le port du masque chirurgical est quasiment devenu la norme – ça fait presque peur. Dès l’arrivée à l’aéroport, un comité d’accueil était là pour les formalités douanières et les trois quart portaient ce masque. Idem dans les transports, au supermarché, les rues et ce quel que soit l’âge (j’ai même vu des gens se faire un selfie avec). J’ai également testé les fameuses toilettes avec jets nettoyants intégrés. Ce qui m’a encore plus étonné, c’est que chez eux il peut exister juste au-dessus de leurs toilettes un robinet qui coule lorsque l’on tire la chasse pour remplir la cuvette et qui permet de se nettoyer les mains sans gâcher l’eau puisqu’elle resservira dans la cuvette. Épatant !

La sécurité : Enfin un pays où l’on peut se promener sans jamais être dérangé ! C’est incroyable. Ils ont même pour habitude au restaurant de laisser dans un panier posé par terre et dans leur dos, tous leurs effets personnels. De sorte que l’on n’a jamais un œil dessus… Je n’étais pas fan du concept mais je comprends avec cette logique qu’ils soient une cible facile quand ils arrivent à Paris…

La nourriture : On passe aux choses sérieuses. Dès le premier soir, Mari et son amie Mariko m’ont invité dans un très bon restaurant spécialisé dans les makis/sushis ultras frais… Les chefs préparent leurs mets au milieu de la salle, ils sont entourés d’un tapis roulant où ils déposent les makis que nous dégustons.

Premier soir, Tokyo

Mari m’a alors demandé s’il y avait des choses que je ne mangeais pas. Je me suis souvenue qu’elle m’avait dit, des années auparavant que la spécialité locale chez elle est le cheval cru. J’ai donc dit qu’à part ça, je mangeais de tout. Grave erreur… « Je mange de tout » est une phrase valable en France, voire en Europe mais risquée au-delà ! J’ai rapidement compris. Elle a voulu que je goûte un maki ; son préféré.

Makis coupables

Il avait le goût de l’odeur de la levure de boulanger (un goût de pourri) et la texture d’un gombo caoutchouteux – immangeable ! Il s’agissait d’haricots fermentés. Je ne m’étais pas méfiée.  Cela m’est arrivée à plusieurs reprises au cours du séjour ; jusque dans l’avion du retour ! Je ne visais jamais juste quant à ce que c’était ! Du chocolat ? Non, de la pâte de haricots rouges (dans des pâtisseries matinales), une omelette = chaude et salée ? Non, froide et sucrée ! C’était à chaque fois comme une surprise dont on n’a pas toujours envie. Finalement, Mari a fini par dire que j’étais difficile avec la nourriture. Je précise que de son côté elle ne rechigne pas à manger une glace saveur oignon…

Les gens : J’ai vraiment eu l’impression de plonger au cœur d’un autre monde. Il y avait très peu d’étrangers, sans doute car je n’y suis pas allée pendant la saison touristique. La population m’a marqué sur plusieurs points : leur respect du silence dans les transports. On a pris le métro à l’heure de pointe à plusieurs reprises à Tokyo et à chaque fois le silence était total. En fermant les yeux, j’aurais pu croire qu’il n’y avait personne autour de nous. J’ai demandé à Mari si on avait le droit de parler. Elle m’a répondu : « oui, mais pas fort. » J’ai compris qu’il valait mieux se taire.

Par ailleurs, avant de venir dans ce pays, je croyais que les japonais étaient très polis. En fait, je ne suis pas sure que leur comportement relève de la politesse – ils ne sont pas galants par exemple. Ils sont en revanche très serviables. De manière générale, nous avons toujours échangé avec des personnes accueillantes. Le service est soigné voire impeccable dans les moindres détails.

J’ai eu l’impression qu’au quotidien tout le monde avait ici tendance à respecter des règles, mais que la bienveillance ne venait pas forcément d’elle-même et le résultat est différent. C’est peut être aussi la ville qui veut ça. En apparence c’est en tout cas plus civilisé et très appréciable le temps d’un séjour.

Queue sur le quai avant d’entrer dans le métro… on est loin de Châtelet !

En termes de langue ; même si à Tokyo, la plupart des panneaux dans les transports sont traduits en anglais, le reste est bien en japonais, notamment au restaurant. J’avoue que j’ai eu un bug en voyant pour la première fois leur plan de métro…

Plan de métro de Tokyo

Et le menu dans un bar à saké

Menu dans un bar à saké

Autant dire que dans certains cas l’usage du pifomètre est de mise…

Quant à l’orientation : je ne comprends toujours pas le concept d’avoir développé une ville si grande sans numéro de rues ! Les japonais sont les pros du « Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer ? ». C’est vrai pour leur langue, leur cuisine, leur façon de penser, de se comporter ou encore leur cérémonie du thé (tu te tiens comme ceci, ensuite tu t’inclines tant de fois, puis tu tournes ton bol dans ce sens et enfin tu aspires en faisant ce son…). Ils s’imposent une rigueur au quotidien. Pas étonnant que certains pètent les plombs !

Venir au Japon m’aura permis de remettre parfois en question notre propre mode de penser. De voir les choses sous un angle différent et auquel je n’aurai jamais pensé. Ils ont une autre logique. Leur façon de vivre est si différente de la nôtre… c’est sans aucun doute le voyage qui m’aura le plus dépaysé.

Si vous souhaitez aussi tenter l’aventure attendez-vous à être déboussolé comme jamais !

Kawaii

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Voyages

De Tilmouth Well à Glen Helen – changement de bush !

septembre 21, 2018 by Clémence 6 commentaires

L’activité devenait de plus en plus calme à Tilmouth Well Roadhouse. Quand l’opportunité de changer de site s’est présentée nous avons rapidement accepté… D’autant qu’on nous avait promis – en acceptant l’offre – de travailler plus et de vivre dans un cadre magnifique… Après trois mois passés sur la Tanami Track nous étions prêtes pour de nouvelles aventures.

Dernier jour à Tilmouth Well

Nous vivons et travaillons désormais à Glen Helen Lodge ! Vous aurez noté qu’on ne parle plus de « roadhouse » mais de « lodge » – « ça sonne mieux » mais la différence ne s’arrête pas là.

Welcome to Glen Helen!

Nous sommes toujours au milieu de l’Australie mais plus proche d’Alice Springs (à 1h15 en voiture). La route pour y arriver n’est plus une ligne droite infinie ; elle relève plus du grand huit – virages sur virages, montée, descente… cela n’a pas empêché notre chauffeur d’aller quand même à 140km/h avec sa voiture #tank – pour nous y accompagner – « no worries » : c’est leur devise ! C’était comme une route corse (lors d’un rallye) ! Le bush rappelle d’ailleurs parfois le maquis… j’ai l’impression que quel que soit l’endroit où nous nous trouvons dans le monde, une version très semblable existe sur l’Île de Beauté. J’ai d’ailleurs fait une cure de chants corses en me promenant dans le bush ; ils se marient très bien avec les grandes étendues et le sentiment de ressourcement que procure la terre d’ici.

Bref, à l’arrivée, l’environnement est impressionnant. Nous sommes en plein parc naturel – MacDonnell Ranges National Park – une chaîne montagneuse vieille de 800 millions d’années. Le lodge se trouve face aux gorges Glen Helen et au milieu coule une rivière. L’ambiance est idyllique et bucolique. En arrivant nous prenons un verre pour fêter ce nouveau départ et profitons du coucher de soleil qui renforce le rouge de la roche s’imposant face à nous ; les couleurs sont chaudes et ajoutent encore plus de beauté à ce panorama magique.

Après des au revoir plus douloureux que je ne le croyais de Tilmouth et une route assez longue, l’arrivée est une récompense. Pour l’anecdote, nous avons recroisé la première personne qui nous avait parlé en arrivant depuis Sydney à Alice Springs. Un miracle s’est produit : nous l’avons comprise comme si cette fois elle avait un décodeur intégré ! Trois mois dans le désert : le remède miracle pour comprendre tous les accents possibles… même les plus improbables !

D’un bush à l’autre sans transition

A présent notre clientèle est touristique. Cela marque un grand changement. Nous étions habituées à travailler auprès d’une clientèle locale, majoritairement composée d’aborigènes et de travailleurs. La différence s’est rapidement fait sentir (d’un point de vu auditif, rythmique et j’ajouterais olfactif…). Dès la première soirée j’ai d’abord été étonnée puis désagréablement surprise par le bruit permanent des vacanciers. Une impression de devoir subir la présence « des autres ». Le site manque cruellement d’une zone extérieure réservée aux employés. Lorsque l’on souhaite s’installer dehors – pour dîner, lire, écrire ou juste s’aérer… cela ne peut pas être en toute intimité. J’ai donc perçu les tous premiers jours comme une agression. Quand lors de ma première journée (passée au service du petit déjeuner) un groupe de personnes âgées nous a fait un hug avant de reprendre la route – alors que je les voyais pour la première fois – j’ai également eu du mal à trouver cela gentil ou mignon… Le bush m’a rendu (encore plus) sauvage !

Autre particularité : nous accueillons tous les jours des français. C’est incroyable comme nous voyageons partout. Un jour une touriste australienne m’a dit : « Is France so bad ?! » car elle avait apparemment croisé de nombreux jeunes français également en Visa Vacances Travail. Je trouve au contraire que c’est la preuve que nous avons de la chance d’être français ! Avec les Belges et les allemands c’est la nationalité européenne que l’on accueille le plus. Cela s’explique sans doute par notre niveau de vie et nos nombreuses semaines de vacances. Donc j’ai répondu à cette charmante dame qu’au contraire on était privilégiés (et qu’elle ferait bien d’aller faire un tour dans l’Hexagone pour le constater de ses propres yeux).

Cela fait maintenant environ deux semaines que nous avons changé de décor. Je commence à m’habituer à croiser du monde quel que soit le lieu et l’heure – sans pour autant en tirer satisfaction. Pour l’instant il est difficile de dire que cette expérience est meilleure ; elle est très différente. Il y avait de bons et de mauvais côtés à Tilmouth tout comme ici. Parmi les très bons points d’ici : l’équipe – qui cette fois est composée de personnes dîtes « normales » dans le sens pas déséquilibrées- et ça fait du bien… ils viennent d’Australie, Angleterre, Indonésie, Chili, Allemagne et de Chine). Un vrai melting pot ! Autre point positif : j’ai la possibilité de faire un jogging tous les jours sur un sentier idéal avec un panorama somptueux – un bonheur à portée de main. Enfin, les repas sont meilleurs – on a droit en plus à divers fromages qui pourraient être français tellement ils sont bons et régulièrement à des parts de gâteaux (mud cake, carrot cake, banana bread…) et surtout nous travaillons plus.

Plateau de fromages made in Glen Helen. Un bon pain de campagne à la place des crackers aurait été le bienvenu mais l’existence de ce plateau est déjà magnifique.

Je ne pensais pas qu’avec Agathe on se ferait à ce point au bush – version 100% pur jus et non touristique – au point d’en regretter déjà son silence et de sentir la nécessité de s’écarter du site pour retrouver le calme. C’est sans doute un mal nécessaire car la transition aurait été d’autant plus violente si on était passées de Tilmouth à une ville lambda…
Agathe souhaite d’ailleurs aller à Tokyo dans les mois qui viennent, il va lui falloir une vraie préparation mentale… ^^

N’hésitez pas à me laisser un commentaire ou à me poser vos questions ; ça se passe un peu plus bas ! 🙂 Cheers !

Panorama du jogging. Une bouffée de bien-être.

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Voyages

Retour au temps de l’enfance

juin 16, 2018 by Clémence 4 commentaires
Le point sur la carte, c’est la où nous sommes actuellement…

Le temps de l’enfance. Celui du dimanche matin ; quand tu étais réveillée mais que tu attendais que tout le monde le soit aussi pour que la journée commence enfin. Souvent ma solution était de préparer un gâteau (invariablement un gâteau au yaourt… j’étais petite) la douce odeur finissait par avoir l’effet escompter sur ma famille : tout le monde debout !

Ici, dans le bush australien, je retrouve cette sensation. Un temps qui passe lentement… qu’il y ait du monde ou pas… en jour off ou pas… Heureusement, comme dirait Stromae – enfin « Paul » – « Mais chez moi il fait beau ! »… sinon ça ferait beaucoup !

Notre quotidien est fait de plusieurs caractéristiques que je vous propose de découvrir au file de différents articles. Je vous parlerai d’abord de notre environnement, puis de notre travail et de la vie en communauté et enfin de nos activités.

Chap 1 – L’environnement :

Sur la porte du bureau des managers

C’était ce que je redoutais le plus. Nous savoir au milieu de nulle part  – on a souvent employé cette expression mais elle prend ici tout son sens… désormais je ne verrais plus le fin fond de la Normandie ou de l’Aubrac comme « le milieu de nulle part ». J’ai tellement redouté les bestioles australiennes que j’ai fait une séance d’hypnose pour m’éviter l’arrêt cardiaque au cas où une mygale aurait la mauvaise idée de se présenter… pour l’instant je n’en ai vu qu’au musée à Sydney (dans une boite c’est pas pareil que dans sa chambre donc je ne sais pas si cette séance a été miraculeuse – j’espère ne jamais le savoir). Je peux cependant vous donner le contact de cette personne si pour vous aussi les petits bestioles ci-contre peuvent s’avérer handicapantes…

« Faites attention aux serpents. N’hésitez pas à venir me voir, quelle que soit l’heure et si par exemple vous trouvez un serpent dans votre salle de bain. »

Bref, la faune australienne a longtemps été dans mon esprit comme un gros sens interdit qui clignoterait avec marqué dessus « NO WAY ! ». Finalement, je ne peux pas être au plus près de tout ce que je déteste. Pour ce qui est de « sortir de sa zone de confort », je crois que je suis servie !

Un des automatismes consiste à vérifier avant de fermer la porte de la salle de bain (une pièce commune, située à l’extérieur et avec juste assez d’espace sous la porte pour laisser passer n’importe quoi) qu’il n’y ait pas de serpent. Une des premières choses que nous a dit notre manager dès notre arrivée était « Faites attention aux serpents. N’hésitez pas à venir me voir, quelle que soit l’heure et si par exemple vous voyez un serpent dans votre salle de bain ».

Sur le frigo de la cuisine commune

Une collègue a eu cette agréable surprise quelques semaines avant notre arrivée… Idem avant de se coucher : l’inspection générale est de rigueur…

Les principaux animaux que nous voyions sont pour l’instant moins surprenant que prévu. Il s’agit principalement d’oiseaux qui ne chantent pas ; ils crient. C’est assez particulier. Il m’est arrivée de me réveiller en sursaut à cause d’un pseudo corbeau qui avait du coffre (c’est évidemment pas les mêmes que les nôtres). Ils ont un bruit répétitif et agressif.

http://sweettrotteuse.fr/wp-content/uploads/2018/06/Vocal_0081.m4a

On a également la chance d’avoir une petite troupe de dindes d’Afrique. Cela peut paraître au premier abord exotique. Rapidement, leur son fait penser à quelqu’un qui utiliserait un outil rouillé pour faire des travaux interminables un dimanche matin, très tôt. Elles sont insupportables. Vu les espèces improbables qui existent ici, j’espère juste qu’ils ont pour habitude d’utiliser un spray super puissant dans tous les avions qui quittent ce continent pour détruire les potentiels insectes qui voudraient s’offrir des vacances hors de leur île.

http://sweettrotteuse.fr/wp-content/uploads/2018/06/Vocal-019-1.m4a

 

Outback

Notre environnement se caractérise aussi par un ciel très bleu, lumineux et sans nuage. Parfois son immensité est vertigineuse. Il offre des dégradés uniques qui donnent une impression de pureté. On est loin des pics de pollutions à répétition de Paris dès qu’il fait beau et chaud trois jours de suite… Nous profitons de levers et de couchers de soleil magnifiques et de nuits étoilées qui rythment notre quotidien. Ma sœur a une application qui permet de mettre un nom sur les constellations que nous voyons. C’est à la fois passionnant et perturbant. On a pu ainsi observer en direct que le soleil était sous nos pieds… même si on s’en doutait un peu.

N’hésitez pas à laisser un commentaire ; ça se passe un peu plus bas. 🙂

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Instagram post 2189987041697523131_7704559959 Homemade sweets are my favorite. When it reminds me of my childhood then it's priceless.

Testez une recette savoureuse et facile : le Mont-Blanc ! Un gâteau antillais qui associe noix de coco, citron vert, vanille, cannelle, rhum... bref, de l'exotisme dans votre assiette! :)
Recette dispo sur --> http://sweettrotteuse.fr/le-mont-blanc-de-lexotisme-dans-lassiette
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Instagram post 2172612901068023814_7704559959 Kayaking through Guadeloupe's mangrove is quite an adventure!

Faire du kayak dans la mangrove, savourer un sorbet coco ou un ti punch sur une plage de sable blanc... une escapade en Guadeloupe, ca vous dit ? Nouvel article sur sweettrotteuse.fr
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--> Vous y retrouverez des infos pratiques sur la Guadeloupe, des sons immersifs et mes impressions de voyage. J'attends vos retours! :)
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Experiencing wilderness in the Caribbeans
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