Menu
Expérience / France / Voyages

Faire le plein de culture : Les rencontres d’Arles & le Festival Off Avignon

Cet été, lors d’une escapade de quelques jours en Provence, je me suis évadée vers des horizons bien plus lointains en m’immergeant dans des centaines de photos et en assistant à des représentations théâtrales.

Je ne pensais pas qu’elles susciteraient autant d’émotions et de réflexions.

Je vous propose donc dans cet article de revenir sur deux événements majeurs et incontournables si vous êtes en quête d’une escapade culturelle insolite : les Rencontres d’Arles et le Festival d’Avignon.

Ne faisant pas partie de l’équipe du Masque et la Plume, je ne vais pas traiter en détail toutes les expositions ou les pièces que j’ai vu, mais vous partager mon ressenti quant à ces événements et me focaliser sur les éléments qui m’ont particulièrement marqués.

Les rencontres d’Arles : en quoi consiste cet événement ?

Les Rencontres d’Arles est un festival où la photographie est mise à l’honneur dans toute la ville d’Arles. Il dure tout l’été (pour cette édition : du 1er juillet au 29 septembre 2024).

J’entends parler de ce festival dans ma famille depuis quelques années – et de façon très positive. Que ce soit par passion pour la photographie, ou pour des raisons professionnelles : tous mes proches sont conquis.

Je me suis cependant rendue à cet événement sans attente particulière. Le concept reste globalement le même, mais la programmation est différente chaque année : on ne sait pas à quoi s’attendre ! Je me suis donc laissée porter et c’est certainement l’approche qu’il fallait.

Cette année, la thématique est : « Sous la surface ».

Comment s’organiser ?

Tout dépend de votre temps sur place. Pour ma part, mon séjour en Provence est court : trois jours. Je passe donc seulement une journée à Arles pour voir son festival.

Pour m’organiser, je télécharge en amont l’appli de l’événement. Elle est très bien conçue, pratique et permet de s’orienter facilement d’un lieu à l’autre. Chaque exposition est présentée de façon synthétique et bien identifiable sur une carte interactive de la ville.

Ce système permet de créer son propre parcours en « likant » les sites que l’on souhaite ajouter à notre visite. Je gagne ainsi du temps sur place : une fois une expo finie, il n’est pas nécessaire de réfléchir quant à la suite… je n’ai qu’à suivre ce que j’ai sélectionné en amont, en essayant d’emprunter le chemin le plus logique.

Découvrir le festival sur plusieurs jours

Si vous disposez de plus de temps, un pass – qui n’est pas beaucoup plus cher – permet de découvrir les sites sur plusieurs jours, en illimité.

Autre option possible : acheter des entrées à l’unité pour les expositions qui vous intéressent, mais le pass à la journée est vite amorti.

Si vous souhaitez un pass, le tarif est préférentiel en l’achetant en ligne.

Les Rencontres d’Arles : Prix des places (en 2024)

À titre indicatif pour l’édition 2024 :

  • Prix du pass à la journée : 33 euros (en ligne et en plein tarif), 35 euros sur place.
  • Pass en illimité pour tout le festival : 40 euros (en ligne et en plein tarif), 42 euros sur place.
  • Entrée pour l’accès à un site : de 4,50 à 15 euros par site.

Des photos plein la ville

Je suis étonnée par la diversité des sites qui accueillent des expositions. Ma première expo se trouve au premier étage d’un supermarché Monoprix !

Il est donc nécessaire de passer par le rayon épicerie puis de traverser celui des vêtements avant de tomber sur un vigile qui garde une entrée un peu mystérieuse. Après son rapide coup d’œil dans mon sac, je m’immisce derrière un rideau opaque fait de bandes de plastiques. Un escalier plutôt inhospitalier se dresse derrière. Tout est gris, fait de béton, et se découvre dans la pénombre. À ce moment-là, je dois admettre que j’ai un léger doute quant au côté fun de l’expérience…

L’exposition espace Monoprix : Debi Cornwall – « Citoyens modèles »

L’étage est dédié à des expos et on oublie instantanément qu’au niveau inférieur des gens font leurs courses…

Plusieurs photographes sont exposés ici. L’un propose de belles photos de l’Amérique républicaine. Je trouve presque dérangeant la beauté artistique qui se dégage des photos en dépit de la tonalité politique qu’elles induisent. Elles sont attirantes et pleines de couleurs vives. Difficile de ne pas les aimer malgré leur message.

Des photos comme moyen de réflexion

Le point commun de la grande majorité des photos que j’ai pu voir, est qu’elles invitent à se questionner : L’observation n’est pas passive. On s’interroge notamment sur le mode de vie d’autres sociétés (telles que les Etats-Unis et la notion de modèle américain aujourd’hui ou le Japon et la vie après Fukushima, expo : Répliques, des photographes japonais et japonaises face au cataclysme). Les photos sont porteuses de sens. J’ai le sentiment qu’elle racontent toute une histoire.

Bruce Eesly : « Le fermier du futur »

L’interrogation porte également sur notre impact sur l’environnement et plus exactement sur l’alimentation. Dans l’exposition « Le fermier du futur », l’artiste utilise l’intelligence artificielle pour traiter des dérives de la sélection des fruits et légumes opérée dès les années 1960. La sensation est étrange car les photos semblent véridiques et retranscrivent bien l’époque.

La taille décuplée des produits, reflète notre volonté de créer des légumes toujours plus gros et à l’allure parfaite (en dépit de leur goût, et tout en nécessitant le moins de main d’œuvre possible).

Bien que cette exposition occupe un espace assez restreint, elle est efficace car elle nous oblige à réfléchir sur nos actes.

Wagon Bar : une petite histoire du repas ferroviaire

Les modes de consommation sont également abordées via une exposition très intéressante sur l’alimentation ferroviaire. Celle-ci porte sur son offre, la façon dont les espaces dédiés au repas ont été pensés au fil du temps, ainsi que sur la dégradation de la qualité de ses services (et de ses repas) sous prétexte de modernité.

Pour synthétiser, avant que l’expression « épais comme un sandwich SNCF » ne soit communément admise pour qualifier la gastronomie peu généreuse ou ragoûtante proposée dans nos trains, c’était bon, voire même gastronomique…

Mary Ellen Mark : Rencontres

Les photos de l’exposition de Mary Ellen Mark me marquent tout particulièrement. Elle cible les comportements humains dans toute leur brutalité. Les photos, magnifiques, souvent en noir et blanc, mettent en lumière un public diversifié, ayant pour point commun d’être « des désaxés ». La pauvreté, les addictions, le traitement de la santé mentale, l’abandon… bref elle aborde des sujets difficiles.

Pourtant, les clichés n’invitent pas au misérabilisme, ni au voyeurisme. Inversement, ils ne donnent pas non plus le sentiment que la photographe était motivée par un désir d’esthétisme. Je vois la violence de ses clichés comme des passerelles qui s’ouvrent sur un moment suscitant une réflexion et des émotions.

Je trouve cette photo bouleversante. Il s’agit d’un enfant placé (en famille d’accueil) qui semble se rattacher comme il peut à l’amour qu’il trouve au contact de ce cheval.
Tiny (prénom de la personne ci-dessus) fait l’objet de nombreux clichés. On la suit à différents moments de sa vie. Parfois seule ou en famille. Elle est issue d’un milieu modeste, et addicte à la drogue. Sur cette photo, elle est censée être déguisée pour Halloween. C’est pourtant celle où elle est la plus belle.
La photographe a pris une série de clichés de jumelles et de jumeaux. Notre regard, comme par réflexe, se dirige de l’un à l’autre. On cherche les différences tout en étant saisi par les ressemblances presque dérangeantes de certains. Ces jumelles ont une attitude à la limite de la provocation. Avec leur cigarettes, elles semblent nous dévisager à leur tour. Elles ont l’air d’assumer pleinement leur sororité de façon fière et solidaire.

Quand les images apprennent à parler : Collection Astrid Ullens de Shooten Whettnall, une photographie documentaire conceptualisée

Cette édition des Rencontres d’Arles aborde également notre relation aux réseaux sociaux. La photographe, Martha Rosler, joue sur des situations qui s’opposent tout en les juxtaposant sur une même photo. Le contraste est saisissant et renforce l’absurdité de certains de nos comportements tels que les selfies. Une façon de réfléchir sur la place que l’on accorde aux réseaux sociaux et à l’image que l’on souhaite véhiculer.

Exposition Espace Lumen, La mécanique générale

Cet espace regroupe des centaines de photos prises « en série ». Parmi celles-ci, un concept m’émeut tout particulièrement. Les clichés d’un photographe, Hans-Peter FELDMANN, occupent deux pans de murs, et s’alignent sur plusieurs rangées. Il s’agit de portraits en noir et blanc d’enfants, d’hommes et de femmes. La description sous chaque photo est un prénom et un âge.

On comprend au fil du regard que les âges vont de façon croissante et que les portraits se lisent de gauche à droite, ligne après ligne. Comme les mots d’un texte occupant deux pages. À chaque année, un portrait.

Hans-Peter Feldmann, série 100 Jahre [100 ans]

Cela débute avec un bébé de 7 mois et avance ainsi : 1 an, 2 ans, 3 ans… et la personne qui incarne l’âge est différente à chaque fois.

Je suis seule à ce moment-là, face à tous ces visages qui m’entourent. Leurs regards me fixent et m’oppressent. Je ressens comme un sentiment de course effrénée. D’accélération. 25 ans, 26 ans… Puis une pause face à la femme de mon âge, une autre à l’âge de mes proches.

Puis un nouveau sentiment d’accélération, motivé par l’envie de voir où s’arrête cette course folle du temps qui passe ! Eux restent figés, seul mon regard saute d’une personne à une autre.

Le portrait d’un homme de 87 ans est particulièrement touchant. Malgré son grand âge, il apparaît pimpant et lumineux. Bien plus que d’autres plus jeunes que l’on découvre avant lui.

La course continue. 100 ans ! Le dernier portrait est celui d’une femme de 100 ans. C’est l’âge qu’aura ma mamie en septembre 2024.

Cela m’a profondément émue de visualiser ainsi les différents stades d’une vie, matérialisée par une succession de portraits. L’idée est puissante. Cette série oblige à se positionner sur une échelle. De voir le chemin parcouru et potentiellement ce qu’il en reste.

J’ai eu besoin ensuite de continuer à observer ces portraits avec physiquement un peu plus de recul. Comme pour m’en imprégner.

Depuis ce point de vue, même devenir centenaire ne semble pas grand chose. Cette série m’a donné un sentiment de tournis et de mélancolie. Je ne pensais pas qu’on pouvait être aussi touché par des portraits pourtant neutres et représentant des personnes que l’on ne connait pas…

Les rencontres d’Arles : un événement artistique pour les initiés ?

Un conseil : filtrez comme moi en amont les sujets qui vous parlent. Certaines choses peuvent avoir l’air un peu farfelues voire carrément perchées dès leur descriptif sur l’appli. Parfois un même site peut accueillir plusieurs artistes. Dans ce cas, on peut ne pas se sentir concerné par l’ensemble, tout en ayant la curiosité de faire rapidement un tour complet des lieux…

Cet artiste chinois a le sentiment d’être traité « comme un chien » dans son propre pays (ce sont ses termes). En plus des auto-portraits étrangement cadrés comme celui ci-dessus, il propose une série de photos prises à hauteur de chien ! Donc on se retrouve avec le regard d’un toutou en pleine ville. En l’occurrence cet artiste n’était pas sur ma liste, mais est exposé à la suite d’une expo qui m’intéressait. J’ai donc brièvement fait un tour par curiosité, mais la visite rapide m’a confirmé que je n’étais pas la cible…
Exposition également étrange sur la surconsommation. J’y suis allée plus pour le lieu car il s’agit d’une ancienne église et il y faisait frais (alors qu’il faisait 39 degrés à l’extérieur)
Dans cette même ancienne église…
Une photographe a pris des clichés des objets personnels de sa mère décédée, comme pour prolonger son existence. Une réflexion sur les relations mère/fille, sur l’intimité des objets et sur la mort. Pour le coup l’idée de l’artiste est étrange, mais a attisé ma curiosité.
Exposition : « Au nom du nom, les surfaces sensibles du graffiti » : Un même lieu rassemble des clichés très variés. Parmi eux, les photos ci-dessus où les personnes photographiées posent comme elles le souhaitent. Le but du photographe (expliqué dans l’exposition) est de représenter une forme de fierté des noirs américains, dans les années 1980. D’autres photos rassemblées au même endroit mettent en lumière des graffitis. Ces traces ainsi mises en scène prennent un sens, voire une symbolique.
Exposition : « Au nom du nom, les surfaces sensibles du graffiti »

Les Rencontres d’Arles constituent donc un ensemble hétéroclite de photos portant sur une multitude de sujets. Bien plus qu’un festival, c’est une expérience très enrichissante. Une sorte de pas de côté sur le monde qui nous entoure, et une fenêtre sur des époques qui nous ont précédées.

Certaines photos peuvent réussir à attiser notre curiosité et nous amener à vouloir en apprendre davantage sur une thématique en particulier. D’autres nous amènent à réfléchir et à nous questionner.

Pour toutes ces raisons, je vous conseille sincèrement d’en faire aussi l’expérience.

Une journée au Festival Off Avignon

Revenons à présent, et en synthèse, sur le Festival Off Avignon. Cet événement, dure trois semaines. Cette année, en raison des JO les organisateurs ont décidé de le programmer plus tôt que d’habitude. L’édition 2024 s’est tenue du 3 au 21 juillet.

À cette période de l’année, le cœur de la ville d’Avignon bat au rythme des spectacles ; À cette occasion, 1666 pièces sont représentées !

Le festival Off Avignon : comment s’organiser ?

Pour profiter pleinement de votre temps sur place, deux stratégies sont possibles :

  • Ou : partir en toute liberté et vous laisser séduire par les comédiens sur place qui redoublent d’effort chaque jour pour proposer leur spectacle aux passants.

Comment avons-nous procédé ?

Pour mon anniversaire, mon frère m’a offert cette journée pleine de surprises. C’était une super idée de cadeau ! Il m’avait demandé de faire une sélection en amont. J’ai donc passé un certains temps sur le site, à filtrer les sujets ou les pièces qui m’intéressaient.

Je vous conseille de commencer à filtrer par date car les jours de « relâche » (= jour où le spectacle n’est pas joué) varient d’une pièce à l’autre. Ensuite j’ai coché un « style » après l’autre (ex : danse contemporaine ou humour ou poésie…). Vu le nombre de représentations proposées, les filtres sont restrictifs. Si on coche plusieurs styles en même temps, le site proposera une pièce cumulant par exemple danse, humour et poésie… le choix sera donc limité voire nul. Un descriptif et parfois même une vidéo aident à faire la sélection.

Cela prend un peu de temps, mais ensuite le jour-j nous nous sommes régalés !

Street Art & Affiches, Avignon

Le festival off Avignon : ambiance dans la ville

L’ambiance est amicale et familiale. Lorsqu’on s’arrête en terrasse pour boire un verre, on assiste à un défilé quasi permanent de comédiens en costumes, et à une foule hétéroclite en quête de divertissement. Il se dégage une atmosphère bon enfant, très agréable.

Quand ils ne sont pas sur scène, les comédiens tractent et font tout pour se démarquer

Les rues sont piétonnes à l’intérieur des remparts. On entend donc uniquement le bruit de fond des passants et des comédiens. Les affiches des représentations sont placardées partout ! J’ai adoré cette ambiance.

Les affiches et les tracts sont placardés partout, @Avignon

Le festival off Avignon : Notre sélection

Mon frère a gardé l’effet de surprise jusqu’au bout, car je ne savais pas combien de pièces nous allions voir. Nous déjeunons sur place, puis nous nous rendons à notre première pièce : Like.

Premier spectacle : « Like »

Cette pièce commence doucement, avec le jeu d’un couple dont la vie semble à première vue assez monotone, jusqu’à ce que la fille poste une photo d’elle sur instagram et récolte zéro like…

La pièce part de « cet incident » et va crescendo. Un troisième comédien est sur scène (notre préféré). Tous jouent très bien. La pièce amène à nous questionner sur notre relation (voire notre dépendance) aux réseaux sociaux, l’image de soi et celle que l’on souhaite véhiculer. La frontière que l’on met (ou non) entre ce qui relève de l’intime et ce qui peut être exposé à tous.

J’ai trouvé cette première représentation très intéressante. Nous sommes arrivés à l’arrache après notre déjeuner… en entrant, la salle était pleine. Heureusement, la personne qui place nous a demandé de prendre des strapontins qui étaient finalement idéalement placés : pile au milieu et à la bonne hauteur ! Cela relevait du miracle…

On a beaucoup ri. Le spectacle était bien rythmé et bien mis en scène. Je dois avouer qu’ils ont aussi réussi à me toucher. A la fin, on en sort reconnaissant pour tout ce qu’ils nous ont donné.

Affiches, Avignon

« Sous tension »

La deuxième représentation est un spectacle de danse : « Sous tension« .

Sur scène, neuf danseuses et un danseur pleins d’énergie nous ont fait vibrer pendant 45 minutes. La musique, très prenante (voire limite psychédélique) joue sur notre attention. Les mouvements, le rythme, la lumière tout est assez brutal.

J’avais vraiment envie de voir ce spectacle et mon frère l’a sélectionné sans vraiment regarder de quoi il s’agissait. Je craignais donc que le courant ne passe pas. Pour le préparer mentalement, avant que le show commence, je lui ai dit : « ça va être oppressant, comme Châtelet à l’heure de pointe »… et c’était bien ça. A un moment donné du spectacle, alors que les danseuses se déchaînaient sur scène en faisant comme des mouvements de boxe, je me suis tournée vers mon frère (inquiète) mais il semblait très attentif à ce qui se passait (je redoutais qu’il se mette à rire… mais finalement pas du tout).

Ce spectacle était donc très prenant, mais aussi très intéressant pour l’énergie qui s’en dégage et les messages véhiculés. La pièce aborde notamment le rapport aux autres, la violence que l’on peut avoir en soi, le besoin de lutter et/ou de se défendre au quotidien, les sentiments qui peuvent torturer l’esprit, le besoin de toujours trouver un coupable, le mimétisme ou encore l’effet de foule.

Il s’agit de notre premier spectacle de danse de ce type (urbaine et contemporaine) et l’expérience est à la fois déroutante et captivante. On en ressort un peu déboussolé et admiratif de l’énergie dégagée par les danseurs.

L’heure de la pause, Avignon

« Renversée », un seul en scène d’Amandine Lourdel

Mon frère ne fait jamais les choses à moitié… il y avait donc une troisième pièce au programme ! Un seul en scène avec Amandine Lourdel : Renversée.

Amandine Lourdel, « Renversée »

La comédienne revient sur les anecdotes qui ont marqué sa vie avec plein d’humour et beaucoup de talent. Alors que les sujets abordés ne sont pas toujours censés être drôle, elle parvient à nous faire entrer dans son univers, et à tourner les choses en dérision. C’est hyper bien écrit, on sent qu’il y a un vrai travail derrière. Elle nous a fait rire non stop ! C’était excellent. Nous sommes tous les deux d’accord sur le fait que c’est le meilleur spectacle que nous ayons vu à Avignon.

J’ ai une bonne nouvelle à vous partager : elle passe prochainement à Paris*, et je vous encourage à aller la voir pour passer un super moment !

*Elle sera au théâtre BO Saint Martin, tous les mardis, du 22 octobre au 17 décembre 2024.

Malik Fares dans « en famille »

Selon mon frère : « Trois spectacles dans la journée : t’es bien. Quatre, t’es royal ! » Nous sommes dons allés voir quatre pièces ! Et je confirme : c’est royal ! Je pense que s’il me l’avait dit dès le départ, j’aurais estimé que cela faisait trop. Mais finalement, une fois dans l’ambiance, on a envie d’enchaîner !

Pour terminer en beauté, nous sommes donc allés voir la pièce de Malik Fares, un seul en scène également. Pour moi c’était d’autant plus une surprise que je ne l’avais pas mis sur « ma liste ». Nous avons passé un bon moment. J’ai apprécié son ton, assez bas, qui donne un sentiment de confidentialité. La salle était réactive aux anecdotes, mais le spectacle était moins rythmé que le précédent et le travail d’écriture moins approfondi.

En repartant, vers 22h30, les rues d’Avignon étaient encore très animées, avec beaucoup de monde en terrasse, et toujours une ambiance festive et conviviale.

Une escapade culturelle surprenante

Qu’il s’agisse de photos ou de représentations théâtrales, elles permettent de faire une pause dans notre quotidien.

Cela peut être une façon de (re)plonger dans une époque, de se confronter à la brutalité d’autres réalités ou encore de s’évader. Au final, elles invitent à se questionner sur le monde qui nous entoure et sur nous-même.

Ce type d’escapade est finalement très enrichissante. Pour en profiter pleinement, il suffit de se laisser surprendre. D’être attentif à ce qui se présente sous nos yeux et de savourer pleinement le moment.

Une question ? Un commentaire ? Ca se passe un peu plus bas… 🙂

Arles
A propos de l auteur

Entre récits de voyages (Australie, Nouvelle-Zélande, Guadeloupe, Nouvelle-Calédonie, Japon, Floride, Irlande...) recettes sucrées, et un CAP Pâtissier obtenu en candidat libre (après avoir passé un Master), je vous propose de découvrir mes diverses expériences... avec humour !

1 commentaire

  • Mamounia
    8 août 2024 at 17 h 05 min

    Et voilà… Encore très intéressant 👍.. je connais le festival de la photo à Arles mais ton article donne envie de coupler avec le festival d’Avignon .. l’an prochain peut-être…
    Bravo 👏👏

    Reply

Laisser un commentaire