SweetTrotteuse - Le blog dédié aux douceurs et aux voyages
Accueil
Voyages
Recettes
Carnet d'adresses
Photos
Cake Design
SweetTrotteuse - Le blog dédié aux douceurs et aux voyages
  • Accueil
  • Voyages
  • Recettes
  • Carnet d’adresses
  • Photos
  • Cake Design
Carnet d'adresses, Voyages

[En images] Une escapade en Guadeloupe ?

novembre 8, 2019 by Clémence Pas de commentaire

Que faire lors de votre prochain séjour en Guadeloupe ? Les possibilités sont nombreuses ! Tout dépend de ce que vous attendez de votre escapade. Voyage sportif ? Culturel ? Ressourçant ? Culinaire ? Dépaysant ? Cela peut aussi être tout à la fois. Lors de ces 10 jours de voyage, j’ai essayé d’alterner les activités tout en prenant mon temps. Je vous propose ici une sélection des possibilités qui s’offrent à vous !

Activités physiques

Kayak dans la mangrove

S’il n’y a qu’une seule activité à faire, c’est celle-ci ! Je souhaitais participer à une promenade organisée par un animateur en groupe de 6 à 12 personnes. Il était indiqué sur le Guide du Routard que l’animateur en question partage des contes et des légendes en kayak… période cyclonique oblige, c’était fermé.

J’ai donc opté pour la version plus « libre » en louant un kayak pour une demi-journée depuis la base nautique de Vieux-Bourg. Le personnel y est très aimable et attentif. Ayant déjà fait du kayak, je maîtrise les bases (qu’on intègre d’ailleurs assez vite) ; ils m’ont donc confié un kayak intermédiaire et m’ont demandé de le manipuler pendant quelques minutes dans une zone spécifique. Les sensations procurées en pagayant sont tout de suite très agréables.

Une fois les conseils intégrés, la carte des environs et le talkie walkie en main au cas où… et ma boîte hermétique calée (cette boîte sert de sac à main, avec l’avantage de pouvoir laisser les affaires personnelles au sec) : il ne reste plus qu’à pagayer !

Boite hermétique sur « ma plage privée »… 😉

Faire du kayak sur ce site permet de découvrir le « Grand Cul de Sac Marin« , une réserve classée Unesco – on comprend vite pourquoi…

Le kayak est le moyen idéal de se frayer un chemin dans la mangrove et celle-ci permet à la baie d’être très abritée. L’eau ressemble à un lac où l’on peut observer par transparence tout un écosystème. C’est une véritable forêt sous-marine.

Écosystème sous-marin
Tunnel naturel de mangrove formée de Palétuviers
Au bout du tunnel de mangrove, la vision semble irréelle. En regardant bien, vous pouvez voir les montagnes de Basse Terre dans la brume à l’horizon.
Grand cul de sac marin #unesco

Par ailleurs, la location d’un kayak permet d’accéder à deux plages (Plage de Babin où l’on peut se faire des bains de boue aux vertus thérapeutiques) et la Plage de l’Îlet Macou – que j’ai rebaptisé « ma plage privée » car j’y suis restée une heure avec pour seule compagnie des pélicans…

Une fois encore, la période cyclonique peut avoir cet avantage non négligeable : en trois heures et demi j’ai croisé une barque avec deux pécheurs et un kayak avec deux touristes…

Je vous conseille de louer votre kayak au minimum pour une demi-journée pour être pleinement déconnecté et ne pas être frustré de devoir « déjà repartir »… Cette promenade était exceptionnelle pour la tranquillité qu’elle procure et la beauté quasi irréelle du site.

Côté pratique – Kayak dans la mangrove

Site de location : Base nautique de Vieux-Bourg. Depuis Morne à l’eau, la route donne l’impression d’un même décor qui défile, virage sur virage – façon jeu vidéo ancien. Au bout se trouve un petit port, il faut encore continuer sur quelques mètres et la base nautique se trouve à droite.
Tarif à la demi-journée : 25 euros

Randonnée

La Guadeloupe propose de nombreux sentiers de randonnée, avec des durées et des niveaux de difficulté variables. En Basse-Terre, certains sites sont incontournables : la découverte de la Soufrière (le volcan toujours actif), les majestueuses chutes du Carbet ou encore les traces (= sentiers) depuis la route de la Traversée.

  • La découverte de la Soufrière

Je vous conseille de vous rendre en début de séjour dans un office de tourisme pour prendre connaissance de l’état actuel des sentiers. Parfois, en raison d’intempéries des routes sont fermées.

Résultat de recherche d'images pour "icone rando"

La randonnée vers la Soufrière est indiquée comme étant « difficile ». Cela est surtout dû au temps qui peut rapidement changer voire être très tourmenté au sommet. En revanche, l’ascension se fait sans réelles difficultés (si vous êtes en bonne santé). Le sentier est bien indiqué et permet de cheminer au gré d’une végétation qui évolue progressivement. On passe d’une forêt humide à une végétation de type savane d’altitude puis à une impression d’être sur la Lune…

  • « La Guadeloupe, il y a tant d’îles en elle »
  • Tout petit oiseau, en allant vers la Soufrière
  • Au sommet de la Soufrière
Coté pratique – La Soufrière

Temps de trajet : 4 heures (aller-retour)
Distance : 6,7 km
Niveau de difficulté : Difficile
Dénivelé : 670 mètres
Pour plus de renseignements : www.guadeloupe-parcnational.fr/fr/des-decouvertes/les-sites/espaces-terrestres-du-parc-national/la-soufriere
Conseil : Prévoir des vêtements de pluie – des nuages occupent le sommet 300 jours par an. Le site est considéré comme un des endroits les plus arrosés au monde : On compte près de 10 mètres de pluie par an !

  • Les Chutes du Carbet
Résultat de recherche d'images pour "icone rando"

Autre site à ne pas manquer : les Chutes du Carbet. Ces cascades seraient à l’origine de la « découverte » de Christophe Colomb qui les aurait aperçu de loin, depuis la mer… L’eau douce étant alors synonyme de vie et donc percue comme une invitation à voir de plus près ce qu’il s’y passe.

Résultat de recherche d'images pour "logo personne à mobilité réduite"

Si vous souhaitez juste voir les chutes sans pour autant vous engager dans une randonnée, c’est possible ! Un chemin (d’une centaine de mètres) est aménagé pour les personnes à mobilité réduite et monte en pente douce vers un point de vue direct sur les Chutes. Avec ma grand-mère, 95 ans, on l’a testé et validé ! Une plateforme offre par ailleurs une vue panoramique sur la baie (elle est accessible via un escalier).

  • Chutes du Carbet dans la brume
  • Chemin d’accès au point d’observation
Côté pratique – Les Chutes du Carbet

S’y rendre : Depuis Saint-Sauveur (à proximité de Capesterre-Belle-Eau), prendre la direction à gauche (si vous venez de Basse-Terre ou à droite si vous venez de Pointe-à-Pitre) « Chutes du Carbet » ensuite, il faut ouvrir l’oeil car ils ont été économe avec les panneaux… En plus, comme dit ma grand-mère, la route c’est « mowne suw mowne » (traduction : morne sur morne / ça monte, ça descend – non stop) et la jungle environnante est impressionnante. Allez jusqu’au bout de la route qui se termine en rond point et permet de faire facilement demi-tour – c’est à ce niveau que se trouve la plateforme et l’accès pour les personnes à mobilité réduite.

Pour plus d’informations : Accueil des Chutes du Carbet, Route de l’habituée, 97130 Capesterre Belle-Eau

Conseil : Une fois de plus, avant de planifier cette randonnée, renseignez-vous la veille sur l’état de son accès. Et partez tôt ! Je n’aimerais pas avoir à faire cette route de nuit… #welcometothejungle

  • Route de la Traversée – Route des Mamelles
Résultat de recherche d'images pour "icone rando"

Enfin, ne manquez pas un passage par la Route des Mamelles. Elle est également appelée route de la Traversée car elle traverse la Basse Terre et relie Petit-Bourg à Pointe Noire, en passant par le col des Mamelles (composé de deux sommets : le piton de Pigeon (768 mètres) et le piton de Petit-Bourg (716 mètres)). De nombreux sentiers démarrent depuis cette route. Elle est cependant une « destination en soi ». L’emprunter permet de se retrouver au coeur de la forêt tropicale !

Côté pratique – La Route de la Traversée

La Maison de la forêt : passage obligé pour obtenir toutes les informations utiles et nécessaires aux randonneurs comme aux visiteurs qui s’intéressent à la forêt tropicale guadeloupéenne. Les informations ne se limitent pas à l’échelle de la route des Mamelles mais à celle de la Guadeloupe. Une exposition permet de se familiariser avec l’écosystème local. À la sortie de cette maison, une passerelle mène vers un chemin bien entretenu au travers de la jungle, en bordure de rivière. « Expérience immersive » garantie.

Voici l’ambiance sonore (mélange entre la rivière qui coule à proximité et les insectes qu’on ne voit pas, mais qu’on entend…)

Route de la Traversée

Snorkeling

Si vous êtes adeptes du masque & tuba, ou si vous voulez vous initier à la pratique, de nombreux spots s’offrent à vous. C’est d’ailleurs également vrai si vous aimez la plongée sous-marine. Dans les deux cas, la plage de Malendure est un incontournable. Située en Basse Terre, cette plage de sable noir bénéficie d’un bel écosystème qui fait partie de la Réserve Cousteau.

Plage de Malendure
Côté pratique – Plage de Malendure

Situation : Plage située en Basse Terre, au nord de Bouillante.
A noter : En fonction de la saison, depuis les Îlets Pigeon (face à la plage ) vous pouvez observer des cétacés.

Culture & Patrimoine

  • Mémorial ACTe – Centre caribéen d’expressions et de mémoire de la traite et de l’esclavage

À Pointe-à-Pitre, le Mémorial Acte est un site incontournable. Musée, lieu de mémoire et de recherche, il porte sur l’esclavage et sur la notion de résilience. Le sujet est abordé de façon très large, montrant notamment ses origines, son application dans de nombreux pays au fil des siècles, jusqu’à sa traduction actuelle. Inauguré en 2015, il bénéficie d’une belle scénographie. L’audioguide est compris dans le prix du billet et se déclenche automatiquement d’une pièce à une autre. Des explications supplémentaires sont disponibles via des écrans tactiles, et des films courts. Par ailleurs, des objets d’époques sont présentés et des reconstitutions sont faites ; la visite est ainsi très immersive.

Les espaces sont thématisés de façon très intéressante. On en ressort marqué et avec des phrases clés en tête, telle qu’une citation de Napoléon (favorable en 1801 au rétablissement de l’esclavage en Guadeloupe) : « La liberté est un aliment pour lequel l’estomac des Nègres n’est pas préparé. » No comment…

Côté pratique – Le Mémorial ACTe

Durée de la visite : comptez environ 2 heures pour l’exposition permanente.
L’exposition temporaire actuelle porte sur « le modèle noir » et a lieu jusqu’au 29 décembre 2019.

Prix du billet : 15 euros
Adresse : Darbousiier, 97110 Rue Raspail, Pointe-à-Pitre
Horaires : 9H-19H (fermé le lundi)
Site internet : http://memorial-acte.fr/
NB : Photos interdites à l’intérieur

  • Maison Vanibel

À Vieux Habitant (dit « Zabitan » en créole), la Maison Vanibel propose des visites guidées du site où sont produits de façon artisanale café, banane et vanille. Une occasion de découvrir l’histoire caféière de l’île, mais aussi de se familiariser avec certains savoir-faire locaux et de s’étonner en voyant comment pousse la vanille… Une dégustation de café est prévue en fin de visite et il est possible d’acheter du café (en quantité restreinte par personne, car la production est extensive).

  • Gousse de vanille
Côté pratique – Maison Vanibel

Adresse : Cousinière Caféière, 97119 Vieux-Habitants
Tarif de la visite guidée : 7,5 euros
Site internet : www.vanibel.fr
Période d’ouverture :
– janvier à avril : 14H30 et 15H45.
– mai à décembre : visite unique à 15h
– Fermeture : dimanche et jours fériés
– Fermeture annuelle en Septembre.
NB : Site classé aux Monuments Historiques qui fait partie des sites répertoriés dans le fascicule de la Route de l’esclave.

  • Distillerie Bologne

Située à Baillif (en Basse Terre), la distillerie Bologne occupe une plantation de canne à sucre vieille de 300 ans. La visite guidée est l’occasion de s’intéresser à la production de rhum sur l’île, en découvrant tout le processus : de la culture de la canne à sucre à sa mise en bouteille. Je trouve d’ailleurs étonnant que le rhum sur place soit si abordable vu le travail que cela représente…
Au terme de la visite, une boutique propose de nombreux souvenirs (qui apparemment ce sont améliorés avec le temps, dixit des sources proches…) et ils proposent désormais des bouteilles en plastique (et même des cubis) pour faciliter leur transport en avion… planteur, punch coco, petits verres Bologne… tout y est !

Côté pratique – Distillerie Bologne

Adresse : Distillerie Rhum Bologne – 97100 Basse-Terre (prendre la direction de Baillif – si vous arrivez de la ville de Basse Terre)
Site internet : www.rhumbologne.fr
Ouverture de la boutique : lundi-vendredi de 8H à 13H30 et le samedi de 8H à 13H.
Prix de la visite guidée : 7,50 euros

  • La Route de l’esclave

Le Conseil Départemental de Guadeloupe a mis en place un fascicule qui répertorie 18 sites en lien avec l’esclavage. Ces lieux de mémoire se trouvent sur les quatre îles guadeloupéennes. Il peut par exemple s’agir d’anciennes maisons coloniales (dites « habitation »), de sites de mémoire, d’anciens édifices… Ce livret est disponible gratuitement dans les offices de tourisme (je me suis procuré le mien auprès de celui de la ville de Basse Terre).

« Lancé en 1994, le projet international et interdisciplinaire La Route de l’esclave : résistance, liberté, héritage, aborde l’histoire de la traite négrière et de l’esclavage sous le prisme du dialogue interculturel, de la culture de la paix et de la réconciliation. »

Conseil Départemental de la Guadeloupe, la Route de l’esclave, traces-mémoires en Guadeloupe

Les sites présentés bénéficient sur place de panneaux explicatifs et sont identifiables grâce à une borne (la même pour tous les lieux répertoriés).
Je me suis rendue sur plusieurs sites :

  • Les marches des esclaves et le canal à Petit Canal

Petit Canal est l’endroit où les esclaves arrivaient après avoir traversé pendant plusieurs mois l’océan Atlantique – dans des conditions que l’on peut difficilement imaginer. C’est également sur ce site que l’on peut gravir des marches réalisées par des esclaves et sur lesquelles sont désormais indiquées les noms des peuples africains qui ont été amenés ici. En face de ces marches, un canal a également été creusé de leurs mains et donne sur une baie paisible. Difficile de s’imaginer que de telles atrocités ont eu lieu dans un cadre (à présent) si serein ; d’autant que le paysage n’a pas dû beaucoup changer depuis, le site reste assez sauvage.

Les marches des esclaves
Les marches des esclaves
  • Le Cimetière d’esclaves de l’anse Sainte-Marguerite

Un cimetière d’esclaves subsiste à proximité de Sainte Marguerite. Il a été découvert suite à une tempête qui a mis a jours des ossements… cela a mené à l’organisation de fouilles archéologiques (qui ont eu lieu de 1992 à 2002). Les scientifiques ont estimé, du fait de son isolement, de sa présence à proximité de cultures de canne à sucre et de caractéristiques morphologiques visibles (il est par exemple expliqué que les dents de certains individus avaient fait l’objet de rites courants dans certains pays d’Afrique de l’Ouest) que des esclaves ont été inhumés ici. Des centaines de tombes sont encore enfouies.

La route d’accès pour y parvenir est chaotique. Il y a tellement de trous qu’il est impossible d’y échapper. Le site est très mal entretenu. Le cadre pourrait être magnifique car le cimetière est face à la mer, à côté d’une belle anse. Je ne sais pas si la mer a rendu les déchets plastiques qu’elle n’a jamais pu digérer ou si certains estiment que c’est un lieu approprié pour servir de décharge mais quoi qu’il en soit, c’est extrêmement sale. Je trouve cela scandaleux qu’un tel site fasse l’objet de si peu de considération.

Si vous souhaitez (quand même) vous y rendre : En venant de la ville du Moule, prendre la D123 (direction du musée Edgar Clerc). Après environ 8 km prendre un chemin à droite en suivant le panneau « Sainte-Marguerite ».

  • Le Fort Louis Delgrès à Basse Terre

Un lieu historique (datant du XVIIème siècle) – que j’ai eu la chance de visiter seule, un matin (il n’y avait pas d’autres visiteurs). La majeure partie de la visite s’effectue en extérieur. Un plan vous est donné à l’entrée. Des explications sont ensuite indiquées tout au long du parcours pour vous orienter de façon autonome. Le site est très bien entretenu. Il comprend de magnifiques arbres centenaires et offre une vue imprenable sur la Soufrière et sur la baie de Basse Terre.

Un bâtiment assez surprenant accueille une exposition permanente sur l’éruption volcanique qui a eu lieu en Guadeloupe en 1976. Le bâtiment en question avait servi de QG aux scientifiques à l’époque ! Le sujet est traité de façon interactive et intéressante et – ce n’est pas un détail – le bâtiment est climatisé…

Ne manquez pas en partant la salle à gauche, face à l’accueil : trois espaces synthétisent la période de l’esclavage.  

Côté pratique – Fort Louis Delgrès

Adresse : Fort Delgrès – 97100 Basse-Terre
Tarif : Gratuit
Périodes d’ouverture : Ouvert du mardi au dimanche de 9H à 16H30
Téléphone : 0590 81 37 48

Evènements

Carnaval

Cet événement est annuel et se tient du premier dimanche de janvier au mercredi des Cendres. Durant deux mois environ, l’île est en effervescence. Comme je le disais dans mon précédent article, les guadeloupéens s’y préparent des mois à l’avance. L’ambiance est très festive et des défilés ont lieu sur de très nombreuses communes.

De l’extérieur, le carnaval peut apparaître comme un mélange hétéroclite de couleurs, de paillettes, de costumes au rythme d’une musique assez répétitive… Mais c’est aussi et avant tout une tradition qui fait partie intégrante de l’identité créole. Un événement assez spectaculaire…

NB : Le carnaval correspond aussi à la saison idéale (d’un point de vue météorologique) pour venir en Guadeloupe.

Bien-Être

  • Jardin botanique de Deshaies

Prévoyez une journée pour profiter pleinement de Deshaies. Ce sera l’occasion de savourer les bienfaits de sa plage et de la beauté de son jardin botanique.

Le parc occupe une superficie de 7 hectares et présente une belle diversité de fleurs et d’arbres remarquables (dont un baobab !). Le parc s’arpente par « collection » (rose de porcelaine, bougainvilliers, hibiscus…) et par « mondes » (monde des arbres tropicaux, monde des palmiers, monde aride, monde des explorateurs…). Le cadre est très paisible et les espaces extrêmement bien entretenus.

  • Ficus
  • Fromager
Côté pratique – Jardin botanique de Deshaies

Adresse : Jardin Botanique de Deshaies, 97126 Deshaies
Tarif : 15,90 euros (adulte), 10,90 euros (enfants de 5 à 12 ans) et 8,40 euros (étudiants).
Période d’ouverture : Du lundi au dimanche, de 9H00 à 16H30.
Fermeture du Parc à 17h30.
Site internet : www.jardin-botanique.com/fr/accueil/

Résultat de recherche d'images pour "logo personne à mobilité réduite"

Le chemin est accessible aux personnes à mobilité réduite.

Il est possible de se restaurer sur place dans un restaurant panoramique (ouvert seulement le midi) ou dans un snack qui a l’avantage d’être plus abordable et de disposer d’une belle terrasse dominant la mer.

NB : Avant d’être un jardin botanique, il s’agissait de l’ancienne propriété de Coluche mais sa maison initiale n’existe plus. L’humoriste a confié le lieu à un paysagiste qui en a fait un jardin.

  • Jardin de Cantamerle

Une toute autre ambiance se dégage de ce jardin. Situé à proximité de la route menant aux Chutes du Carbet, le jardin de Cantamerle se visite en compagnie de sa propriétaire. Amoureuse des Antilles, elle partage avec enthousiasme ses connaissances notamment en terme d’utilisation des plantes : en médecine, comme en cuisine ! Cette visite donne un aperçu de la richesse des plantes insulaires ; on repart étonné voire « babaifié ».

  • La récolte
Côté pratique – Jardin de Cantamerle

Site internet : http://cantamerle.canalblog.com/
Tarif de la visite guidée : 7 euros par personne
Période d’ouverture : Ouvert tous les jours de 9H30 à 17H – je vous conseille d’appeler avant de venir pour vous assurer de l’ouverture du site et de la disponibilité de la propriétaire pour la visite.
NB : Ne vous attendez pas cette fois à un jardin « classique » ou très entretenu – il s’agit plus d’une petite jungle riche en surprises !
Le chemin a été testé (et approuvé) par ma grand-mère, mais il n’est pas adapté aux personnes à mobilité réduite (le chemin peut être glissant et les racines traîtres).

  • Bains Jaunes

Situés au point de départ de la randonnée pour la Soufrière (et à l’arrivée), les Bains Jaunes désignent une source thermale naturellement bénéfique pour la santé. Son eau soufrée – grâce aux propriétés du volcan – sort à 26-28 degrés… On y entre sans trop de difficultés… Prévoyez donc serviette & maillot de bain pour un instant bien-être après votre randonnée ! A ce qui parait cette eau favoriserait la guérison de douleurs musculaires ainsi que les problèmes respiratoire et l’arthrite… elle serait régénératrice.

Cela peut aussi être une destination en soi. Je dois admettre que la dernière fois que j’y suis allée c’était sans passage par le sommet de la Soufrière, ni douleur particulière… mais je confirme que le site est facteur de bien-être !

Bains jaunes
Côté pratique – Bains Jaunes

S’y rendre : Depuis Saint-Claude, allez jusqu’au bout de la départementale D11. Un petit parking se trouve à la fin de la route.
Accès libre et gratuit
NB : Ne pas mettre la tête sous l’eau. Le site est bien entretenu et très agréable mais la présence d’amibes (= parasites) est possible et peut être dangereux (si on met la tête sous l’eau).

  • Rivière Rouge

Le principe : Trouver son jacuzzi naturel et profiter ! Il faudra cependant être plus motivé pour entrer dans l’eau – dont la température oscille entre 15 et 19 degrés. Mais une fois dedans, le cadre naturel, les mouvements de l’eau, ses bulles et son bruit de fond apportent un bien-être inestimable.

Côté pratique – Rivière Rouge

S’y rendre : Depuis Saint-Claude, prendre la direction de Matouba. De petits escaliers et un chemin mènent à la rivière.
Accès libre et gratuit
NB : Barbecue possible sur place à des emplacements dédiés.

Plages

Les plages sont évidemment un des atouts majeurs de la destination. Que vous recherchiez une plage de sable blanc avec option cocotiers, une plage de sable noir avec poissons sous les pieds… vous êtes sûr d’entrer dedans comme dans un bain (vraiment) et de repartir « en métropole » avec des critères en matière de ce qu’est une « belle plage » relevés à la hausse… (même si nos plages peuvent aussi avoir beaucoup de charme – elles ont rarement un « effet whaou! »). Je vous présente ci-après une sélection de plages testées et approuvées.

  • Rivière Sens – plage volcanique

Sable : Noir

Spécificités : Plage familiale, peu touristique, relativement petite, également fréquentée par les joggeurs. Elle est très facilement et rapidement accessible depuis la ville de Basse-Terre. Avec des enfants, soyez prudents, la pente a tendance à descendre vite.
NB : Présence d’une douche (se trouvant à côté du bar)

Y aller : Depuis Basse-Terre, suivre le panneau « Rivière Sens », passez la marina, la plage se trouve quelques mètres plus loin, à droite (et un parking est prévu à proximité, il longe la route)

  • Plage de Grande Anse – Deshaies

Sable : couleur abricot

Spécificités : Magnifique plage située au nord de la Basse Terre. Les vagues ourlent de façon paisible. La transparence de l’eau semble irréelle, tout comme sa température. Depuis sa serviette, on profite de l’ombre des cocotiers et depuis la mer, d’un panorama qui semble être un cliché de la destination. Prévoyez suffisamment de temps sur place pour pleinement en profiter (2h minimum).

Seul bémol, le courant est très particulier et peut être dangereux (j’ai testé l’endroit avec un matelas pneumatique et mieux vaut garder un œil sur la plage de façon régulière sous peine de se retrouver rapidement assez loin…)

Y aller : Suivre le panneau « Grande Anse » depuis la ville de Deshaies. Attention, il faut bifurquer à gauche au niveau du rond point, à la sortie de la ville.

Vue depuis la mer, Plage de Deshaies
  • Bois Jolan

Sable : blanc

Spécificités : Plage de carte postale, avec malheureusement quelques sargasses (=algues). Elle est abritée par une barrière de corail et ressemble à une piscine. Cette plage est idéale avec des enfants car elle reste longtemps peu profonde.

Y aller : Plage située en Grande Terre. A la sortie de Sainte-Anne, prendre la N4 en direction de Saint-François. La plage est située à la sortie de Sainte-Anne.

  • Anse à la Gourde (Pointe des Châteaux)

Sable : ultra blanc et fin

Spécificités : Plage sauvage, les environs sont très peu urbanisés. C’est une belle plage tranquille et peu touristique (la photo en témoigne…). Il faut par contre prévoir des chaussures type « méduses » pour entrer dans l’eau car il y a des roches dans la mer… mais l’endroit est extrêmement agréable et abrité par une barrière de corail.

Y aller : Plage située en Grande Terre, à proximité de la Pointe des châteaux. Vous pouvez donc prévoir une halte baignade ou une « pause zen » sur votre trajet retour. Pour la trouver, ce n’est pas compliqué ; il n’y a qu’une route ! Depuis la Pointe des Châteaux, un petit panneaux l’indique sur la droite (avant le village artisanal).

  • Raisins clairs (Saint François)

Sable : blanc/abricot

Spécificités : Plage qui a l’avantage d’être très facilement accessible depuis Saint-François. Un parking et des douches sont prévus. Eau turquoise & chaude. Elle est pratique et « fait le job » mais n’est pas la plus belle – peut être à cause de la présence de sargasse et de son attractivité touristique.

Y aller : Elle est très bien indiquée depuis Saint-François. Il faut prendre depuis le centre-ville la direction de Sainte-Anne.

  • Plage accessible en kayak

Revenons-en à « ma plage privée »… 🙂

Sable : Blanc mais il n’y a pas vraiment d’espace pour s’allonger – c’est la mangrove !

Spécificités : Un petit coin de paradis accessible en kayak. Seule compagnie : des pélicans, des bigorneaux et quelques poissons. L’eau est chaude et l’endroit propice au bien-être immédiat. Une nouvelle fois prévoyez large pour en profiter – il est difficile de la quitter.

Y aller : En pagayant depuis la base nautique de Vieux Bourg, prendre la direction du Grand Cul de sac marin.

Beauté contemplative

Pour terminer cet article, je vous propose une sélection des endroits à voir absolument en Guadeloupe. J’ai pu les aborder précédemment mais j’espère qu’avec des images supplémentaires vous serez convaincus de la nécessité d’y aller !

  • Pointe des Châteaux
  • Plage de Deshaies
Vue depuis votre serviette
  • La Soufrière depuis Saint-Claude
La Soufrière. Elle fume ?! C’est normal !
  • Promenade en Kayak pour découvrir le Grand Cul de Sac Marin
  • Route de la traversée

Marchés

Avant de reprendre l’avion, si vous souhaitez rapporter quelques souvenirs, les marchés de Basse Terre et de Pointe-à-Pitre sont intéressants. On y trouve un mélange d’épices, de produits artisanaux (huiles essentielles, savons, bijoux…), du rhum, des fruits et des légumes exotiques… On savoure l’ambiance et les parfums !

  • Marché de Basse Terre

Le marché de Basse-Terre a lieu tous les jours (sauf le dimanche) à partir de 6H. Il accueille plus d’exposants le samedi. Il se trouve face à la baie, à côté de la gare routière. Une partie du marché est en extérieur et l’autre sous une halle.

  • Marché de Pointe à Pitre
Fin de marché…

Il en existe plusieurs, mais le plus imposant est le marché de la Darse. Vous y trouverez des fruits, des légumes et une multitude d’épices (cannelle, colombo, anis étoilé, vanille, safran…) mais aussi du poisson et des souvenirs.

Il se tient face à la Place de la République du lundi au samedi de 6H à 13H (fermé le dimanche).

Bon à savoir :
Les compagnies aériennes proposent de plus en plus des billets avec ou sans bagage en soute. Le prix étant bien plus avantageux avec un bagage cabine… Certains produits locaux sont interdits avant le passage au contrôle à l’aéroport (type liquide en bouteille de plus de 100 ML). Gardez en tête qu’un large choix est proposé au dutty free sans restriction (vérifier la quantité maximale autorisée en cabine). Donc pas de frustration pendant le séjour !

Comme vous l’aurez constaté, un voyage en Guadeloupe peut ouvrir sur de nombreuses activités. J’espère que cet article vous a donné un aperçu de ce qui vous attend et surtout une envie de découvrir à votre tour cette petite île des Caraïbes, où l’émerveillement côtoie le quotidien.

Une question ? Un commentaire ? Ça se passe un peu plus bas ! 🙂

Share:
Reading time: 24 min
Voyages

Nouvelle-Calédonie : vivre l’inoubliable

mai 8, 2019 by Clémence Pas de commentaire

Pour les soixante ans de maman nous avons souhaité réaliser son rêve : aller à Lifou.







  • Vol Auckland-Nouméa





  • Avion à hélices, vol Nouméa-Lifou…#chocottes

Cette île de la Nouvelle-Calédonie appartient aux îles Loyautés. Elle fait la taille de la Martinique et est accessible depuis Nouméa en bateau ou en avion. Nous avons choisi l’option avion. Le vol dure 40 minutes et permet de se prendre pour Yann Arthus Bertrand – « La Terre vu du ciel » avec l’île en forme de cœur, c’est ici ! L’avion est à hélices… à bord le personnel a diffusé un message inédit : « Si vous observez un appareil défaillant, ou une fumée se dégager merci de nous en faire part immédiatement » ! Très rassurant. Le vol s’est très bien passé mais au décollage comme à l’atterrissage j’ai eu l’impression d’être dans une attraction. Ça faisait très longtemps que je n’avais pas senti une telle puissance dans le freinage ; tout le monde s’appuyait bras tendu sur le siège de devant.

Nous voilà à Lifou. Il est 13h40. Température extérieure : 31 degrés (le 5 décembre). La livraison des bagages s’effectue sur un comptoir où chacun récupère sa valise.  Un point information permet de récupérer une carte – LA carte « touristique » de Lifou. Aucune brochure n’est à disposition, uniquement cette carte (très schématique et ne reprenant pas toutes les routes). Nous récupérons ensuite notre voiture de location. J’avais réservé une C3 via Javos Location et on s’est retrouvées avec un Kangoo – soit disant une bonne affaire. Je vous conseille de ne pas passer par eux. La voiture était pourrie ; dehors comme dedans. Au moment de l’état des lieux, la personne de l’agence commence à faire le tour de la voiture et dit « ben ya des rayures partout quoi ! » En effet, c’était un bon résumé. Elle a ajouté qu’il ne fallait pas tenir compte des messages qui s’affichent sur le tableau de bord ou des éventuels « bip bip ». Nous avons ainsi roulé avec un « risque de colmatage » pendant quatre jours. Le tableau de bord restait illuminé de messages d’alertes en permanence.

Malgré l’état de la voiture, nous étions contentes de nous savoir à l’autre bout du monde, en plein océan pacifique et libre d’aller où nous voulions. L’aventure commençait ! J’ai ressenti à ce moment-là un profond sentiment de soulagement et de satisfaction. Nous étions enfin à l’endroit dont on avait toujours entendu parler et dont rêvait notre maman !

Agathe était de nouveau notre pilote. Nous souhaitions tout d’abord déposer nos bagages dans notre hébergement. Il existe seulement deux hôtels à Lifou. Nous avons choisi une option plus insolite : dormir en paillotte dans une tribu (une nuit à l’hôtel pour trois coute le prix du séjour pour 4 nuits en tribu). Rejoindre une destination à Lifou relève du jeu de piste ! Il n’y a pas de panneaux ! Des ronds-points sans direction… évidemment nous nous sommes trompées de route. Pour s’orienter il faut demander conseil aux habitants le long de la route. Ils peuvent s’avérer d’une grande aide…
Nous : « Bonjour, pouvez-vous nous indiquer où se trouve le Cœur de Lito s’il vous plait ? »
(Le cœur de Lito étant le nom de notre tribu). Réponse : « Ben vous suivez la route noire tout droit jusqu’à Lito quoi ! ». (La route noire signifiant route goudronnée).

A 16h nous arrivons « Au Cœur de Lito ». Une tribu située à deux minutes de la plage sur la côte ouest de Lifou. Nous rencontrons un boulanger qui y travaille. Il est accueillant mais parle (français) avec un accent tellement fort que seule Agathe comprend. Il dit quelque chose en riant et Agathe nous traduit qu’apparemment il y a eu à 15H un tremblement de terre et qu’il faut espérer qu’il n’y ait pas un tsunami. J’ai cru que c’était une blague, d’autant que le monsieur propose tout de suite à maman de poursuivre ce qu’il faisait : sortir la fournée de pains. On prend des photos, on déguste du pain, on le remercie… La fille du boulanger nous mène à notre paillotte. A l’intérieur : un lit double et deux lits simple. Tout est en bois et en paille. Il y a l’életricité et deux petites fenêtres. C’est basique, mais mignon.

  • Vue de notre fenêtre

Nous étions mal garées et maman demande à Agathe de déplacer la voiture. La radio était allumée et elles entendent : « Un tremblement de terre a eu lieu à environ 150 kilomètres de Maé, à 10 kilomètres de profondeur. En raison d’un risque de tsunami, tous les habitants doivent s’éloigner de la côte et rejoindre les hauteurs. Ceci n’est pas un exercice. Je répète, ceci n’est pas un exercice. »

Maman vient m’annoncer la nouvelle. Sur le coup j’ai cru que c’était une blague. Je me suis sentie super lourde. On a rapidement repris tous les bagages que nous venions de sortir de la voiture et avons prévenu le boulanger qu’il fallait partir. Il n’avait pas l’air stressé du tout. Le pain semblait être la priorité absolue – complètement inconscient… et maman a eu la bonne idée de demander où il fallait aller. Agathe a été un vrai pilote et a cherché sans panique le lieu en question. Je regardais l’horizon avec méfiance et j’avais peur que notre route descende ou qu’on ne fasse que traverser l’île et qu’on se retrouve de nouveau face à l’océan. Nous avons croisé plusieurs voitures et toutes allaient dans l’autre sens. On a fini par les suivre et par trouver le lieu de repli.

Le lieu en question était un abri. Dessous, pleins de femmes et d’enfants. Elles exposaient leurs produits au marché quand l’alerte s’est déclenchée. Elles étaient toutes à même le sol avec leurs cives, patates douces… à jouer au bingo ! C’était irréel comme situation mais rassurant. Tout le monde semblait prendre l’événement avec philosophie. Il n’y avait aucun stress. Plusieurs femmes sont venues discuter avec nous. Nous avons ainsi appris que cela arrivait régulièrement. Nous guettions en parallèle les nouvelles à la radio. France Info nous a d’abord parlé des gilets jaunes et de l’Arc de Triomphe avant d’en venir à la situation en Nouvelle-Calédonie. C’était ahurissant de devoir d’abord entendre les nouvelles de l’autre bout du monde avant de savoir ce qu’il en était ici. Finalement l’alerte a été levée à 18h30 ; nous avons attendu 2h30.

Le soir, nous avons gouté au « bougna ». Ce plat traditionnel calédonien a pour caractéristique d’être enveloppé dans des feuilles de bananiers et cuit dans la terre. Je n’ai pas trouvé ce plat particulièrement savoureux…

Maman a baptisé ce jour : « une journée particulière ». C’est le moins que l’on puisse dire.

Lifou #nofilter

Une question ? Un commentaire ? Ça se passe un peu plus bas ! 🙂

Share:
Reading time: 6 min
Carnet d'adresses, Voyages

Nouvelle-Zélande : To Do

avril 28, 2019 by Clémence Pas de commentaire

Je vous invite à découvrir l’Île Nord de la Nouvelle-Zélande via ma carte interactive ci-dessous. N’hésitez pas à cliquer sur les icônes pour découvrir les photos et le texte correspondant et à naviguer d’un lieu à un autre.

Cathedral Cove

Devenue célèbre grâce au film « Le monde de Narnia », cette plage est considérée comme une des plus belles de Nouvelle-Zélande. Pour la rejoindre, il faudra emprunter un chemin à la sortie de la ville d’Hahei, sur la péninsule du Corromandel. La promenade dure environ 40 minutes et alterne forêts de fougères arborescentes et vues sur la baie. Il est préférable d’y aller tôt le matin pour éviter le monde et la chaleur. Un escalier assez abrupt mène en fin de parcours à la plage.

A l’arrivée, à droite se trouve une cascade et de très hautes falaises calcaires. A gauche, Cathedral Cove ; une immense arche sous laquelle deux bras de mer se rencontrent. Le fracas est incroyable et le site saisissant. Pour passer sous la voûte et rejoindre l’autre rive pensez à consulter au préalable les horaires des marées.

Waitomo Cave

Cette grotte située sur la côte Est de l’île du Nord de la Nouvelle-Zélande se visite uniquement avec un guide (et les photos sont interdites). Le nôtre était Maori. En plus de nous expliquer les spécificités de ce site extraordinaire, il nous a transmis un aperçu de sa culture et de ses valeurs. Son message était basé sur le respect de la nature. Il a notamment souligné le fait que nous avons toujours tendance à penser dans une logique qui va à sens unique : « L’Homme a une capacité qui semble infinie pour prélever les ressources de la planète sans que nous lui rendions quoi que ce soit en retour. »

Une première partie de la visite se fait à pieds. La seconde en barque. La première se vit comme une introduction ; un passage nécessaire vers l’émerveillement. Guidées par ses mots, nous nous sommes peu à peu fait à la pénombre de ce lieu insolite.

À un moment donné, le guide nous arrête. Il nous demande de nous accroupir et de regarder à un certain endroit. Nous le faisons. Il nous demande si nous voyons quelque chose. Réponse : « non ». Il éteint la lumière et dit « et maintenant ? ».

Des milliers de lucioles étaient suspendues au plafond de la grotte. C’était magique. L’effet wow était réel. Nous avons ensuite embarqué à bord de barques avec notre guide. Il a demandé un silence complet pour ne pas perturber ces petites bêtes fragiles. Le silence était aussi impressionnant que le spectacle. Nous voguions doucement au fil de l’eau sous une constellation de lucioles. C’était véritablement comme une nuit étoilée ; une sensation émouvante et poétique. Un spectacle merveilleux et incroyable. Tout le monde semblait déboussolé. À la sortie, nous pouvions parler mais c’était comme-ci personne ne voulait briser le silence ; cela aurait été comme rompre la légèreté qui nous habitait. Cette expérience nous a transporté bien au-delà de nos espérances.

Wai-o-Tapu

Situé à proximité de Rotorua, ce site permet d’observer l’activité volcanique – très intense dans cette région de Nouvelle-Zélande.  Un chemin bien aménagé nous invite à découvrir une série de sites impressionnants aux couleurs incroyables (et aux noms évocateurs : « la maison du diable, le bain du diable ou encore – plus poétique- la palette de l’artiste…) Par endroit, nous voyons l’eau bouillir ! Ailleurs, dans les « mud pool » (piscine de boue) la boue forme des monticules qui fleurissent et jaillissent. Un panneau nous indique que l’eau sort à 100 °C.

Nous avons d’ailleurs été étonnées du peu (voir de l’absence) de barrières de sécurité ; il appartient à chacun d’être responsable. Cela a l’avantage de ne pas dénaturer le lieu. Comptez au moins deux heures de promenade prendre le temps de tout voir.
Site web : https://www.waiotapu.co.nz/

Pour le côté « disneylandisation », il est possible de voir le geyser Lady Knox jaillir à heure régulière. Pour l’activer, un animateur verse de la lessive dans ses entrailles… un geste soit disant inoffensif sur l’environnement. Après quelques minutes le geyser s’active face à une foule de spectateurs installés comme pour un show (cette visite n’est pas indispensable…).


#cauchemar@LadyKnox

Whakarewarewa – Red Wood Forest

Avez-vous déjà pris le temps d’admirer un séquoia ? De vous sentir petit à ses pieds ? D’imaginer le nombre de personnes qu’il a vu circuler ? De penser à ceux qui l’ont planté ?

La Redwood Forest est une forêt de séquoias. Située à la sortie de Rotorua, elle incarne la démesure. Pour en apprécier toute sa beauté, empruntez un des nombreux chemins de randonnées (accessibles gratuitement). Nous y avons passé plusieurs heures… la tête tournée vers le ciel à essayer d’apercevoir la cime de ces arbres majestueux.

Nous avons également fait une balade dans les arbres au grès de ponts suspendus. À plusieurs mètres de hauteur la forêt prend une autre dimension. Il est possible de visiter ce site de nuit ; les installations mises en place doivent rendre ce lieu très enchanteur.
Site web : https://redwoods.co.nz/info/redwoods-treewalk-rotorua/

  • Usure à cause du nombre de personnes qui touchent les arbres

Polynesian Spa

La région de Rotorua est très volcanique. Le Polynesian spa utilise les propriétés de deux sources d’eau qui ont d’ailleurs été reconnues pour soulager toutes sortes de symptômes. Nous y étions pour nous détendre et profiter de son cadre exceptionnel. Le site comprend 28 bains, en intérieur comme en extérieur. Plusieurs forfaits sont proposés et les tarifs sont abordables. Nous avons choisi la formule « Deluxe Lake Spa » (55$ soit 32 euros pour la journée) donnant accès à cinq bains, aux températures variant de 36 à 41 degrés et aux propriétés variées. Tous étaient à l’extérieur, bordés de pierres et de végétation, avec une vue sur la baie. Des transats chauffants sont à disposition en sortant des bains…
Site web : https://www.polynesianspa.co.nz/

Huka Falls – Chute d’eau, Taupo

Entre Rotorua et Taupo, ne manquez pas cette impressionnante chute d’eau. Nous avons été marquées par sa couleur turquoise et son incroyable débit. Le spectacle est hypnotisant. Un sentier de randonnée permet de la longer. Il est également possible de s’en rapprocher par bateau. Comptez environ 10 minutes de route depuis le centre-ville de Taupo.

Waihi Beach Reserve

C’est un des endroits qui m’aura le plus marqué. La beauté de cette plage est saisissante. Longée par d’immenses falaises abruptes, le sable y est d’un noir profond et pailleté.

Nous y étions de bon matin, après une nuit passée dans le van sur les hauteurs de cette plage. Seul un surfeur était là. Il se dégage ici une atmosphère sauvage et vivifiante. Ce que nous appelons chez nous des « bois flottés » avec lesquels les boutiques de bord de mer font toutes sortes de décorations… ici il s’agit de troncs gigantesques ! Et ils se comptent par centaines. Nous nous sommes demandées d’où ils venaient et le périple qu’ils avaient dû vivre avant de venir s’échouer sur cette terre éloignée.

Ici, il n’est pas difficile de prendre conscience que nous sommes bien au bout du monde.

Hot Water Beach , le Coromandel

Imaginez : une plage sauvage, avec une légère brume qui se dissipe au-dessus de l’océan Pacifique, des vagues qui ourlent gracieusement … et la possibilité de créer dans ce décors votre propre spa (gratuitement). Bienvenue à Hot Water Beach!

La particularité de cette plage est qu’il suffit de creuser un trou dans le sable – pas trop profond au risque de se brûler – et juste au bord de l’océan pour qu’il vienne au gré de ses vagues rafraîchir la température de votre bain et lui donner une température idéale. Il est conseillé de venir sur ce site le matin tôt pour éviter la foule. Nous avons eu le privilège d’y être seulement toutes les trois. Une famille quittait les lieux et nous a gentiment confié le précieux trou qu’ils avaient creusé eux-même ; il est également possible de louer une pelle sur place…

Dawson Falls

De nombreuses randonnées sillonnent la région du Taranaki. Nous en avons fait plusieurs. Toutes étaient très bien aménagées et bien indiquées. Nous avons fait celle menant aux Dawsons Falls, une cascade de 18 mètres.

Une grande partie de la promenade a lieu en forêt. Sa végétation était très particulière. Humide. Avec un côté mystérieux et enchanteur dû à la forme des arbres et à la mousse qui les envahissait.
Nb : Chiens interdits (même si pour vous il est mignon – et qu’il partage votre voiture…)

Une question ? Un commentaire ? Ça se passe un peu plus bas 🙂

Share:
Reading time: 7 min
Carnet d'adresses, Voyages

Aotearoa : la Nouvelle-Zélande, territoire poétique du bout du monde

mars 9, 2019 by Clémence Pas de commentaire

En langue maori, la Nouvelle-Zélande porte le nom d’Aotearoa : « le pays du long nuage blanc ». La première vision que l’on a lorsque l’on arrive en avion confirme ce joli nom. La première impression est celle de découvrir une terre sauvage, dominée par la couleur verte de sa nature. Un vert inédit. Lumineux et profond. Une couleur indiquant un climat où l’arrivée de la pluie n’a rien d’exceptionnel… de gros nuages blancs sont aussi présents. Depuis le hublot, une plage se dessine tout le long de la côte, elle semble s’étendre à l’infini. Vu du ciel, cette terre apparait très sauvage et mystérieuse. L’excitation est à son comble quand le commandant de bord annonce l’atterrissage qui s’amorce à Auckland.

L’Île Nord de la Nouvelle-Zélande : Comment circuler ? Quelle gastronomie ? Quel temps fait-il ?

La Nouvelle-Zélande est composée de deux îles : l’Île du Nord et l’Île du Sud. Nous avons décidé de visiter le territoire du nord pour sa diversité – suite aux précieuses recommandations d’une amie globetrotteuse.

Dans cet article, je partage avec vous mes premières impressions, et quelques informations pratiques. Un second article portera sur les sites que nous avons visités. Je précise que cette fois nous étions trois dans cette escapade : Agathe, maman et moi. Un voyage en famille et en itinérance  puisque nous avons voyagé en van.

Notre séjour a duré une semaine. Je pense que deux semaines par île serait l’idéal. Les temps de trajet, la qualité des routes, l’instabilité de la météo sont des facteurs à prendre en compte et qui peuvent jouer sur votre parcours. Nous avions par exemple prévu de faire la belle randonnée du Tongariro mais son accès est resté interdit plusieurs jours à cause d’une grosse tempête (on nous a même dit « un homme est mort la semaine dernière sur ce circuit » – la dangerosité prévaut sur la frustration dans ce genre de situation).

Circuler en van en Nouvelle-Zélande

Un roadtrip en Nouvelle-Zélande est un plaisir visuel permanent. Le paysage change très rapidement. Qu’il s’agisse de l’Île du Nord ou de l’Île du Sud mieux vaut prévoir un van adapté au relief… Je n’avais pas réalisé à quel point le pays est marqué par le volcanisme. Parfois le territoire consiste en une profusion de mini collines qui s’enchaînent elles même sur une petite montagne. Nous n’avions jamais rien vu de tel.

Pour voyager nous avons loué un van de la compagnie Juicy depuis l’aéroport d’Auckland. Vous retrouverez toutes les informations pratiques en fin d’article. Ce van était bien aménagé, récent mais peinait dans les côtes. Equipé de deux lits double, il pouvait accueillir jusqu’à quatre personnes et était « self contained ». L’avantage de ce type de van est qu’il est censé être autonome (= avec eau et électricité inclus). Lors de la remise des clés, à la location, la compagnie nous a demandé de regarder une vidéo expliquant les différentes fonctionnalités du van. La vidéo était à la fois pas très claire, longue, et diffusée sous un ton humoristique assez raté… quand elle s’est arrêtée c’était à la fois un soulagement – car réellement pénible à regarder – et inquiétant car pas mal de choses nous avaient échappées… Finalement nous nous sommes familiarisées avec le van petit à petit ; surtout Agathe qui a conduit durant tout le séjour et qui a adoré cela. L’astuce est de garder en tête qu’il faut, comme en Australie ou en Grande-Bretagne, « serrer à gauche ».

Pour nous orienter, la société nous avait recommandé de télécharger l’appli Maps.me accessible même hors ligne. Nous nous sommes aperçues que cet outil sous-estime systématiquement les temps de trajet. C’était à chaque fois comme quand un Corse vous dit : « qu’il faut trente minutes pour aller à telle ville », mais qu’en réalité vous mettez deux heures… Eux en revanche mettent bien 30 minutes. Tout dépend si vous savez faire du rallye.

La plupart des routes que nous avons empruntées en Nouvelle-Zélande étaient très sinueuses. Parfois vertigineuses. Agathe a remarqué qu’elles ont même pour particularité de ne pas être « plates » mais souvent penchées vers le fossé. Mieux vaut avoir l’estomac bien accroché. La majorité des routes que nous avons utilisées s’apparentent à nos départementales. Nous avons testé une fois un « raccourci » sur une « gravel road ». Une route non goudronnée, pleine de gravier, au cœur d’une forêt de fougères arborescentes géantes… nous y avons croisé des cochons qui se baladaient en liberté à proximité d’une ferme abandonnée qui pourrait servir de décor dans un film d’horreur. Dépaysement garanti. Bref, je vous conseille d’éviter les routes secondaires.

L’inverse de « voyager léger »

Pour l’anecdote, nous nous sommes confrontées dès la première nuit aux règlementations néo-zélandaises en matière de stationnement de van. Cela faisait suite à un bon dîner dans un restaurant de la péninsule du Corromandel. Nous venions d’effectuer le premier réaménagement (laborieux) de notre van en chambre. Cette étape ressemblait d’ailleurs à ce moment-là à ce qu’on pourrait qualifier de « plan galère ». C’était la première fois que nous voyagions en van et si Maman a fait la prouesse de venir de France avec seulement une valise cabine pour deux semaines de voyage, avec Agathe nous avons vite encombré l’espace avec nos grosses valises.

Une fois la transformation du van accompli nous sommes parties à la recherche d’un lieu où dormir. La nuit est tombée rapidement et il faisait nuit noire. Nous avons croisé plusieurs endroits où il était indiqué que le stationnement des vans était interdit. Nous finissons par tomber sur un parking avec indiqué « 24h Parking, Pay here ». Il est alors 21H et nous payons pour pouvoir rester jusqu’à 9h du matin le lendemain.

A 6h du matin, un ranger débarque avec son gyrophare et s’approche de notre van – maman est déjà debout et nous réveille pour aller lui parler. Le monsieur nous informe que nous n’avions pas le droit de stationner là, que nous avons commis une infraction et qu’on va devoir payer 200 dollars… Il semble désolé pour nous et nous conseille de faire une réclamation. Nous avons insisté sur le fait que c’était notre première nuit, que nous serions plus vigilantes… mais il nous a alors précisé que quelqu’un l’avait appelé pour signaler notre présence. Attention donc à la délation ! Sur le coup, nous étions désabusées par cette nouvelle. Finalement, j’ai fait une réclamation et le service en question a été très compréhensif et a annulé l’amende. Cette anecdote aura au moins eu le mérite de nous rendre très vigilantes sur nos lieux de camping. Il existe en plus de nombreux sites accessibles gratuitement pour les vans de type « self contained ». En se renseignant bien, avec les données accessibles en ligne, il est possible de s’endormir avec une vue directe sur la mer et l’esprit tranquille.

Nous avons peu à peu appris à apprécier le concept du van. Nous étions toutes les trois novices et la liberté que procure ce moyen de déplacement est indéniable. Il permet une souplesse dans le parcours, une autonomie complète et renforce la convivialité – promiscuité oblige. Au départ, il nous aura demandé un peu d’organisation et d’adaptation mais nous avons fini par réellement en apprécier ses atouts et souhaitons à présent renouveler l’expérience.

Que mange-t-on en Nouvelle-Zélande ?

Et là vous vous dîtes « enfin une question pertinente !  » Et bien la réponse est que la nourriture y est très éclectique. Comme la plupart des pays marqués par l’immigration européenne et plus récemment asiatique, on retrouve dans les villes néo-zélandaises une gastronomie très diversifiée. Cela est tout particulièrement flagrant sur les marchés où la diversité s’exprime d’un stand à un autre de façon surprenante.

En terme de spécialité, nous avons évidemment goûté aux kiwis ! Le cadre doit très certainement jouer – mais ils y sont très bons.
On y mange aussi des fruits de mer extra frais. J’ai goûte à de délicieuses moules, dodues et très savoureuses à Auckland. Nous avons également testé un traditionnel fish and chips sur la péninsule du Corromandel au Shortland Warf. Un lieu sans prétention situé à Thames mais qui mérite une halte. La qualité du poisson était au rendez-vous ; le site vous propose de choisir le poisson tout juste pêché que vous souhaitez frire. La dégustation se fait ensuite face à la baie. Nous y étions à marée basse et le paysage semblait irréel.
La spécialité maori est le hangi (et non pas le haggis, la panse de brebis farcie – une délicieuse spécialité écossaise). Il s’agit d’un mode de cuisson surtout utilisé dans la région de Rotorua. Un peu comme le bougnat en Nouvelle-Calédonie, il se cuit dans la terre. Il faut donc creuser un trou dans le sol, déposer des braises et la cuisson dure ensuite environ 4 heures.

La Nouvelle-Zélande propose aussi un large panel de bières locales, de vins réputés et de très bons cafés, les baristas semblent d’ailleurs les rois du Latte Art (l’art de réaliser des formes avec la mousse du lait).

Comme nous avons voyagé en van, nous avons à plusieurs reprises fait nous-même nos repas. Il est facile de se procurer de bons produits sur les marchés comme en grande surface. Contrairement à ce que l’on croyait, les prix ne sont pas forcément plus chers qu’à Paris.

Quel temps fait-il en Nouvelle-Zélande ?

La météo est très variable. Difficile de prévoir à l’avance le temps qu’il fera. Mais une chose est sûre : le K-Way (épais) est un outil de base. Des chaussures de randonnée (imperméables) aussi. Nous avons rarement été gênées par le soleil… mais à part une randonnée que nous avons dû annuler, nous avons pu faire tout ce que nous souhaitions. L’instabilité du temps ajoute au charme du pays. Nous avons vu des ciels très tourmentés et menaçants ; finalement il s’agissait souvent de grosses averses. Régulièrement, il se forme aussi une légère brume, surtout sur les plages, au-dessus de la mer, qui vient parfaire le paysage et le rendre encore plus mystérieux.

Ce que j’ai tout particulièrement apprécié dans ce beau pays est l’omniprésence du dépaysement. Tout nous rappelle que nous sommes loin. Très loin. Même les arbres nous sont inconnus. Ce sentiment est à la fois ressourçant, la beauté est saisissante et a le pouvoir d’ouvrir nos perspectives. 

Cathedral Cove

Informations pratiques :

VAN

Compagnie : Juicy
Site internet : https://www.jucy.co.nz/
Coût : 850 euros avec l’option « assurance maximale » pour une semaine. Notre modèle était pour 4 personnes.

Le coût de la location est assez cher mais c’est le moyen idéal pour circuler dans ce pays. Il offre une vraie liberté et nous comptons renouveler l’expérience le jour où nous y retournerons.
Une navette gratuite rejoignant l’agence est organisée depuis et vers l’aéroport d’Auckland. Le comptoir de location n’étant pas (ou difficilement) accessible à pieds, sachez que cette option existe.
Conseil : Téléchargez le guide des campings. Attention à votre type de van!

Sachez également que si vous êtes très flexible au niveau de votre planning que l’agence propose des prix très attractifs aux voyageurs pouvant récupérer un van à un point A pour le ramener à un point B en un temps donné. Ils appellent cela la « relocation » et cela réduira fortement votre budget transport. Toutes les infos sont disponibles sur :
https://www.jucy.co.nz/jucy-deals/jucy-relocations/

HEBERGEMENTS

Nom : Naumi Auckland Airport
Adresse :153 Kirkbride Road, Mangere Auckland 2022, NZ
Site internet : https://naumihotels.com/aucklandairport/
Coût : 120 euros la nuit avec petit déjeuner (divin) inclus
Conseil : Réservez directement auprès de l’hôtel (c’est une logique que je recommande à chaque fois, notamment pour éviter les frais que payent les hôteliers aux plateforme type Booking) cela vous permettra en plus de bénéficier d’une navette gratuite depuis l’aéroport – en la réservant à l’avance.

Quand je travaillais dans le bush et que nous organisions notre roadtrip la perspective de la nuit dans cet hôtel me faisait littéralement rêver. Et je n’ai pas été déçue. Nous avons choisi cet hôtel pour ses nombreuses qualités et pour son emplacement : dans la zone aéroportuaire. Le lendemain matin nous devions retrouver notre maman après ses 24 heures de vol !
Cet hôtel est de type lifestyle. Il offre des chambres spacieuses, modernes et avec terrasse. Nous avions chacune un lit queen size… tous les articles de notre mini bar étaient gratuits. Dans le hall de l’hôtel – à la décoration très étudié – nous pouvions savourer à volonté du pop-corn (proposé dans une jolie guérite à l’ancienne). Nous avons finalement choisi de commander en room service notre dîner (pour ma part burger/frites/bière) que nous avons dégusté face à une série Netflix – le bonheur. Il y avait également une piscine extérieure, une salle de sport, des couloirs à la shining, et un petit déjeuner buffet très complet et de grande qualité. Je recommande.

Nom : Star Park Serviced Apartments
Adresse : 32 Swanson Street, 1010 Auckland, NZ
Site internet : http://www.starloyal.co.nz/

Cet appartement tout neuf avait une vue incroyable sur Auckland. Situé en plein cœur du CBD, très proche de la Sky Tower et du port il offre un confort maximal. Notre appartement comprenait deux chambres (chacune avec leur propre salle de bain et leur vue plongeante sur la ville), un salon, une cuisine ouverte, un balcon et une buanderie avec machines à laver et à sécher. C’était une façon de commencer notre séjour en beauté… avant de louer le van. Il s’agissait d’un appartement avec services hôteliers. Une piscine et une salle de sport étaient aussi à disposition.

RESTAURANTS

Nom : Thames Wholesale Fisheries
Adresse : Shortland Warf Queen Street, Thames 3500 NZ
Site internet : http://thamesfisheries.co.nz/
Pour un vrai fish & chips avec du poisson ultra frais. La baie du Corromandel est à deux pas.

Nom : Peeking Panda
Adresse : 1151 South Road, 4310 Oakura NZ
Site internet : https://www.facebook.com/pg/peekingpanda.oakura/posts/
Un petit restaurant chaleureux proposant une nourriture de type thaï excellente. Le concept est de commander plusieurs plats et de les partager. Les saveurs et la beauté de la présentation des plats (avec des fleurs comestibles) nous ont séduites.

Somewhere in New Zealand

N’hésitez pas à laisser un commentaire, ça se passe un peu plus bas 🙂

Share:
Reading time: 12 min
Carnet d'adresses, Voyages

De Fraser Island à Byron Bay : 10 jours sur la côte Est australienne

février 3, 2019 by Clémence Pas de commentaire

Je vous propose dans cet article de revenir sur le roadtrip que nous avons fait avec ma soeur, Agathe, en Australie. Vous y découvrirez tout d’abord l’île de Fraser Island en images ainsi que mes premières impressions de Brisbane, puis notre halte à Surfers Paradise et enfin la charmante station balnéaire de Byron Bay.
En fin d’article, un « carnet d’adresses » reprend notamment les différents hébergements que nous avons fait ; de l’auberge de jeunesse au boutique hôtel et les restaurants que nous avons testés.

K’Gari – Fraser Island

Baptisée K’Gari par les aborigènes, cette île est la plus grande île de sable du monde ! Elle s’étend sur 120 kilomètres de long et 20 kilomètres de large. Classée au patrimoine mondial de l’Unesco, elle offre des trésors multiples et surprenants.

Nous avons choisi de visiter cette île et d’organiser un roadtrip sur la côte Est de l’Australie car ma sœur avait gagné lors de notre séjour à Sydney un voyage de 3 jours/2 nuits sur ce site. Imaginez l’excitation à l’annonce de cette nouvelle…

Nous avons ainsi rejoint Fraser Island depuis Brisbane en bus Greyhound. La plupart des circuits nécessitent de passer la nuit précédant le voyage à Rainbow Beach. Le centre de cette ville balnéaire est petit mais offre tout ce dont un voyageur peut rêver – surtout s’il vient de passer quelques mois dans le bush. Je vous conseille vivement de goûter aux délicieuses glaces de chez « La crème de la crème ».  L’idéal étant ensuite de la déguster face à l’océan qui se trouve à deux pas. Une promenade est aménagée en front de mer. Pour accéder à l’océan il faut emprunter un escalier assez abrupt mais la récompense au bout mérite que l’on s’y engage. La plage de sable blanc s’étend à perte de vue. Il n’y a que nous deux ! L’endroit est assez sauvage et nous apprécions la tranquillité des lieux et la douceur qui s’en dégage.

NB : Une plage déserte en Australie signifie méfiance. Celle-ci n’était pas surveillée et la zone était dangereuse aussi bien pour les courants marins qui peuvent emporter les baigneurs au large, que pour la présence éventuelle de requins, de mini méduses mortelles et autres espèces qui font que j’apprécie grandement l’éloignement géographique que nous avons avec l’Australie.

Pour rejoindre Fraser Island depuis Rainbow Beach nous avons pris un ferry dont la traversée est très rapide. Ensuite nous nous sommes déplacées exclusivement en 4X4. Nous étions huit personnes par voiture. Sur l’île, la plage est la route principale ! Il n’y a pas de « vraies routes ». C’est incroyable comme situation ; le chauffeur doit surveiller en permanence l’océan que nous longeons et les vagues pouvant potentiellement être dangereuses pour la conduite. Nous croisons des 4×4 roulant à toute vitesse, comme s’il s’agissait d’une autoroute. Je ne parlerai pas d’écologie dans cet article…

On the road @Fraser Island
75 Mile Beach, Fraser Island

L’ambiance relève de celle d’une colonie de vacances. Le soir nous dormons en camping dans des tentes. Nous préparons nous-même notre repas et mangeons dans des gamelles en inox qu’on nous a distribué à l’arrivée. J’avoue que je n’avais pas relevé ces éléments en réservant. L’idée même de dormir dans une tente en Australie aurait été rédhibitoire quelques mois auparavant.

A l’arrivée notre guide nous a prévenu que nous verrions des dingos (chiens sauvages protégés sur l’île) et de très grosses araignées mais inoffensives baptisées Huntsman. Elles sont apparemment impressionnantes mais se nourrissent d’espèces encore pire donc les australiens tendent à les conserver chez eux en guise d’insecticide naturel… Finalement nous aurons « juste » vue un dingo – pas bien gros – sur la plage et un soir une grosse araignée. Elle était sur le chapeau d’une personne. Quelqu’un a dit « heuuuuu fais attention, tu as une grosse araignée sur ton chapeau ». Un petit peu comme dans La cité de la peur « heuuu Simon t’as un bout de pomme de terre sur la joue… » Il devait s’agir de quelqu’un d’extrêmement zen car – au lieu de partir dans une hystérie totale ou de se secouer violemment de tous les côtés – il a juste retiré lentement son chapeau et enlevé la bestiole avec délicatesse.
J’imagine qu’à l’exception de cette personne nous avons tous inspecté notre tente à la lampe torche avec attention avant d’aller nous coucher…

Photo de groupe, Fraser Island

En termes de visites, je vous propose de découvrir en images les sites que nous avons explorés – et que je vous conseille si vous souhaitez également venir à Fraser Island. N’hésitez pas à me poser vos questions si vous souhaitez plus d’informations sur ces lieux.

Lac McKenzie, Fraser Island
Lac Wabby, Fraser Island
SS Maheno – navire qui s’est échoué en 1935, Fraser Island
Champagne Pools, Fraser Island
Eli Creek – descente en bouée dans un courant d’eau douce, Fraser Island
Indian Head (nous avons vu des raies géantes depuis ce point de vue), Fraser Island

Visiter Fraser Island demande une certaine préparation. La visite peut s’effectuer comme nous l’avons fait via une agence ou de façon autonome. Les deux options présentent leurs propres avantages mais si vous comptez vous organiser par vos propres moyens je vous conseille vivement lors de la location de votre 4×4 d’accepter l’assurance maximale. Les conditions de conduite sont inédites et difficiles. Il faudra conduire principalement dans le sable – dont la texture est variable – et être globalement très vigilant. Notre organisateur était de bon conseil. Des consignes de sécurité nous avaient également été présentées la veille du départ pour Fraser Island.

Nous avons passé un agréable séjour sur cette île. La diversité et la beauté des sites méritent le voyage, tout particulièrement le lac McKenzie dont les couleurs et la transparence semblent irréelles. Seul bémol : le temps passé dans la voiture ; nous avons toujours tendance à sous estimer les temps de trajet…
Un conseil : Accordez-vous assez de temps sur place pour bien en profiter.

Brisbane

En arrivant à Brisbane, ma première impression était celle d’être dans « une ville modèle ». Très propre. Très jeune. Tout semble avoir été pensé pour s’y sentir bien. Brisbane se visite facilement à pieds et deux journées suffisent.

Brisbane, skyline

Comme à Sydney vous y trouverez de nombreux petits cafés, souvent dans un esprit de commerce équitable et d’une qualité toujours irréprochable.

Les cafés fleurissent partout à Brisbane, jusque sur les ponts !

Nous sommes allées plusieurs fois dans le quartier de South Bank, une version très améliorée de notre « Paris Plage ». Brisbane est située sur la côte mais ne se trouve pas face à l’océan. Un fleuve – du même nom « Brisbane River » – traverse la ville et South Bank correspond à une zone aménagée sur les quais. Une sorte d’Aquaboulevard en plein air et gratuit ! Il est en effet possible de se baigner dans plusieurs piscines, de se détendre sur le sable ou sur des transats… tout en ayant vue sur la skyline. Des espaces sont également très bien aménagés pour les enfants avec de nombreuses fontaines, jets d’eau, bassins peu profonds… Un lieu qui témoigne d’un bon esprit et d’une envie d’offrir à tous un lieu idéal de détente.

Southbank, Brisbane

Outre le jardin botanique, qui offre une belle parenthèse de verdure en cœur de ville, ne manquez pas de faire une promenade dans l’un des agréables marchés de Brisbane. Nous sommes allées à celui qui se tient tous les mercredis sur George Street (de 8h à 18h). Vous y trouverez des douceurs maisons, des jus de fruits frais, et plus globalement des saveurs du monde – à l’image de cette ville cosmopolite.

Carrot Cake du marché, dégusté au jardin botanique, Brisbane

Pour une halte shopping, dirigez -vous vers Queen Street. Cette rue piétonne est très agréable et bien aménagée. Un office de tourisme se trouve dans cette artère (au 167 Queen St), et vaut le détour – si vous avez la curiosité d’aller jusqu’au fond, vous pénétrerez dans un ancien théâtre de style gothique, le Regent Theatre, classé au patrimoine historique.

Le quartier de Fortitude Valley est quant à lui réputé pour sa vie nocturne et ses bars – selon le Guide du Routard. Situé à proximité de chinatown, ce quartier ne nous a cependant pas charmé ; l’ambiance festive n’était pas au rendez-vous et les restaurants semblaient désertés et basiques. Pour une ambiance bien plus divertissante préférez Southbank de nuit ; vous y trouverez de nombreux restaurants avec souvent des concerts live et des pubs (plutôt bobo) dans les artères parallèles.

Brisbane nous a plu pour l’atmosphère globale qui s’en dégage. Cette ville à taille humaine s’explore facilement à pieds et offre aux visiteurs de nombreuses alternatives gratuites (notamment un système de navettes fluviales). Comme la plupart des grandes villes australiennes, ce n’est pas pour son authenticité qu’elle s’apprécie mais pour sa qualité de vie.

Surfers Paradise

Sur la Gold Coast, Surfers Paradise est souvent comparé à Miami pour son côté « bling bling ». Cette ville répond en effet à l’image caricaturée que l’on peut avoir du spot de surf australien. Nous y sommes restées juste une journée ; un temps suffisant pour profiter de la plage et se promener dans le centre-ville. Cette station a pour particularité de compter un grand nombre de grattes ciel situés face à l’océan. L’ambiance est décontractée. Sur la plage certains s’adonnent à la musculation, au jogging ou au surf.

Plage de Surfers Paradise

Dans cette culture du paraître mieux vaut s’amuser du lieu et se prendre au jeu, plutôt que de le juger au risque de rendre cette station méprisable. Nous avons ainsi grandement apprécié la plage. Quant au centre-ville, il est celui d’une station balnéaire classique, avec son lot de boutiques en tous genres. Nous avons été étonnées par la hauteur vertigineuse des immeubles d’habitation (et de leurs balcons) et par l’ambiance festive qui s’est répandue tout au long de cette journée. Le soir nous avons dîné chez Vapiano, un restaurant qui mérite à lui seul une halte à Surfers Paradise. Découvrez pourquoi en fin d’article dans la rubrique « carnet d’adresses ».

Byron Bay

Petit coup de cœur pour Byron Bay. Nous y étions le jour de l’anniversaire d’Agathe et y avons passé une nuit – dans un boutique hôtel au style japonais à retrouver également dans la rubrique « carnet d’adresses » au terme de cet article.

A proximité du centre, la promenade vers le phare du Cap Byron est un incontournable. Cette balade relativement facile offre de magnifiques points de vue sur la baie. En fonction de la saison (de juin à octobre) , il est possible de voir migrer des baleines à bosse depuis ce circuit.
Les paysages sont par ailleurs diversifiés ; avec une alternance de passages par la côte, par une forêt humide, et la balade se termine par la plage… Le bleu de l’océan et du ciel semble artificiel tend il se démarque de ce à quoi nous sommes habituées.
Nb : Attention, de nombreuses marches sont à prévoir – mais en valent la peine !

Les petites rues du centre-ville proposent de nombreuses boutiques indépendantes mais aussi de grandes enseignes prisées par les surfers – et ceux qui adhèrent juste à leur look. Petit bémol concernant le centre : il est embouteillé quasiment en permanence. Le lieu a été très mal pensé. On dirait que cette ville s’est construite sur une route que tout le monde doit emprunter, même ceux qui ne comptent pas s’arrêter à Byron. La station est sans doute aussi victime de son succès.

Le soir l’ambiance est très festive. La population, jeune, se retrouve dans une série de bars et de boîtes souvent bondés. Le front de mer est également très vivant en journée comme de nuit et toujours sans animosité. Dans les années 1970, des groupes hippies ont insufflé à Byron Bay son identité marquée notamment par un côté artistique, un mode de vie alternatif et une culture du surf. On en perçoit encore aujourd’hui le côté branché et des ondes positives .

Ces dix jours sur la côte Est Australienne étaient une belle récompense après nos plus ou moins durs mois de labeur dans le bush. Ce séjour était placé sous le signe de la découverte, de la douceur de vivre et de la sororité.

CARNET D’ADRESSES

HÉBERGEMENTS

BRISBANE
Nous avons séjourné deux fois à Brisbane et avons pu tester deux auberges de jeunesse.
Base Brisbane Uptown est très bien située pour sa proximité avec la station Greyhound. Nous étions à trois minutes à pieds de la gare routière. L’auberge était propre. Elle offre à chaque étage des coins de repos et comprend une cuisine partagée moderne et bien équipée.
Nom : Base Brisbane Uptown
Prix d’une nuit par personne : 23$
Site web : https://www.stayatbase.com/hostels/base-backpackers-brisbane/

La deuxième auberge, baptisée Nomads World, se situe en plein centre-ville, face à la station de métro « Central » et son emplacement permet de se déplacer exclusivement à pieds. Le bâtiment est classé aux Monuments Historiques et les chambres ont conservé leur charme d’origine. L’ascenseur est également ancien – il faut manuellement ouvrir une grille et faire coulisser une lourde porte pour y entrer… quand vous voyagez avec de gros bagages vous êtes moins regardant sur la sécurité de l’ascenseur, le principal étant qu’il y en ait un ! L’auberge comprend une cuisine très bien équipée (nous avons d’ailleurs été étonnées par la beauté de la vaisselle pour une auberge), une laverie et des couloirs à la « Shining »…
Nom : Nomads World
Prix d’une nuit par personne : 21$
Site web : https://nomadsworld.com/australia/nomads-brisbane/

BYRON BAY
A Byron Bay nous nous sommes offert une parenthèse hors du temps. Nous y étions le jour de l’anniversaire d’Agathe et avons séjourné à l’Azabu Boutique Accomodation. Cet hôtel est une invitation au bien-être. L’ambiance est japonisante ; les chambres sont soigneusement aménagées et ouvrent sur une terrasse privée donnant sur une végétation luxuriante. L’établissement comprend une piscine, un jacuzzi, un petit sauna extérieur (pour deux personnes) et une salle de massages. Le petit-déjeuner peut être servi en chambre sur la terrasse – et est délicieux. Un très bel endroit que je vous recommande aussi bien pour l’accueil chaleureux de son propriétaire que pour le confort des chambres et le bien-être général qui règne dans l’ensemble de l’établissement.
Nom : Azabu Boutique Accomodation
Prix d’une chambre pour deux : 200$
Site web : http://azabu.com.au/

  • Azabu Boutique hotel

RAINBOW BEACH
Nous avons dormi à Dingos Rainbow Beach Hostel. Cette auberge de jeunesse a l’avantage d’être située face à l’arrêt du Greyhound et à environ trois minutes à pieds du centre-ville et de la plage. Notre chambre, avec salle de bain privative, était basique mais les parties communes bien aménagées. Le site comprend deux piscines, deux bars, plusieurs zones de détente avec hamacs et deux cuisines.
Nom : Dingos Rainbow Beach Hostel
Prix d’une nuit par personne : 26$
Site web : http://www.dingosresort.com/

SURFERS PARADISE
C’est dans une chambre d’hôte que nous avons choisi de dormir. Garry, le propriétaire, était très chaleureux et a tout fait pour que l’on se sente comme à la maison. La chambre était confortable. La décoration de la maison est surprenante mais tout est extrêmement propre. La maison est bien située ; elle se trouve à une dizaine de minutes à pieds du centre et de la plage. Une place de parking est proposée gratuitement.
Nom : Chevron Island Jewel 2
Prix d’une nuit par personne : 32$
Site web : http://chevron-island-jewel-2.queenslandhotels.net/en/ (il n’existe pas de site pour une réservation en direct)

Chevron Island Jewel 2

RESTAURANTS

BRISBANE
Le poulet de chez Nando’s nous a séduites au point d’y manger à deux reprises. Nous avons découvert qu’il s’agissait d’un restaurant de chaîne car nous avons pu y retourner (une troisième fois…) en Nouvelle-Zélande. Situé dans le quartier de Southbank, cette adresse propose des plats à base de poulet grillé épicé selon vos goûts ainsi que des salades et des burgers accompagnés de frites, de coleslaw ou de salade. Les prix sont raisonnables et la qualité au rendez-vous.
Nom : Nando’s
Adresse : 153 Stanley Street, Southbank, 4101
Site web : https://www.nandos.com.au/

RAINBOW BEACH
La « Crème de la Crème » est un glacier de qualité situé à deux pas de la plage de Rainbow Beach. Les parfums y sont savoureux et faits maison. Nom : La Crème de la crème
Adresse : 1 Rainbow Beach Road, Rainbow Beach Queensland 4581

SURFERS PARADISE
Surfers Paradise mérite que l’on s’y arrête ne serait-ce que pour Vapiano ; une délicieuse adresse de pâtes et de pizzas. J’ai testé la pizza à l’huile de truffe, comprenant également jambon fumé, champignons, mozzarella, parmesan et crème – un délice d’une grande finesse. L’établissement propose également d’excellents cocktails concoctés avec minutie et savoir-faire. Nous affirmons toutes les deux y avoir gouté le meilleur Gin Tonic (pour Agathe) et Mojito (pour ma part) « de tous les temps ».
Nom : Vapiano
Adresse : Soul Boardwalk, Cavill Avenue, Surfers Paradise
Site web : https://vapiano.com.au/restaurants/gold-coast/

  • Vapiano

TRANSPORTS

BUS
Nous avons pris un bus de la compagnie Greyhound pour rejoindre Rainbow Beach depuis Brisbane. Le réseau de cette société est – comme aux Etats-Unis – très développé. C’est un bon moyen de voyager de façon économique et de profiter pleinement du paysage… Ces bus sont confortables et équipés de prises USB et du wifi – le grand luxe. Des tarifs très attractifs sont proposés en « early bird » – en réservant au plus tôt et des pass intéressants sont disponibles par zone géographiques.
Nom de la compagnie : Greyhound
Prix du billet Brisbane – Rainbow Beach par personne, aller/retour : 100$
Site web : https://www.greyhound.com.au/

LOCATION DE VOITURE
Pour plus d’indépendance nous avons ensuite loué une voiture depuis Brisbane via l’agence Hertz. Après des recherches en ligne et pour des raisons de logistique, le plus économique était de récupérer la voiture depuis l’agence Hertz située à Hendra en proche périphérie de Brisbane (et facilement accessible en bus depuis le centre-ville de Brisbane) et nous l’avons ensuite laissé à l’aéroport. Si vous n’êtes pas habitué à rouler à gauche, je vous conseille de prendre une assurance; elle a le mérite de libérer en partie l’esprit du conducteur…
Nom de l’agence : Hendra Downtown sur Nudgee Road
Coût pour une voiture (modèle Hyundai Elantra) pour trois jours avec option retour dans un autre lieu (à l’aéroport de Brisbane) : 160$ avec assurance maximale inclue.
Pour se rendre à cette agence depuis le centre-ville de Brisbane : Prendre le bus 301 sur Adelaid street à l’arrêt 47. Descendre à l’arrêt Gerler Road sur Dorames Street, stop 36/37 Hendra. Le trajet dure environ 30 minutes et coûte 3,25$.
Site web : https://www.hertz.com.au/

Outils de base @Surfers Paradise

N’hésitez pas à laisser un commentaire, ça se passe un peu plus bas 🙂

Share:
Reading time: 17 min
Carnet d'adresses, Voyages

Uluru : Saisir l’instant

janvier 14, 2019 by Clémence 4 commentaires

Le jour tant attendu est arrivé. Après cinq mois passés dans le désert australien, nous quittons le bush pour de nouvelles aventures. Avant cela, de nouveaux au revoir difficiles nous attendaient avec les personnes avec qui nous avons partagé notre quotidien en continu et tissé des liens forts. Un dernier au revoir au majestueux Mont Sonder s’imposait ainsi qu’aux Gorges Glen Helen.

Mont Sonder

C’est en revanche un soulagement de pouvoir quitter toutes les bestioles que nous avons dû côtoyer ! Bye Bye la mixture Koh Lanta-Fort Boyard ! J’ai d’ailleurs eu la musique « Such a perfect day » dans la tête durant tout le dernier jour. Pour l’anecdote, Agathe a vu un scorpion (je n’avais même pas pensé à l’éventualité de leur existence ici) et la veille des travailleurs ont croisé trois serpents (dont deux « gros » le terme est mauvais quand il est employé par un australien, car tout est gros par défaut ici) à environ vingt mètres à peine de nos chambres… Certaines choses ne nous manqueront pas. J’en profite d’ailleurs pour partager une information que je me suis bien gardée de divulguer : nous n’avions jamais été aussi proches de serpents qui comptent parmi les plus venimeux au monde ! Un de ces charmants reptiles a la capacité de tuer quelqu’un en moins de 8 minutes. Apparemment ils vivent dans les East McDonnell National Park. Nous étions dans les West McDonnell ! Aucune barrière entre les deux. Aucun hôpital à proximité… On nous avait dit que si nous nous faisions mordre l’idéal est de s’allonger et d’attendre. Bref, je suis contente de rejoindre un environnement moins « hostile » même si le bush présente finalement aussi de nombreux atouts.

Afin de conclure en beauté ce séjour hors du commun, nous sommes allées voir l’Uluru. Avant de venir en Australie, nous l’avions vu en photo lors d’une exposition sur les grilles du jardin du Luxembourg à Paris et nous nous disions que nous le verrions « en vrai » d’ici peu. C’est à présent chose faite !

J’avais peur d’être déçue car toutes les personnes qui l’ont vu nous en ont dit que du bien. Je ne vais que pouvoir aller dans ce sens. Cet endroit est magique et plus imposant que je ne l’imaginais.

Au pied de l’Uluru ; la taille des arbres donne un apperçu de l’immensité de la roche.

L’Uluru est un inselberg de 348 mètres de haut. Nous en voyons qu’une « petite » partie (un peu comme un iceberg) car il continue en profondeur sur six kilomètres ! Ce site est sacré pour les aborigènes et classé au patrimoine mondial de l’Unesco. En plus de sa beauté naturelle exceptionnelle, il témoigne à de nombreux endroits de croyances aborigènes. C’est en fait un concentré de culture.

Nous sommes parties avec la société Emu Run (principalement car nous bénéficions d’une remise grâce à notre travail). Je n’ai pas l’habitude de voyager en groupe mais cette option nous paraissait cette fois la plus appropriée car nous souhaitions y consacrer seulement une journée. Une navette est ainsi venue nous récupérer à notre auberge à 6h du matin. Il faut compter environ 5h-5h30 de trajet (aller) depuis Alice Springs avec plusieurs arrêts en route. Nous avons pu voir un magnifique et gigantesque lac salé et le « fooluru » ; surnommé ainsi car n’importe quel touriste peut s’y méprendre et croire que le gros rocher au loin est l’Uluru.

Lac salé sur la route de l’Uluru
« Fooluru » le faux Uluru

Notre excursion prévoyait la visite de Kata Tjuta. Un site également sacré pour les aborigènes. Dans leur culture, seuls les hommes peuvent y accéder – d’autres sites sont uniquement accessibles aux femmes.

Kata Tjuta

Nous avons fait une petite marche vers des gorges. Le panorama était exceptionnel. Le bush est ici très plat et nous pouvions voir le désert à perte de vue. Il faisait environ 35 degrés et quelques petits nuages ajoutaient du charme au lieu. Nous avons eu jusqu’à 43 degrés à Glen Helen donc cette chaleur était relativement supportable.

Les gorges de Kata Tjuta

Nous avons ensuite visité un centre culturel implanté dans le parc naturel. Cette visite était un vrai plus et permet d’en apprendre davantage sur la culture aborigène et sur leur philosophie de vie. La plupart des explications sont traduites en français et la scénographie rend le lieu d’autant plus intéressant. Globalement, ce centre insiste sur la nécessité de préserver et de respecter l’Uluru. Il présente ses significations pour les aborigènes mais aussi sa mise en tourisme (dès 1948), sa biodiversité, et la prise de conscience qui s’est effectuée ces dernières années grâce à un travail de collaboration et de transfert de connaissances entre des populations aborigènes et des scientifiques.

Deux galeries d’art sont également présentes et permettent d’observer en direct le talent de peintres aborigènes et d’acheter des peintures uniques. Nous avons cependant attendu le coucher de soleil pour faire des affaires en achetant des peintures sans intermédiaire, directement auprès des peintres.

Après cette visite nous nous sommes dirigés vers l’Uluru. Nous ne pensions pas pouvoir autant nous en rapprocher. Vu que ce « pretty big rock » comme disait notre guide n’est absolument pas lisse, il est possible par endroit de se sentir « à l’intérieur », d’être entouré par cet énorme monolithique. Des grottes (sacrées) couvertes par endroit de peintures sont à visiter ainsi qu’un « water hole » joli point d’eau. Nous étions accompagnées d’un guide et c’était un atout indéniable pour comprendre la signification de ce que nous voyions et pour connaître certaines des histoires liées au site.

Peintures aborigènes dans une grotte – Uluru
Water Hole

La cerise sur le gâteau fut le coucher de soleil. Un barbecue était organisé et nous avons pu trinquer face à ce magnifique panorama. Les couleurs du rocher évoluent en fonction de la luminosité…

Il nous restait ensuite environ cinq heures de route pour revenir à Alice Springs. Le chauffeur nous a prévenu : « A partir de maintenant je vais rouler au milieu de la route. Ce n’est pas parce que je suis ivre, c’est par sécurité, à cause des animaux pouvant traverser la route ». A plusieurs reprises le car a freiné d’un seul coup mais nous sommes revenues à destination sans encombre. Il s’agissait de notre dernière nuit dans le bush. Le ciel était d’un noir profond et scintillait de toutes ces étoiles.
It was such a perfect day…  

Uluru
Infos pratiques :

Société qui organisait le tour : Emu Run
Temps de trajet : Environ 6h aller, 6h retour
Prix : 120 euros par personne

Logement à Alice Springs :

Jump Inn Budget Accommodation.  27$ la nuit en dortoir pour quatre personnes avec salle de bain privative et petit déjeuner inclus. Située à environ 10 minutes à pieds de Todd Mall – l’artère centrale – cette auberge était très propre. Les chambres ont récemment été rénovées. Le soir nous avons assisté à un concert de musique live. Le bar propose une belle carte de bières du monde entier ! Fréquentée par des voyageurs âgés en moyenne de 25-35 ans, l’ambiance était conviviale sans être excessivement bruyante. Je recommande.


Restaurant testés à Alice Springs :
  • The Diplomate : Situé en centre-ville, ce restaurant propose des assiettes généreuses dans une ambiance qui nous rappelle l’endroit où nous sommes… On aurait dit une caricature du fin fond du Kansas.
  • Piccolo : Implanté sur Todd Mall, l’artère principale, ce restaurant offre une cuisine qui se veut saine, à base d’ingrédients de qualité. Les cafés et les jus maisons sont également très bons. Il est possible d’y commander toute la journée un petit déjeuner.

NB : Escalader l’Uluru est interdit et perçu comme une violation pour les aborigènes.

Panneau au pied de l’Uluru avec l’interdiction d’y grimper indiquée en plusieurs langues.

Une question ? Un commentaire ? N’hésitez pas, ça se passe un peu plus bas ! 🙂

Share:
Reading time: 7 min
Portrait, Voyages

Lloyd, héritier du « temps de la création »

décembre 27, 2018 by Clémence 4 commentaires

Lloyd, propriétaire des Gorges Glen Helen nous fait partager sa vision du territoire et sa conception du bush.

Depuis quand es-tu le propriétaire de ce territoire ?

« Cette terre est transmise de génération en génération. De père en fils. Elle vient des pères de mon grand-père et a toujours appartenu à ma famille. Elle reste dans le même « skin group » et ce depuis le temps de la création. »

Que penses-tu du tourisme qui s’opère désormais sur cette terre ?

« D’une certaine manière, c’est une bonne chose. De nombreux membres de ma famille travaillent ici. »

Existe-t-il des légendes liées au territoire ?

« Oui. Cette partie du monde est liée à la Lune et à sa création. A l’origine, ce territoire s’appelle Yapalpa ; un nom lié à cet astre. »

Tu m’as confié être le chef d’une tribu, peux-tu nous expliquer en quoi consiste ton rôle ?

« Je suis le chef de mon propre clan : Talba. Ce groupe comprend des anciens, des frères et des sœurs.
La négociation fait partie de mon rôle. Je dois trouver un terrain d’entente entre les familles et veiller à maintenir la paix. »

Peux-tu nous expliquer ce que signifie « to go walkabout » ?

« Pas de frontière à franchir. La liberté. Il est possible de partir plusieurs fois dans sa vie pendant quelques semaines ou quelques mois dans le bush. Cela permet ensuite de revenir apaisé. »

“No boundaries to be crossed. Freedom.”

Es-tu déjà allé à l’étranger ?

« Je suis allé en Papouasie Nouvelle Guinée, mais je préfère rester en Australie. »

As-tu une destination où tu voudrais aller ?

« Non pas vraiment. »

Quel est ton repas préféré ?

« J’aime la viande telle que le kangourou. »

Quelles sont tes activités préférées dans le bush ?

« Le fait de vivre librement. De pouvoir être soi-même et de se laisser porter. »

“Living free. Being yourself and go with the flow.”

Qu’est-ce que tu apprécies le plus dans cet environnement ?

« L’air frais et le climat. J’aime la chaleur. »

As-tu une philosophie de vie ?

« Vis ta vie au jour le jour. »

Des questions ? Un commentaire ? Ca se passe un peu plus bas ! 🙂

Share:
Reading time: 1 min
Carnet d'adresses, Voyages

Kyoto – To Do

novembre 11, 2018 by Clémence Pas de commentaire

Kyoto est une ville surprenante. L’ancienne capitale du Japon offre une concentration de sites historiques. L’atmosphère globale qui s’en dégage est unique et inoubliable. Cette « destination bien-être » mêle harmonieusement histoire, culture, tradition, sources chaudes naturelles et bien-sûr saveurs.

La carte interactive ci-dessous regroupe une sélection des différents lieux que j’ai visité et que je vous recommande lors de votre prochain séjour à Kyoto. N’hésitez pas à zoomer et à cliquer sur les icônes pour accéder au descriptif !

Une question ? Un commentaire ? Ça se passe un peu plus bas ! 🙂

Share:
Reading time: 1 min
Voyages

Voyage vers un autre univers : le Japon

octobre 21, 2018 by Clémence Pas de commentaire

C’est bien depuis l’Australie que je rédige cet article. Pour mes trente ans ma famille et mes amis (encore un grand merci à tous et à toutes, notamment à Fatou et Agathe) m’ont offert un magnifique voyage à Tokyo et Kyoto. C’était en février-mars cette année, et j’avais très envie de vous faire partager cette expérience récente. Je vais vous proposer deux articles sur le Japon ; un premier sur les impressions et les anecdotes vécues et un autre sur les « TO DO » à Tokyo et Kyoto.

Japon – Premières Impressions

J’ai embarqué pour Tokyo le 19 février avec la compagnie ANA (All Nippon Airways) l’Air France japonais mais en mieux. Je vous la recommande car le trajet était une expérience en soi. L’avion était très moderne. Plusieurs menus étaient proposés et très bons. Le service impeccable ; avec même la petite serviette chaude distribuée avant chaque repas. Il y avait aussi des hublots avec un système digital pour atténuer la luminosité et un choix de film qui relevait presque de Netflix… bref, un bonheur à l’aller comme au retour.

A l’arrivée, rendez-vous avec Mari, mon amie japonaise qui vit à Kyoto et qui m’a accompagné tout au long de ce voyage. En plus de pouvoir partager ensemble des moments uniques et inoubliables, elle a grandement facilité le séjour. C’était ma boussole, mon interprète mais aussi celle qui m’a permis d’éviter de faire trop de boulettes…

Si un voyage mérite souvent que l’on s’intéresse au préalable aux us et coutumes de la destination, j’estimais que pour le Japon c’était indispensable. J’avais donc lu toute une série de guides et même appris des phrases et du vocabulaire pour me débrouiller au cas où et faire quelques efforts sur place – j’étais sure que les japonais allaient y être sensibles et j’avais vu juste !

Ofuro no jikan desu !

“C’est l’heure du bain!” Voilà une des phrases que j’avais apprise en découvrant avec bonheur qu’il existe à Kyoto – et un peu partout au Japon – des sources chaudes naturelles. Avec Mari, nous avons ainsi passé une nuit dans un « onsen » (baptisé Kyoto Ranzan) une auberge traditionnelle.

Nous avons dormi sur des tatamis, fait des origamis, bu du saké pétillant (une super découverte), dégusté du thé, pris notre dîner en kimono, et nous sommes baignées dans la source thermale de l’auberge… Bref, la totale !

Notre chambre, onsen, Kyoto

Tatami, Kyoto

Une vraie parenthèse hors du temps. Le site était en plus fréquenté uniquement par des japonais. Je n’étais pas très couleur locale, et c’était plaisant. Pour l’anecdote, je portais des tresses à ce moment-là et une dame âgée a voulu toucher mes cheveux… c’est arrivé à plusieurs reprises au cours du séjour. Beaucoup ont une curiosité pour les étrangers au sens positif ; un intérêt.

Dans cette auberge tout le monde portait un kimono. Je mets le mien, un peu comme un peignoir, contente, avec le sentiment d’être déguisée mais satisfaite du résultat. En me regardant Mari me dit qu’il faut inverser la façon dont je l’ai fermé… mettre le côté droit par-dessus le côté gauche (ou inversement)… Je me permets de lui demander si c’est vraiment important… Réponse : « Oui, dans ce sens-là c’est pour les morts. » Réponse validée et acceptée. Je me suis pliée aux règles manu militari. Dans ce genre de situation on se rend compte du privilège que c’est d’être accompagnée de locaux ; entre français je suis sûre que chacun aurait fermé le kimono à sa sauce et en aurait été satisfait tout en offensant tout le monde autour sans s’en rendre compte.

Autre léger détail qui m’avait échappé : je n’avais pas lu dans mes guides qu’au Japon il faut se baigner nu dans ces fameuses sources… Les espaces sont divisés Hommes/Femmes mais quand même ! Mari a vraiment était sympa de bien vouloir y aller (c’était la première fois pour elle aussi) tout en sachant ce qui l’attendait. Inversement, je l’aurais convaincu de faire autre chose !

Sur le chemin des bains…

Il y a évidemment un cheminement à suivre. La première étape étant la moins agréable : TOUT laisser dans un casier. Un peu comme dans un cauchemar où on se retrouve tout nu « devant tout le monde »… Ensuite, faire sa toilette « en public » au moyen d’une douche que l’on prend sur des espèces de tabourets très bas avec tous les articles de toilette mis à disposition. La configuration du lieu me faisait penser à un salon de coiffure : chacun se frotte assis, côte à côte avec en prime un miroir face à soi. Une fois qu’on est tout propre il faut alors se lever – nouvelle étape des plus agréables – et entrer (rapidement) dans l’eau. Heureusement, toutes ces étapes valent le coup. Le bain en lui-même était un pur plaisir. Sa chaleur enveloppante procure un bien-être sans égal. Comme un cocon dont on n’a pas envie de sortir… Surtout quand on sait qu’il faudra repasser par toutes ces étapes à poil ! Deux éléments positifs : premièrement nous étions seulement avec deux autres dames (âgées de surcroît) et deuxièmement je ne portais pas mes lunettes – j’ai vu le décor façon Picasso…

Tokyo

Tokyo

La principale chose à laquelle je m’attendais à Tokyo était la foule. Or, c’est vrai dans certains quartiers et à certaines heures mais ce n’est finalement pas ce qui m’aura le plus marqué (j’ai trouvé Londres bien pire en la matière…).

J’ai tout d’abord été surprise par l’immensité de la ville (apparemment 20 fois Paris !) et les nombreux ponts qui la sillonnent. Depuis l’aéroport, à l’arrivée, j’avais l’impression d’être dans le manège de Peter Pan à Disney et de survoler la ville ! C’était magique. Avec en plus le décalage horaire, la joie d’être au Japon et l’excitation à l’idée de retrouver Mari, j’étais dans un état second.

Tokyo

Tokyo offre aussi de très nombreuses facettes. Passer d’un quartier à un autre donne souvent l’impression de changer de ville. L’architecture varie beaucoup. La capitale comprend aussi de nombreux parcs qui permettent de s’isoler de la ville et de se détendre. Ces espaces sont souvent bien conçus et propices au ressourcement tout en étant pourtant au cœur de Tokyo ! Nous avons ainsi dégusté un thé dans un salon de thé traditionnel situé au cœur d’un parc tokyoïte, avec une ambiance ultra zen.

L’heure du thé à Tokyo

 

Pavillon vu de l’extérieur, au coeur de Tokyo

Kyoto

Fushimi Inari, Kyoto

Kyoto se distingue de Tokyo en de nombreux points. L’ancienne capitale japonaise est synonyme d’Histoire.  Elle a conservé une architecture authentique, avec des maisons souvent construites en bois et en taule – qui sont là depuis des lustres. J’ai également été étonnée par le nombre considérable de temples souvent gigantesques que l’on découvre à la dernière minute, au détour d’une rue. Ils sont surprenants par leur architecture et leur taille. Les japonais aiment s’y recueillir. Il y a évidemment une marche à suivre :

1 – Se purifier avec de l’encens à l’entrée du temple, se laver les mains et faire semblant de se rincer la bouche (tout le monde utilise les mêmes coupelles – vive les microbes au pays de la propreté).
2 – Se diriger vers le temple et respecter la queue
3 – Mettre une pièce avec respect dans la fente dédiée – Mari trouvait impoli de la balancer (même si c’était tentant pour un non initié…)
4 – S’incliner
5 – Taper dans ses mains deux fois
6 – Prier
7 – S’incliner de nouveau.
8 – Trouver un autre temple, et recommencer. Vu le nombre de temple à Kyoto, on devient vite expert.

Kyoto

Cette ville m’a également semblé plus calme que Tokyo, plus tournée vers la spiritualité et l’authenticité. Je reviendrai sur les différents lieux qui m’ont beaucoup plu dans un prochain article. 

De l’art du « pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer » : le Japon, en résumé

La propreté est un élément qui m’a marqué : C’est vrai que c’est propre. Mais je crois aussi que c’est chez nous que tout est particulièrement sale ! On dirait que le port du masque chirurgical est quasiment devenu la norme – ça fait presque peur. Dès l’arrivée à l’aéroport, un comité d’accueil était là pour les formalités douanières et les trois quart portaient ce masque. Idem dans les transports, au supermarché, les rues et ce quel que soit l’âge (j’ai même vu des gens se faire un selfie avec). J’ai également testé les fameuses toilettes avec jets nettoyants intégrés. Ce qui m’a encore plus étonné, c’est que chez eux il peut exister juste au-dessus de leurs toilettes un robinet qui coule lorsque l’on tire la chasse pour remplir la cuvette et qui permet de se nettoyer les mains sans gâcher l’eau puisqu’elle resservira dans la cuvette. Épatant !

La sécurité : Enfin un pays où l’on peut se promener sans jamais être dérangé ! C’est incroyable. Ils ont même pour habitude au restaurant de laisser dans un panier posé par terre et dans leur dos, tous leurs effets personnels. De sorte que l’on n’a jamais un œil dessus… Je n’étais pas fan du concept mais je comprends avec cette logique qu’ils soient une cible facile quand ils arrivent à Paris…

La nourriture : On passe aux choses sérieuses. Dès le premier soir, Mari et son amie Mariko m’ont invité dans un très bon restaurant spécialisé dans les makis/sushis ultras frais… Les chefs préparent leurs mets au milieu de la salle, ils sont entourés d’un tapis roulant où ils déposent les makis que nous dégustons.

Premier soir, Tokyo

Mari m’a alors demandé s’il y avait des choses que je ne mangeais pas. Je me suis souvenue qu’elle m’avait dit, des années auparavant que la spécialité locale chez elle est le cheval cru. J’ai donc dit qu’à part ça, je mangeais de tout. Grave erreur… « Je mange de tout » est une phrase valable en France, voire en Europe mais risquée au-delà ! J’ai rapidement compris. Elle a voulu que je goûte un maki ; son préféré.

Makis coupables

Il avait le goût de l’odeur de la levure de boulanger (un goût de pourri) et la texture d’un gombo caoutchouteux – immangeable ! Il s’agissait d’haricots fermentés. Je ne m’étais pas méfiée.  Cela m’est arrivée à plusieurs reprises au cours du séjour ; jusque dans l’avion du retour ! Je ne visais jamais juste quant à ce que c’était ! Du chocolat ? Non, de la pâte de haricots rouges (dans des pâtisseries matinales), une omelette = chaude et salée ? Non, froide et sucrée ! C’était à chaque fois comme une surprise dont on n’a pas toujours envie. Finalement, Mari a fini par dire que j’étais difficile avec la nourriture. Je précise que de son côté elle ne rechigne pas à manger une glace saveur oignon…

Les gens : J’ai vraiment eu l’impression de plonger au cœur d’un autre monde. Il y avait très peu d’étrangers, sans doute car je n’y suis pas allée pendant la saison touristique. La population m’a marqué sur plusieurs points : leur respect du silence dans les transports. On a pris le métro à l’heure de pointe à plusieurs reprises à Tokyo et à chaque fois le silence était total. En fermant les yeux, j’aurais pu croire qu’il n’y avait personne autour de nous. J’ai demandé à Mari si on avait le droit de parler. Elle m’a répondu : « oui, mais pas fort. » J’ai compris qu’il valait mieux se taire.

Par ailleurs, avant de venir dans ce pays, je croyais que les japonais étaient très polis. En fait, je ne suis pas sure que leur comportement relève de la politesse – ils ne sont pas galants par exemple. Ils sont en revanche très serviables. De manière générale, nous avons toujours échangé avec des personnes accueillantes. Le service est soigné voire impeccable dans les moindres détails.

J’ai eu l’impression qu’au quotidien tout le monde avait ici tendance à respecter des règles, mais que la bienveillance ne venait pas forcément d’elle-même et le résultat est différent. C’est peut être aussi la ville qui veut ça. En apparence c’est en tout cas plus civilisé et très appréciable le temps d’un séjour.

Queue sur le quai avant d’entrer dans le métro… on est loin de Châtelet !

En termes de langue ; même si à Tokyo, la plupart des panneaux dans les transports sont traduits en anglais, le reste est bien en japonais, notamment au restaurant. J’avoue que j’ai eu un bug en voyant pour la première fois leur plan de métro…

Plan de métro de Tokyo

Et le menu dans un bar à saké

Menu dans un bar à saké

Autant dire que dans certains cas l’usage du pifomètre est de mise…

Quant à l’orientation : je ne comprends toujours pas le concept d’avoir développé une ville si grande sans numéro de rues ! Les japonais sont les pros du « Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer ? ». C’est vrai pour leur langue, leur cuisine, leur façon de penser, de se comporter ou encore leur cérémonie du thé (tu te tiens comme ceci, ensuite tu t’inclines tant de fois, puis tu tournes ton bol dans ce sens et enfin tu aspires en faisant ce son…). Ils s’imposent une rigueur au quotidien. Pas étonnant que certains pètent les plombs !

Venir au Japon m’aura permis de remettre parfois en question notre propre mode de penser. De voir les choses sous un angle différent et auquel je n’aurai jamais pensé. Ils ont une autre logique. Leur façon de vivre est si différente de la nôtre… c’est sans aucun doute le voyage qui m’aura le plus dépaysé.

Si vous souhaitez aussi tenter l’aventure attendez-vous à être déboussolé comme jamais !

Kawaii

Une question ? Un commentaire ? N’hésitez pas, ça se passe un peu plus bas ! 🙂

Share:
Reading time: 13 min
Voyages

L’effet boomerang

septembre 30, 2018 by Clémence 6 commentaires
Un printemps dans l’hémisphère Sud

Si l’hiver d’ici me faisait plutôt sourire et m’avais quelque part agréablement surprise car il avait les allures d’un été français, le printemps est en train de me refroidir. Oubliez le joli vert tendre des feuilles naissantes sur les arbres, le chant mélodieux des oiseaux au petit matin ou encore les températures parfois fraîches mais souvent idéales surtout après un hiver trop long. Ici le printemps c’est 36 degrés ! L’été les températures montent à 45 degrés. Comme dirait ma petite nièce « non pas ça ! ». On dirait qu’il existe ici une saison supplémentaire ; une version plus hard de l’été.

Avec la montée des températures nous avons assisté de façon impuissante à l’arrivée d’une nouvelle faune : Une grosse araignée qui fait son show sous une table un midi en terrasse résultant sur l’agitation de touristes trop curieux. Un serpent cherchant la fraîcheur dans les toilettes des dortoirs. Un papillon de nuit gros comme un petit oiseau dixit Agathe venant l’effrayer devant sa chambre. Une scolopendre géante qui se fait la malle dans une chambre. Un pseudo criquet XXL beaucoup moins sympa que dans Pinocchio qui vient se muscler les cuisses sur mon avant-bras me permettant de mesurer sa taille – soit celle de mon avant-bras et de sentir l’aspect de ses pattes rugueuses sur ma peau… Tout cela en l’espace de quatre jours. Il nous reste un mois et demi à Glen Helen ce qui n’est rien à l’échelle d’une vie mais qui peut s’avérer long dans ces conditions.

Je suis arrivée de Tilmouth Well zen, apaisée voire réconciliée avec l’image que j’avais de la nature et de la diversité des bestioles australiennes (puisque nous avions côtoyé jusque-là que des oiseaux et des chats…) mais là c’est l’effet boomerang : le paradis des insectes indésirables (ce qui est pour moi un pléonasme) est bien ici et c’est même pire que ce que j’imaginais. La bonne nouvelle : je crois que ma séance d’hypnose pour éviter l’hystérie face à une mygale a fonctionné. La mauvaise nouvelle : cette séance ne m’a pas anesthésié pour tout le reste… et ce « reste » est plus fréquent.

Le travail c’est la santé ?

Vivre au quotidien dans cette ambiance zoo en plein air est une chose mais le plus difficile reste notre travail. Nous travaillons en ce moment plus de onze heures par jour. Un bel avantage pour économiser (c’était le but en venant en Australie) mais cela est physiquement très fatigant. Je travaille au service petit-déjeuner qui démarre à 6H30 et s’étend jusqu’à 14H30. Régulièrement il faut ensuite reprendre vers 17H et finir vers 21H.

« A la télé ils disent tous les jours : « Y a trois millions de personnes qui veulent du travail ». C’est pas vrai : de l’argent leur suffirait ». Coluche

Le rythme est intense. Les australiens sont nombreux à vouloir déjeuner dès 11h30 et à dîner dès 17h30. Quant à l’apéro, il semble moins sacré que chez nous, mais peut démarrer également très tôt. L’happy hour nous avait surpris à Sydney : c’était pour nous l’heure du goûter ! Résultat : Des personnes sont ivres en tout début de soirée.

Lorsque je travaille le matin je dois notamment faire des cafés – et j’aime bien ça. Pour l’anecdote, nous sommes à plus d’une heure d’Alice Springs et il n’y a absolument rien entre la ville et nous.  Nous proposons pourtant des cafés au lait/latte/cappuccino avec au choix lait entier, demi-écrémé, écrémé, sans lactose, ou du lait de soja et parfois même du lait d’amande. Une cliente m’a demandé si nous avions du lait de coco ! Je trouve épatant comme certains s’attendent à retrouver où qu’ils soient la même offre et tout  leur confort. Heureusement que nous n’avons pas de lait de coco ! On a déjà trop de choix pour un lieu si isolé. Tout le monde semble pourtant trouver cela normal ; voire insuffisant apparemment. Mais elle avait prévu le coup et avait ramené sa propre brique pour faire un cappuccino. Sa devise ? « Jamais sans ma brique » ! Parmi les autres phrases qui resteront, on m’a demandé un « skim cap’ » pour cappuccino avec du lait écrémé. Une « choc’ice » pour chocolate icecream et à Agathe un « DKL » Deca Latte.

Cinderella, c’est moi

L’autre facette moins reluisante et encore plus physique du job inclue du housekeeping (nettoyage des chambres). Mis à part le fait que j’ai à présent quasiment les bras de Popeye à force de soulever des matelas… et la nouvelle capacité très recherchée de faire un lit au carré en deux temps trois mouvements ; ce travail est psychologiquement difficile ; je trouve cela triste de se retrouver à faire le ménage à l’autre bout de la planète et d’être mieux rémunérée qu’en France avec un travail qui me demandait de vraies qualifications et d’avoir fait cinq ans d’études. L’idéal sera de trouver en rentrant un travail intéressant ET bien rémunéré – si ce n’est pas trop demandé !

*Précision par rapport au titre, le boomerang est un instrument qui a été créé par les aborigènes. Normal que l’effet soit ici plus rapide qu’ailleurs !

Une question ? Un commentaire ? N’hésitez pas, ça se passe un peu plus bas ! 🙂

Share:
Reading time: 4 min
Page 1 of 212»

Qui suis-je ?

Gourmande, voyageuse, passionnée depuis toujours par la gastronomie et notamment la pâtisserie ; je souhaite partager à travers ce blog ces différentes passions. Vous y trouverez mes impressions, découvertes, bonnes adresses, coups de cœur et créations.

Articles récents

  • Le Mont-Blanc : de l’exotisme dans l’assiette
  • [En images] Une escapade en Guadeloupe ?
  • Karukera : Retour aux sources
  • Nouvelle-Calédonie : vivre l’inoubliable
  • Nouvelle-Zélande : To Do

Étiquettes

asie Australie Baleine Bateau Bout du monde Bush Carnet de voyage Carte Centennial Parklands Chinatown Cupcake Dessert Douceur découverte Départ Dépaysement Désert Détente Expérience gastronomie Glace Guadeloupe Harbour Bridge Identité Ile Japon Kyoto Magie Montagne Nouvelle-Zélande Outback Plage Portrait PVT Randonnée Rushcutters Bay Park Source chaude Sydney Tanami Track Territoire Tokyo tradition Travail Volcanisme Voyage

Archives

  • décembre 2019
  • novembre 2019
  • octobre 2019
  • mai 2019
  • avril 2019
  • mars 2019
  • février 2019
  • janvier 2019
  • décembre 2018
  • novembre 2018
  • octobre 2018
  • septembre 2018
  • août 2018
  • juillet 2018
  • juin 2018
  • mai 2018

Bonnes adresses

  • Carnet d'adresses
  • Portrait
  • Recettes
  • Voyages

Popular Posts

L’effet boomerang

L’effet boomerang

30 septembre 2018
De Tilmouth Well à Glen Helen – changement de bush !

De Tilmouth Well à Glen Helen – changement de bush !

21 septembre 2018
Le droit à la déconnexion

Le droit à la déconnexion

25 août 2018

Recent Posts

Le Mont-Blanc : de l’exotisme dans l’assiette

Le Mont-Blanc : de l’exotisme dans l’assiette

1 décembre 2019
[En images] Une escapade en Guadeloupe ?

[En images] Une escapade en Guadeloupe ?

8 novembre 2019
Karukera : Retour aux sources

Karukera : Retour aux sources

11 octobre 2019

Commentaires récents

  • Clémence dans Karukera : Retour aux sources
  • Grazou dans Karukera : Retour aux sources
  • Clémence dans Uluru : Saisir l’instant
  • Clémence dans Lloyd, héritier du « temps de la création »
  • Clémence dans Uluru : Saisir l’instant

Search

Gourmande, voyageuse, passionnée depuis toujours par la gastronomie et notamment la pâtisserie ; je souhaite partager à travers ce blog ces différentes passions. Vous y trouverez mes impressions, découvertes, bonnes adresses, coups de cœurs et créations.

Recent Posts

Le Mont-Blanc : de l’exotisme dans l’assiette

Le Mont-Blanc : de l’exotisme dans l’assiette

1 décembre 2019
[En images] Une escapade en Guadeloupe ?

[En images] Une escapade en Guadeloupe ?

8 novembre 2019

Catégories

  • Carnet d'adresses
  • Portrait
  • Recettes
  • Voyages

sweet_trotteuse

Instagram post 2189987041697523131_7704559959 Homemade sweets are my favorite. When it reminds me of my childhood then it's priceless.

Testez une recette savoureuse et facile : le Mont-Blanc ! Un gâteau antillais qui associe noix de coco, citron vert, vanille, cannelle, rhum... bref, de l'exotisme dans votre assiette! :)
Recette dispo sur --> http://sweettrotteuse.fr/le-mont-blanc-de-lexotisme-dans-lassiette
*
*
*
#cake #homemade #homemadefood #faitmaison #worldfood #foodphotography #foodlover #dessert #food #cakeporn #instacake #foodporn #caketime #foodstagram #foodblogger #sweettreats #coco #foodiegram #sweet #douceur #gateau #travelfood #exotic
Instagram post 2172612901068023814_7704559959 Kayaking through Guadeloupe's mangrove is quite an adventure!

Faire du kayak dans la mangrove, savourer un sorbet coco ou un ti punch sur une plage de sable blanc... une escapade en Guadeloupe, ca vous dit ? Nouvel article sur sweettrotteuse.fr
http://sweettrotteuse.fr/en-images-une-escapade-en-guadeloupe
*
*

#guadeloupe #guadeloupeislands #travel #travelphotography #travelgram #travelblog #travelblogger #blogger #island #ile #unesco #kayak #grandculdesac #yolo #enjoy #beautifuldestinations #beautiful #plage #beach #adventure #randonnée #bienetre
Instagram post 2154483767633159743_7704559959 "Karukera : Retour aux sources" - Nouvel article sur sweettrotteuse.fr
--> Vous y retrouverez des infos pratiques sur la Guadeloupe, des sons immersifs et mes impressions de voyage. J'attends vos retours! :)
*
*
*
#karukera #guadeloupe #guadeloupeislands #caraibes #ile  #blog #voyage #landscape #tourisme #depaysement #son #jungle #jungle #basseterre#plage #ressourcement #ile #jaimelaguadeloupe 
#coucherdesoleil #yolo #nofilter
Instagram post 2146203118526551587_7704559959 Le jour oú vous allez en Guadeloupe, ne manquez pas la plage de Grande Anse à Dehaies - un vrai coin de paradis.
Welcome to my favorite spot in Basse Terre.
@dehaies
*
*
*
#guadeloupe #caraibes #caribbeans #plage #nofilter #beach #plagedereve #landscape #basseterre #iles #island #bloggeur #travel #grandeanse
Instagram post 2145509116478945369_7704559959 Profiter de l'instant...
Let's take time to enjoy the view
@ilesguadeloupe *
*
*
#guadeloupe #caribbean #caraibes #pointedeschateaux #island #ile #beautiful #landscape #cliff #falaise #enjoy #wilderness #naturephotography #paysage #happy #blogger
Instagram post 2145505861070351647_7704559959 Beauté sauvage en Guadeloupe...
Experiencing wilderness in the Caribbeans
 @pointedeschateaux 👌
*
*
*
#Guadeloupe #caraibes #island #beautiful #nofilter #happy #falaise #cliff #landscape #pointedeschateaux #grandeterre #sauvage #sunnyday #caressemblealabretagne #enjoy #paysage #caribbeans
Instagram post 2067778608136574935_7704559959 Birthday cake! 
Une délicieuse recette du blog @sucre_d_orge_et_pain_d_epices testée et approuvée. J'ai trouvé les fleurs (comestibles) à @lagrandeepicerie...
*
*
*
 #fraisier #patisserie #pastry #gateau #fraise #strawberry #ididitmyself #doityourself #birthday #anniversaire #flower #homemade #faitmaison #instagood #douceur #delicious #sweet #dessert #food #instafood #foodie
Instagram post 2042137040096559686_7704559959 Welcome to paradise... Nouvel article sur http://sweettrotteuse.fr - immersion en Nouvelle-Calédonie ! 😍
*
*
*
#newcaledonia #nouvellecaledonie #lifou #loyaltyislands #nofilter #océan #oceanie #oceania #paradis #paradise #beach #instapic #instagood #ilovetravel #landscape #plage #travelblogger #travel #dream #dreamdestination #voyage #bleulagon #lifeisajourney #yolo #vacances #goodtime #goodmoments
Afficher plus... Suivez-nous sur Instagram
© 2017 copyright PREMIUMCODING // All rights reserved
Camila was made with love by Premiumcoding