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Irlande / Voyages

L’Irlande : Comme à l’abri du monde

Conquise depuis un premier séjour assez incroyable en 2021, de Dublin, à Galway en passant par le Connemara, je n’avais qu’une hâte : y retourner !

Dès que l’occasion s’est présentée : un nouveau séjour s’est donc imposé ; comme une évidence. Cet automne, j’ai passé une semaine avec Benoit cette fois en Irlande du Nord et dans le Donegal (au nord ouest de l’île).

Le Guide du Routard définit le Donegal comme un bout du monde sauvage que les touristes ont tendance à négliger (par manque de temps). Nous avons décidé d’en faire notre destination et nous avons adoré.

Nous retournons une nouvelle fois en Irlande le mois prochain, cette fois pour découvrir la partie sud. Avant d’entamer ce nouveau périple, c’est avec plaisir que je me replonge dans ce voyage dépaysant pour partager avec vous nos impressions et coups de cœur.

L’importance des premiers instants

Quitter Paris sans encombre

Pour que l’expérience débute le plus « agréablement » possible, en douceur et pour un prix raisonnable, nous avons préféré prendre le Roissy bus (depuis Opéra). Direction Roissy Charles de Gaulle, avec la compagnie easyjet. Tout le process s’est passé de façon très fluide. Le vol Paris – Belfast dure 1h30 !

La mémoire olfactive – Un parfum saisissant

À l’atterrissage – et dès la sortie de l’avion – la première impression est puissante et olfactive. Celle du crottin de mouton dans un air frais et vivifiant ! Ça met dans l’ambiance. L’aéroport est assez petit ; la descente de l’avion s’effectue directement sur la piste et notre bagage en soute arrive à une vitesse record.

Louer une voiture en Irlande

Cette fois, nous choisissons de louer notre voiture dès le premier jour, et directement à l’aéroport, chez le loueur Alamo, une valeur sure !

Surtout, si vous comptez vous aussi faire un roadtrip en Irlande (ou plus largement dans un pays où la conduite se fait à gauche), privilégiez une voiture en automatique. Elle est certes plus chère que les premiers prix en manuel, mais pour avoir testé les deux, je vous assure que la tranquillité n’a pas de prix. Et autre info pratique : pour louer une voiture en Irlande, une carte de crédit (et non débit) est nécessaire. La démarche est rapide auprès de la banque, mais ne sous-estimez pas ce critère sous peine d’être bloqué à l’arrivée…

Notre voiture est également équipée d’un GPS (alors qu’on ne l’a pas demandé ^^). Il s’avère d’une très grande aide.

Au sujet du kilométrage : méfiez vous ! (Ex : temps de trajet estimé à 1h30, temps réel passé sur la route 2h15) ; seuls les locaux arrivent à respecter les délais… Parfois les routes sont très étroites, avec potentiellement des moutons ou des vaches au milieu. On a aussi envie de prendre le temps de contempler le paysage que l’on traverse… Vous pouvez donc ajouter du temps à ce qui est indiqué.

La Costal Road : de Belfast à Ballyscastle

Pour attaquer directement les choses sérieuses, nous choisissons de passer par la Coastal Road depuis l’aéroport de Belfast.

À celles et ceux qui seraient inquiets à l’idée de louer une voiture depuis l’aéroport de Belfast, sachez que l’accès est très simple, surtout pour en sortir (en revanche au retour pour retrouver le loueur nous avons réussi à nous tromper…) mais rien à voir avec l’aéroport Roissy CDG et ses ponts en béton qui s’entrelacent de tous les côtés de façon angoissante. Là, c’est la campagne autour, avec des moutons et une seule route…

Nous quittons rapidement la nationale pour rejoindre une route plus petite et à un moment donné nous prononçons en cœur « Whaou ».

C’est le début de cette route fabuleuse. Le panorama est d’une beauté incroyable. D’immenses falaises qui plongent dans la mer. Une lumière d’automne douce et rase. Une légère brume qui vient parfaire le tout… Cet instant magique et tellement paisible amorce le début du séjour.

Ensuite, cette route se poursuit le long de la côte vers le Nord. Nous traversons quelques villages côtiers et une succession de baies. À chaque virage, c’est l’émerveillement. On réalise alors que quelques heures auparavant nous étions encore à Paris, dans son agitation et son brouhaha permanent. Cela semble déjà très loin.

Sur la route entre Belfast et Ballycastle

Nous continuons cette route autant que possible, jusqu’à tomber sur un chemin très étroit – surtout pour un premier jour… Le genre d’endroit où l’on espère que le hasard fera bien les choses et qu’on ne tombera sur personne en face puisqu’il n’y a pas la place pour deux. La seule contrainte que nous avons est celle de l’heure du coucher de soleil, histoire d’éviter la route de nuit (et à gauche).

Cette arrivée et ces premiers instants se déroulent merveilleusement.

Ballycastle, une étape idéale

La première étape de notre séjour est Ballycastle, en Irlande du Nord. Cette petite ville s’est avérée idéale sur plusieurs points. Tout d’abord pour sa proximité avec le site du Giant’s Causeway (que je vais vous présenter) mais aussi pour son petit centre-ville vivant offrant tous les commerces nécessaires.

Le soir nous avons testé deux pubs et leur Guinness of course ! Et si comme nous, vous préférez manger sur le pouce le midi, il existe deux supérettes. Nous passons deux nuits dans un Bed & Breakfast que je vous recommande chaudement. Nous apprécions le confort de la chambre et les divertissements disponibles (billard, babyfoot, petit salon confortable avec un coin lecture avec vue sur la campagne environnante). Mais aussi les petits déjeuners copieux, et surtout le côté très chaleureux des propriétaires (à l’accent compréhensible : Natasha vient de Dublin !).

Notre super hébergement à Ballycastle : Carnately Lodge.

Le Giant Causeway : de la beauté plein les yeux !

Le jour suivant, nous nous rendons sur un site classé Unesco : Giant’s Causeway ou la Chaussée des Géants.

Le site est célèbre pour un endroit en particulier où l’activité volcanique a formé une multitude de colonnes de forme octogonales : des « orgues volcaniques » (comme des tomettes empilées – c’est moins poétique mais parlant).

Chaussée des Géants, Irlande du Nord

Le paysage évolue au gré des marées, des saisons et doit se révéler très impressionnant à la tombée de la nuit. Nous y sommes en début de matinée et il n’y a pas beaucoup de visiteurs.

Une randonnée le long du littoral – un paysage incroyablement beau

Quelques précautions avant de partir

Au-delà de ce site atypique, une randonnée longeant la mer est à faire absolument. Elle fait environ 20 km et il est indispensable de se renseigner en amont auprès des gardes ou de l’office de tourisme quant aux conditions d’accès de cette promenade, des heures des marées (car certains tronçons sont impraticables à marée haute) et il faut partir tôt car le soleil se couche tôt…

Il est possible de faire l’aller en marchant puis de prendre un bus au retour (les horaires de bus sont disponibles en ligne – attention la fréquence est faible… et mieux vaut arriver un peu avant, le nôtre avait 10 minutes d’avance).

En route vers le pays des merveilles

Une fois toutes ces informations en tête, vous pouvez vous lancer dans cette fabuleuse randonnée. Elle est ponctuée de falaises qui surplombent la mer, et de points de vue magnifiques.

Régulièrement le panorama s’ouvre sur une vue à 360 degrés avec d’un côté un plateau très verdoyant ponctué de points blancs (les moutons) et de l’autre côté une vue grande ouverte sur l’océan, et au loin : l’Ecosse. Le tout semble incarner une harmonie paisible, une douceur qui nous englobe le temps de cette marche.

Nous qui avons l’habitude d’être toujours plus rapide que le temps indiqué sur le GPS – notamment en ville – cette fois nous battons des records de lenteur ! La vue oblige à prendre le temps. On a envie de s’arrêter. De contempler. De savourer la beauté de l’instant et la magie du paysage qui s’offre à nous.

Pour couronner le tout, la météo est très favorable ce jour-là ; avec même quelques rayons de soleil. Mais il avait dû pleuvoir la veille. Le sol était parfois très imbibé et glissant par endroit. À un moment donné, je ne me suis pas méfiée d’une belle flaque de boue… j’ai glissé dedans de tout mon long, et ce sans faire de bruit…

Remplaçons la photo de moi pleine de boue par cette cabane de pêcheur à l’aspect pittoresque

Quelques kilomètres plus tard c’est Benoit qui a trébuché contre un rocher et s’est aussi retrouvé sur les fesses ! ^^ Bref, pour une première journée nous avons failli tous les deux nous casser quelque chose mais finalement RAS, juste le souvenir de deux chutes plus ou moins acrobatiques…

Cette randonnée reste un des meilleurs moments de notre séjour.

Un coup d’œil à l’un des lieux de tournage de Game of Thrones : Dark Hedges

L’Irlande offre régulièrement des atmosphères vraiment particulières. Il n’est pas étonnant qu’il existe tant de contes et de légendes autour de ce territoire. Certains réalisateurs ont su mettre en lumière des sites singuliers, tel que « Dark Hedges » en Irlande du Nord.

Dark Hedges, site qui a servi de décor dans Game of Thrones

Il s’agit d’une allée d’arbres assez tortueux donnant un caractère magistral au chemin. Je ne suis pas fan de Game of Thrones (mais Benoit oui et c’est une bonne idée de s’y rendre). L’endroit est magique. En revanche, il faut prévoir de payer un parking pour y accéder alors que c’est « au milieu de nulle part ». De nombreux touristes s’y rendent et les irlandais ont su en tirer profit…

Jouer les touristes, The Dark Hedges

Direction Malin Head : le point le plus au nord de l’ Irlande

Des surprises nous attendent en chemin pour nous rendre vers Malin Head depuis Ballycastle. Dans la catégorie moyennement drôle, le GPS nous entraîne sur une route étrange, très peu fréquentée et bordée de caméras de surveillance. Nous sommes entourés d’eau des deux côtés de la route… Cela donne l’impression d’être comme sur un pont, mais au ras de l’eau, dans une immense baie.

« Prendre le ferry »

Tout au bout, il ne s’agit pas du site de Malin Head mais d’une prison ! L’idée rappelle Alcatraz, mais avec une seule et unique route. Puis la voix du GPS nous dit : « prendre le ferry« . La route se termine en effet en impasse sur la baie. Nous apprenons rapidement que le ferry ne circule plus depuis 15 jours. Demi-tour donc. Pour ma part je me suis sentie observée et assez mal à l’aise dans cette zone étrange… Nous sommes repartis tranquillement par cette même route, en sens inverse, alors que je n’avais qu’une envie : accélérer, à fond.

Retrouver son chemin

En revanche, dans la catégorie belle surprise, nous avons pu découvrir une immense plage de sable fin et faire une mini promenade dessus avant de nous retrouver sous une averse (elles ne sont jamais bien loin, mais cela donne des ciels superbes et tourmentés).

En route, nous rencontrons un vieux monsieur qui tient une boutique d’objets vintage dans un joli cadre. Il fait aussi office de point information (à l’ancienne).

Malin Head : « le bout du bout »

Une route panoramique permet de longer la côte à pied et d’accéder à cette péninsule. Cet endroit serait le plus ensoleillé d’Irlande (vous noterez l’utilisation du conditionnel. Notre timing s’est révélé parfait, car quelques minutes après être retournés à la voiture, le vent et la pluie étaient tels qu’ils ont secoué et arrosé la voiture comme-ci nous étions dans une machine à laver ! Cela dure quelques minutes, puis le beau temps revient… le charme de l’Irlande ! )

A cet endroit, la mer est déchainée. Comme le montre l‘écume omniprésente, les vagues déferlent contre les rochers. Ici, les éléments dégagent une énergie énorme. Une puissance qui s’abat sur le visiteur qui lutte pour tenir debout face au vent. C’est très vivifiant !

Le parcours est bien aménagé, et facilement accessible. Quelques points clés tels que le « Trou de l’enfer » – Hells Hole, sont observables, ; une barrière de protection est présente (on ne sent pas en danger).

Nous avons poursuivi notre route, en quête d’une belle vue pour pique-niquer et nous avons trouvé…

Derry : Comprendre l’époque des « Troubles »

Nous rejoignons ensuite la ville de Derry (également appelé Londonderry par les protestants) qui n’aura pas vraiment été un « coup de cœur », mais cette halte se révèle incontournable pour comprendre l’époque des « Troubles » – la période pendant laquelle les protestants et les catholiques se sont affrontés en Irlande. Ce conflit a mené à une guerre civile qui a débuté en 1969 et a duré 29 ans… C’est notamment ici qu’à eu lieu le Bloody Sunday en 1972, désormais gravé dans nos mémoires « grâce à » U2.

Vidéo du concert de U2, groupe irlandais, au Red Rocks Amphitheatre, USA, en 1983

Une frontière invisible

Une des particularités de cette ville est qu’elle se trouve à cheval entre la République d’Irlande (majoritairement catholique) et l’Irlande du Nord (= Ulter, majoritairement protestante). La frontière n’est pas visible (cela résulte d’accords signés en 1998).

C’est grâce à notre GPS que l’on constate cette traversée : nous passons de km/heure à des miles/heure. Sans prévenir… le tableau de bord de notre voiture étant électronique, nous sommes vite obligés de comprendre la manipulation pour éviter l’excès de vitesse ! Par ailleurs, la monnaie est aussi différente. En Irlande du Nord, les paiements sont en pounds.

Derry & Street Art

De nombreuses fresques murales ornent aujourd’hui les façades du quartier de Bogside. Comme une piqûre de rappel permanente d’un passé récent. Elles soulignent la violence, la résistance et les assassinats qui ont été commis à cet endroit ; comme pour ne jamais oublier.

Au-delà de ce quartier clé, que nous n’avons pas visité en premier, l’ambiance qui se dégage de cette ville et de ses habitants reste assez tendue, voire austère. Ce n’est pas un endroit dans lequel on a envie de rester – donc si vous souhaitez visiter l’Irlande du Nord (ce qui est une très bonne idée) je vous encourage à la visiter, mais sans nécessairement en faire un lieu d’escale sur plusieurs jours.

Fresque murale, Derry, Irlande du Nord

Nous avions souhaité séjourner chez l’habitant et cela s’est révélé enrichissant. La propriétaire (très aimable et chaleureuse) avait justement vécu cette période et nous avons pu échanger avec elle. Son témoignage nous a permis de mieux comprendre cette partie de l’Histoire que nous connaissions peu, et m’a donné envie de m’y intéresser davantage.

Bien que cet aspect de l’Irlande soit plus difficile à aborder lors d’un séjour qui se veut tourner vers la détente, elle fait partie intégrante de son Histoire, et de son identité. Il était donc essentiel de ne pas l’éviter.

Si vous souhaitez vous aussi partir prochainement en Irlande du Nord, je vous encourage à vous renseigner quant au conflit récent qui l’a profondément marqué. Cela rendra votre visite d’autant plus intéressante, surtout si vous avez la possibilité d’échanger ensuite sur place avec des Irlandais.

Le Donegal

Le Donegal se trouve au Nord-Ouest de l’Île et nous avons une nouvelle fois été séduit par la beauté sauvage de ses paysages. Cette région incarne pleinement tout ce que nous recherchions en y allant

Le Donegal est réputé pour son savoir-faire en matière de tweed. Je vous confirme qu’il est possible de ramener de très beaux produits. C’est agréable de savoir que la laine provient des moutons que l’on croise à profusion. Il faudra prévoir un certain prix mais cela participe à soutenir une économie locale et de qualité.

Ce coin d’Irlande est apparemment moins touristique que d’autres régions, ce qui renforce son authenticité. On y traverse des paysages peu urbanisés aux allures de cartes postales. Il existe là encore une « coastal road » qui comme son nom l’indique longe le littoral et offre de magnifiques panoramas. C’est une alternance de collines, de falaises rocheuses, de petites plages et de moutons. Tout semble si paisible…

Randonnée dans le Parc national de Glenveah

Cet espace naturel situé dans le Donegal correspond à l’imaginaire que l’on a quand on pense à l’Irlande. De belles montagnes désertiques, un lac à la couleur noire, un château et c’est tout ! Rien pour défigurer ce paysage. En d’autres termes : le bonheur.

Nous y avons fait une jolie randonnée, facilement accessible (le chemin est très bien entretenu).

Côté pratique : Un centre d’information est présent, avec même la possibilité de se restaurer. Un service de navette permet de faire une partie à pieds et le reste véhiculé.

Belfast : la surprenante

Notre voyage s’achève à Belfast. Je ne manquais pas d’a priori avant d’y aller. J’imaginais une ville froide, des immeubles gris, une population terne – un côté limite lugubre… c’était juste la grande ville incontournable d’un point de vue logistique depuis Paris pour découvrir l’Irlande du Nord.

J’en attendais donc pas grand chose. Finalement Belfast est une belle surprise !

Belfast : quartiers et ambiances

L’Histoire récente et les conflits entre catholiques et protestants est encore une fois très palpable. Cela se traduit aujourd’hui par la fermeture de certains quartiers la nuit via de grandes grilles et des murs à la hauteur dissuasive…

De jour, il est possible de passer d’un quartier à l’autre sans vraiment s’en rendre compte. Les quartiers Est semblent cependant plus modestes que les quartiers Ouest. D’anciennes usines, des petites maisons en briques (type ouvrières) ainsi que quelques immeubles (type HLM) composent la partie Est.

Belfast, quartier Est

Des visites guidées en petits groupes sont organisées. Elles ont un aspect plus historique et commémoratif que touristique. L’ambiance est si particulière que l’idée même de prendre une photo pose question. J’en ai pris quelques unes mais tout en ayant l’impression de faire du voyeurisme…

Belfast, côté Ouest

Les quartiers ouest sont plus animés. On retrouve en centre-ville les enseignes présentes dans la plupart des grandes villes occidentales… mais aussi des boutiques indépendantes bien plus intéressantes (type vendeurs de vinyles spécialisés, épicerie fine, friperies…) ainsi qu’une diversité de pubs et de restaurants très vivants.

Sawers, épicerie fine de quartier – le G Detou irlandais

Il est ainsi possible de déguster au comptoir une Guinness dans un pub historique resté « dans son jus » tel que le pub « The Crown ». Y entrer donne l’impression de pénétrer dans un univers d’une autre époque. L’ambiance est à la fois chaleureuse et pesante – pour moi le nombre de personnes à l’heure de pointe est bien trop important par rapport à la capacité du site.

D’autres adresses à proximité (plus modernes) et tout aussi animées sans pour autant être oppressantes sont présentes.

Pub The Crown, site historique, à voir par curiosité

Le musée du Titanic de Belfast

A proximité du musée du Titanic, et d’une boutique LEGO…

Ce site passionnant est un incontournable ! Il se trouve à l’emplacement de l’ancien chantier naval où le paquebot a été construit.

L’architecture même du bâtiment est intrigante. Chaque angle rappelle la coque du navire et sa proue. L’intérieur réserve bien des surprises mais je vais éviter de vous spoiler…

Musée du Titanic, Belfast

Pour résumer, le musée du Titanic traite de l’histoire de ce paquebot : de sa construction, aux leçons que l’on a tiré de la catastrophe.

Les explications sont extrêmement riches. Nous prenons le temps de lire les parties qui nous intéressent, mais il est sans doute possible d’y passer plus d’une journée si on souhaite lire l’intégralité ou voir toutes les vidéos !

Musée du Titanic, contenu présenté de façon immersive

Par exemple, les conditions de travail des ouvriers qui ont participé à la construction du Titanic sont détaillées avec des objets, photos, et même une pointeuse d’époque à l’appui. Des reconstitutions de cabines (de différentes classes) sont également présentées. La richesse du mobilier, la qualité des objets et même l’épaisseur de la moquette sont abordées !

Les hélices monumentales du Titanic dans la cale sèche de Thompson de Harland & Wolff, Belfast, Irlande, 1910-1911 

Une expérience plus qu’un musée

La visite est ponctuée d’éléments rendant l’expérience très immersive. Le musée a été pensé de façon innovante. Son contenu est riche et le contenant l’est tout autant.

Musée du Titanic, Belfast

La lumière et parfois la sobriété jouent sur l’expérience.

Listes nominatives impressionnantes

Bref, malgré la finalité tragique que l’on connaît de ce paquebot, nous avons eu un énorme coup de cœur pour le musée du Titanic. La visite est passionnante.

L’Irlande : un resourcement en soi

Ce séjour au nord de Irlande a une nouvelle fois dépassé mes attentes. Le conflit récent qu’a connu le pays, et la façon dont il se traduit aujourd’hui rend cette destination captivante.

La beauté et la diversité des paysages, notamment dans le Donegal est toujours au rendez-vous. Des falaises déchiquetées ponctuées de moutons. D’immenses plages de sable blanc. Une campagne paisible et verdoyante. Des lacs noirs bordés de montagnes.

Ce tout fait que l’on s’y sent si bien ; comme à l’abri du monde.

Une question, un commentaire ? Ça se passe un peu plus bas ! 🙂

Irish Toutou, Belfast, quartier Est
A propos de l auteur

Entre récits de voyages (Australie, Nouvelle-Zélande, Guadeloupe, Nouvelle-Calédonie, Japon, Floride, Irlande...) recettes sucrées, et un CAP Pâtissier obtenu en candidat libre (après avoir passé un Master), je vous propose de découvrir mes diverses expériences... avec humour !

2 Commentaires

  • Mamounia
    7 août 2024 at 6 h 53 min

    Article très intéressant…qui donne envie de découvrir l’Irlande.. un pays si proche et si loin à la fois… Bravo 👏👏

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    • Clémence
      7 août 2024 at 20 h 04 min

      Merci pour ta lecture, c’est exactement ça : un parfum du bout du monde à 1h30 de Paris ! 🙂

      Reply

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