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Expérience

Bref, j’ai passé mon CAP pâtissier en candidat libre

Retour sur une aventure intense, dont le premier chapitre vient de s’achever. D’une passion à une décision. D’un rêve, à une réalité. L’histoire d’un hybride* qui se rêvait « Dame Tartine ».

*Hybride est le terme qu’avait utilisé une prof pour me qualifier en M2 ; pour dire que j’étais académiquement un mélange un peu inhabituel… c’est d’autant plus vrai aujourd’hui ^^.

Le déclic

Un jour, je me suis demandée (comme sans doute beaucoup de personnes) ce que je ferais si je gagnais au loto… Je me suis dit que j’intégrerais une super école type Le Cordon Bleu (22 800 euros les 9 mois) et passerais mon CAP Pâtissier. Puis, j’ouvrirais un salon de thé. En imaginant cela, j’ai soudain réalisé qu’il n’était pas forcément nécessaire de devenir millionnaire pour réaliser ce rêve… notamment en passant le diplôme en candidat libre, c’est à dire : en apprenant de chez soi.

Parfum d’enfance : le gâteau au yaourt

Cette passion n’est pas nouvelle. Depuis toute petite, le dimanche matin j’aimais me réveiller plus tôt que ma famille, pour discrètement faire un gâteau (au yaourt). J’avais un vrai sentiment de satisfaction lorsque tout le monde se réveillait après la cuisson du gâteau et qu’il ne restait plus qu’à le déguster. Dans mes souvenirs, je n’étais d’ailleurs pas toujours assez rapide. Déjà doté d’une tendance légèrement « tyrannique »… j’en voulais à mes parents s’ils ne jouaient pas le jeu d’attendre que tout soit prêt pour sortir de leur lit. C’est le parfum de l’enfance et du dimanche matin.

« Et toi, qu’est-ce que tu veux faire plus tard ? »

L’orientation a ensuite été un long questionnement. J’ai longtemps hésité à m’orienter dans une filière professionnelle. Attirée au départ par la cuisine, c’est finalement la pâtisserie qui m’a séduite. Enfin… j’ai d’abord fait 5 ans d’études (… et tant mieux ! Je n’aurais sans doute jamais cru en être capable !), tout en me demandant chaque année (voire chaque semestre…) si le moment n’était pas venu de changer de cap

Les portes ouvertes des lycées professionnels parisiens n’ont plus de secret pour moi. A cette occasion, j’enviais fortement les élèves qui s’activaient dans les labos pendant les visites. Ils restaient imperturbables alors que nous envahissions, tels des parasites, leur espace de travail.

Après plusieurs expériences professionnelles enrichissantes (dans le secteur du tourisme) mais qui ne me correspondaient pas : trop de stress, overdose de power point, indigestion de confcalls inutiles, nombreuses présentations orales improvisées, gros manque d’intérêt… et après mûre réflexion, j’ai finalement décidé fin 2019 que le moment était venu pour moi de me lancer et de mettre un terme à tous ces « bullshit jobs ».

C’était juste avant la réelle prise de conscience générale du chamboulement qu’allait apporter l’arrivée du COVID19 dans nos vies. Vu son impact sur le secteur touristique, le timing s’est révélé assez judicieux…

Un apprentissage de la pâtisserie à distance

En février 2020, j’ai fait le tour des différentes écoles en ligne proposant des cours de pâtisserie à distance. Soyons honnête, ce n’est pas vraiment l’idéal pour apprendre un métier manuel. Cependant, c’est financièrement bien plus économique et cela reste adapté pour quelqu’un qui a un minimum de base en pâtisserie. Je ne l’aurais pas fait pour un CAP menuisier… ^^

Youschool : une école à distance 2.0

Mon choix s’est porté sur Youschool et je ne le regrette pas. Le concept : l’élève est suivi par un coach, qui lui propose un planning jusqu’à l’examen. La mienne, Laure, était au top. Elle a même pensé à m’appeler la veille de l’examen et a toujours su trouver les mots justes.

Les cours sont organisés par niveaux progressifs qu’il faut valider pour passer aux suivants.

À chaque réalisation, il faut poster les photos des étapes, expliquer la méthode utilisée, s’autocritiquer et éventuellement partager les difficultés rencontrées. Nous sommes également invités à poser toutes les questions que l’on souhaite. Des chefs répondent rapidement aux publications, critiquent et encouragent.

Un réseau bienveillant

La plateforme prend quasiment la forme d’un réseau social où chacun peut commenter, conseiller, liker, suivre… c’est très interactif et bienveillant. C’est finalement assez tardivement que le côté « collectif » s’est révélé important pour moi. Lorsqu’il a fallu enchainer les CAP blancs pour accélérer la cadence. Il était alors essentiel de voir que nous étions tous « dans la même galère »…

Le planning est assez ample et riche. À chacun ensuite de le respecter. Les cours de pratique prennent la forme de vidéos qui se focalisent sur les gestes exécutés par des chefs. Elles sont accompagnées d’une voix off expliquant la marche à suivre. De précieux conseils sont également partagés.

S’équiper comme une pro

Il est possible de trouver beaucoup de matériel sur le site du Bon Coin. J’ai ainsi acheté ma mallette, des livres, des tenues, mais aussi pleins de cercles d’occasion auprès de particuliers. Pour le reste, on trouve tout dans le quartier des Halles à Paris : le bonheur !

La mallette prête pour le CAP, j’avais tout identifié avec du chatterton pour reconnaître et différencier mes ustensiles de ceux des autres candidats

Investir dans un bon robot pâtissier

Pour le robot, j’ai fini par investir lors des soldes d’hiver dans un Kitchen Aid Artisan made in Michigan ! Je l’ai trouvé (enfin… Benoit l’a trouvé) chez « Du Bruit dans la Cuisine » avec 20% de remise, alors que ces robots sont rarement en promotion. Son financement s’est intégralement fait grâce à la vente de gâteaux.

Le coup de foudre avec « Teddy »

Le coup de foudre a été immédiat et nous l’avons embarqué direct. Il pleuvait ce jour-là et nous étions à pieds mais j’étais fière de tenir son gros carton à bras de corps (alors qu’il pèse une tonne !) et Benoit avait pour mission de le protéger de la pluie avec un parapluie. Nous étions tous les deux trempés mais le robot était au sec !

Il a ensuite été mon précieux compagnon de route. Ce robot est incroyable… d’une très grande aide.

Homemade meringue

Le CAP Pâtissier : un diplôme réformé – j’ai joué les cobayes

Désormais, depuis 2021, parmi les nouveautés, deux stages de 7 semaines consécutives sont obligatoires – ce qui est bien plus contraignant pour les personnes qui travaillent en parallèle. On a aussi de nouvelles recettes à savoir, notamment les « gâteaux de voyage » type cake, ou encore des recettes salées (quiches, roulés apéritif) mais aussi des entremets au format individuel. Avant, l’examen s’effectuait sur une journée ; désormais il se déroule sur deux jours. J’ai donc fait partie des premiers candidats à passer le CAP en version réformée. Il n’y avait pas de vraies annales !

Concernant les recettes, je ne sais pas ce qu’il en était auparavant, mais désormais il faut apporter son propre carnet de recettes. Celui-ci est vérifié par le jury. Il ne doit contenir que les quantités d’ingrédients nécessaires. C’est au candidat de connaître les étapes, les temps de cuissons, les températures de cuisson, temps de repos… On nous indique par exemple de faire des croissants avec une base de 500g de farine et en fonction de notre recette il faut recalculer et ajuster nos quantités à celles demandées.

2 x 7 semaines de stage obligatoire… et non rémunérées

Pour les stages, j’étais initialement prise pour travailler au Meurice, au tea time – avec l’équipe de Cédric Grolet (élu meilleur pâtissier du monde en 2018). Le rêve… Mais le stage a été annulé à cause du confinement. La solution alternative s’est finalement révélée très intéressante. J’ai travaillé chez Stohrer, rue Montorgueil, pendant 7 semaines. Il s’agit de la plus ancienne pâtisserie de Paris (elle a été fondée en 1730). Le chef était alors Jeffrey Cagnes. Un chef talentueux et bienveillant. L’équipe était jeune et avec un bel esprit. Tout est fait maison et confectionné avec des ingrédients de qualité. Les pâtisseries sont très soignées. J’y ai appris pleins de choses, on m’a vraiment laissé toucher à toutes les étapes de fabrication.

Pour plus de détails concernant les stages, j’ai rédigé un article plein de conseils et d’astuces pour les futurs candidats au CAP pâtissier en candidat libre.

I LOVE NORMANDY

En cours de route il y a aussi eu le confinement. La première allocution d’E. Macron a été synonyme « d’opération Commando ». Au bout du troisième « nous sommes en guerre » (ultra flippant) la décision était prise : Direction la Normandie ! Avec ma mère, nous avons fait des sacs en express. Les ustensiles, robots, moules et ingrédients étaient du voyage… Là-bas, j’ai intensifié mes entrainements. La cuisine et l’environnement étaient alors parfait pour progresser et m’entrainer sereinement. C’était aussi l’occasion de faire de jolies photos car le cadre ressemble par endroit à celui d’une brocante…

Travailler et pâtisser : c’est possible

Ensuite, j’ai pu travailler en parallèle (à la SNCF) pendant sept mois. Là encore, le job était idéal car j’ai eu le temps d’apprendre la théorie (dont le contenu est très riche ! Des spécificités des matières premières, à l’hygiène en passant par des cours de gestion ou de prévention…) et de pratiquer intensément grâce au rythme décalé. Et pour l’anecdote, j’ai fait partie de l’équipe qui fait les annonces sonores depuis la gare de Versailles Chantiers ! « Madame, Monsieur, votre attention s’il vous plaît… » Improbable non ?!

Dernière ligne droite

Les deux derniers mois, j’ai enchainé de façon intensive les examens blancs. Je me suis fait un planning très chargé – pour gagner en rapidité et en technicité – et je l’ai respecté ! C’était au départ épuisant. Il me fallait deux jours pour récupérer physiquement de l’épreuve ! J’arrivais à être en stress tout en étant pourtant chez moi… mais en tenue professionnelle complète, avec une zone de pesée des ingrédients, une zone pour les ustensiles, pas de musique, pas de pause… rien !

Moment de solitude lors d’un entrainement type CAP blanc… il ne restait plus qu’à napper cette tarte aux pommes.

Les conditions chez soi n’étant pas celles d’un laboratoire professionnel, tout prend plus de temps. Heureusement, ma famille, mes amis et des amis d’amis m’ont fortement soutenu dans ce projet.

Un des CAP blancs réalisé chez moi comme entraînement

Pratiquer est une chose, mais ensuite il faut pouvoir consommer et beaucoup de personnes ont répondu à l’appel… un grand MERCI à tous ! 🙂

Le Jour-J

Mon équipement pour passer le CAP (et il manque le sac avec la tenue professionnelle…) Un quasi déménagement !

J’ai passé mes examens pratiques les 16 et 17 juin 2021 dans un lycée professionnel des Hauts-de-Seine. (Se trouvant au niveau d’un carrefour baptisé « carrefour des fainéants » ! Qui a osé ?!…) L’établissement avait bénéficié récemment d’une restauration et le labo était moderne, bien équipé et lumineux. Il arrive que certains candidats doivent partager un robot pour deux, ou un frigo. Or, j’avais ici mon propre robot et mon propre frigo.

Les candidats

Nous étions six (il y avait deux absents). Une autre personne était dans la même école que moi, en candidat libre. Trois sortaient d’un même centre de formation pour adulte en reconversion et un apprenti sortait clairement du lot… et s’est retrouvé à côté de moi… Pendant l’épreuve, il semblait prendre son temps et tout gérer comme un pro en mode « easy ». J’étais à la fois déconcertée et admirative de son travail.

Le jury était composé de 4-5 personnes attentives à tous nos faits et gestes… ils ne se sont pas présentés. Cela aurait été intéressant de connaître leurs parcours.

Les sujets des épreuves pratiques

Il a fait 35 degrés ce jour-là à Paris, sans compter la chaleur des fours… L’épreuve débutait à 7h (la nuit qui a précédé fut courte et très pénible) avec une partie écrite assez riche, puis 4h50 de pratique et 10 minutes d’oral. Soit 5H50 en tout.

Au programme pour la pratique : 16 croissants, une quiche lorraine, 8 tartelettes au citron et 20 cookies. Un sujet plutôt faisable de prime abord. Pas de grande surprise – heureusement ! Avec la réforme, certains ont découvert de nouvelles recettes le jour de leur examen !

Le deuxième jour j’ai dû faire un fraisier, 12 religieuses garnies d’une crème diplomate à la framboise et des chouquettes. Idem : tout était au programme.

Retour sur le premier jour

Nous avons d’abord rapidement enfilé notre tenue de combat dans des vestiaires. Puis, nous nous sommes tous installés dans une salle de classe classique, sauf que nous étions tous déjà en tenue professionnelle. Les examinateurs – qui étaient finalement notre jury – nous ont distribué le sujet. Le petit tas de feuille était retourné sur nos tables et j’ai vu par transparence « croissants ». J’ai eu un profond sentiment de soulagement en réalisant que j’avais évité la pâte à brioche qui est pour moi synonyme d’incertitude voire de catastrophe assurée surtout avec la chaleur qu’il faisait…

La partie écrite s’est bien passée. Elle touchait à des sujets que j’avais bien appris (ovoproduits, normes d’hygiène, des questions précises sur des matières premières telles que le beurre…).

Déroulement de l’épreuve pratique (EP1)

Se familiariser avec les lieux

Ensuite direction le labo. Le soulagement aura été de courte durée ! Chacun porte un numéro. J’étais « numéro 3 » pendant deux jours – nous n’avions pas d’autre identité que ce numéro. On nous a montré en deux minutes où se trouvait les outils dont on pourrait avoir besoin :

  • Chacun avait une série de culs de poule, deux casseroles, un tamis… à un endroit spécifique.
  • L’emplacement de deux types de four (avec lesquels je n’avais jamais eu l’occasion de travailler)
  • Une cellule de refroidissement (hyper utile pour faire refroidir en quelques minutes des préparations, mais le risque – en cas d’oubli – est que la préparation congèle… C’est arrivé à une candidate, et il faut alors tout recommencer).
  • La chambre de pousse (matériel de compétition qui permet de faire pousser les viennoiseries, brioches… à une température spécifique – à la maison j’utilisais un four éteint avec une casserole d’eau bouillante et la température était généralement trop chaude ou trop froide et la méthode « pifomètre » n’allait généralement pas…).

Bref, tout le matériel était là, il n’y avait plus qu’à les utiliser. Mais je dois admettre que j’ai toujours du mal à retenir l’information quand elle est donnée à l’accéléré. C’était comme dans les séries américaines qui touchent au domaine médical ; quand ils sont trois à marcher rapidement avec un débit de parole anormal – histoire de savoir ce qu’ils vont faire sur leur patient admis en urgence – et le tout dans un couloir étroit et en VO. Un sentiment que ca va un peu trop vite pour tout capter. Cette-fois mon cerveau aura été coopératif et hyper réceptif…

A vos marques, prêts, pâtissez !

Une fois la visite express finie, chacun s’attèle à son emplacement.


Go ! Go ! Go !

Nous étions trois par plan de travail.

Après avoir soigneusement lavé mes mains, j’ai désinfecté tout le matériel dont j’allais avoir besoin. Puis j’ai tout mis sur une plaque de cuisson car il fallait éviter de trop s’étaler. L’organisation et la propreté sont évidemment cruciales.

Il y avait une « zone de pesées ». Un des chefs nous a demandé de ne pas peser les ingrédients sur notre plan de travail mais de rester dans la zone dédiée. J’étais située à l’opposé de cette zone et au départ j’ai fait un nombre incalculable de pas entre les ingrédients et mon plan de travail avec ma balance à la main. Les chefs étaient tout le temps dans le passage à discuter. Il fallait se faufiler (et rester aimable… un vrai défi ! ^^)

« Don’t panic…»

Au bout d’un moment, j’ai commencé à paniquer. Je cherchais une horloge et je n’en ai pas vu. À ce moment-là, j’ai entendu un chef répondre à un candidat : « Tout ce que je peux vous dire, c’est que ça va passer vite. Très vite ». Ca m’a stressé. L’ ambiance était d’ailleurs très tendue, c’était vraiment palpable. Nous étions tous silencieux et j’ai eu la mauvaise idée de regarder le visage de certains ; ils étaient très fermés et de toute évidence stressés.

« Tout ce que je peux vous dire, c’est que ça va passer vite. Très vite. »

Je continuais à faire mes pesées tout en me disant intérieurement : « ce n’est pas possible de s’organiser sans horloge ! Ce n’est pas possible !!! » . Je vais donc (en panique) voir un des examinateurs en lui demandant l’heure qu’il est et combien de temps il nous reste ? ». Il a pointé l’horloge du doigt, qui se trouvait juste au-dessus de la porte d’entrée – un emplacement logique, je ne sais pas comment j’avais pu la louper… – et il m’a dit que l’épreuve avait commencé depuis 30 minutes et qu’il restait donc 4H20 minutes. Ça m’a profondément rassuré, j’avais l’impression d’y être depuis 1H30. J’étais à ce moment-là totalement dans les temps.

Un cerveau « en mode survie »

L’épreuve s’est déroulée de façon relativement fluide. À un moment donné, pour une raison encore inconnue à ce jour, j’ai eu la voix d’Obélix en tête, qui chantait de façon guillerette « tralalalalèèère… », suivi par des instruments à vent… j’étais alors en train d’étaler avec mon rouleau la pâte levée feuilletée pour mes croissants… le tout de façon très énergique…

Suis-je la seule à avoir systématiquement droit à des musiques d’enfance qui resurgissent en période d’examen ? Mon cerveau me fait souvent le coup… Des musiques improbables et très enfouies depuis des années remontent à la surface quand il est en mode « survie » ! Bref, Obélix m’a accompagné pendant mon CAP… je ne suis pas sure de la signification. Heureusement ce n’était pas celle du « Pudding à l’arsenic »…

Obélix chantait cet air-là…

Les difficultés rencontrées

Un des problèmes que j’ai rencontré est que j’avais suivi les quantités indiquées dans la fiche technique de l’examen pour réaliser un crémeux au citron et qu’il me manquait pile la dose pour remplir une tartelette. J’étais tellement à fond, que je n’ai même pas pris le temps de paniquer – ce qui est une bonne chose… J’en ai donc préparé à nouveau illico – Miraculeusement il me restait assez de temps…

Des cookies « à l’américaine »

Ce que j’ai le plus raté le premier jour, ce sont mes cookies. Ils étaient les sosies de ceux que l’on trouve dans les boites en plastique des supermarchés américains ! Très moches. Pendant l’oral, qui s’est déroulé face à deux membres du jury, j’étais anormalement dans mon élément. Sans doute le contrecoup du stress… et l’adrénaline.

J’ai répondu à toutes leurs questions tout en étant anormalement détendue, avec enthousiasme et un peu d’ironie sur mon travail. Quand il a fallu aborder les cookies, j’ai dit qu’ils étaient « à l’américaine »… ça m’a fait sourire, mais les deux personnes face à moi n’ont pas ri du tout…

Une production globalement correcte

En revanche, j’étais satisfaite de ma quiche lorraine qui aurait pu être un gros « fail ». La crème peut facilement fuir dans le four… pas cette fois ! (Idem : c’est arrivé à un candidat) Mes tartelettes étaient correctes. Mes croissants étaient plutôt satisfaisants mais manquaient un peu de régularité.

Je pensais qu’ils allaient couper ces productions et les goûter pour juger mais pas du tout ! Ils n’ont rien gouté ! Je leur ai demandé s’ils pouvaient couper un croissant pour voir s’il y avait de belles alvéoles dedans grâce à la chambre de fermentation. Ils m’ont répondu qu’ils ne l’avaient pas fait avec les autres candidats et que « dans un souci d’équité il ne fallait pas le faire ». Ça restera donc un mystère.

Le deuxième jour d’épreuve pratique (EP2)

J’étais une nouvelle fois contente du sujet car il ne s’agissait pas d’une forêt noire – qui prend énormément de temps. Cette fois j’avais mes marques quant aux emplacements et heureusement car le temps passe extrêmement vite pour cette épreuve !

Mon fraisier était beau. La crème bien lisse, la génoise moelleuse, l’écriture dessus légerement tremblotante mais correcte.

Travailler sous le regard du jury

Pour monter l’entremet, j’ai dû partager mes fraises avec quelqu’un situé à l’opposé – c’était très pratique… Il me manquait des fraises pour garnir l’intérieur. Je suis allée en chercher, puis la recette veut qu’on ajoute un peu de crème et qu’on mette un disque de génoise. Pour je ne sais plus quelle raison, j’ai quitté quelques secondes mon plan de travail et en revenant j’ai surpris un examinateur qui était en train de soulever mon disque de génoise pour voir si j’avais bien respecté les étapes ! Après son coup d’œil, il a ré-appuyé avec ses doigts sur la génoise en mode « ni vu, ni connu ».

Savoir reconnaître la « qualité » de son travail

Mes chouquettes étaient un peu petites mais toutes belles et régulières. Elles n’ont même jamais étaient aussi rondes et lisses. Par contre mes religieuses n’ont jamais été aussi moches. Les choux se sont développés de façon très disgracieuse. Elles étaient petites et biscornues. Le comble, c’est qu’en général mes choux sont corrects mais le fondant que l’on ajoute pour le décor est toujours trop terne ou trop fluide. Là, il scintillait ! Comme une provocation. Il brillait sur un chou hideux ! Je ne sais pas si c’est du fait du parfum à la framboise et donc de la coloration rose de ces religieuses mais elles avaient un aspect pathétique. On aurait dit une blague.

Le sens de la camaraderie…

Mon voisin (hors norme) s’est permis, au moment où j’avais fini de garnir mes religieuses de glisser son doigt dans ma cuve de crème diplomate. Après avoir pris soin d’y goûter, il m’a dit « tu peux me la laisser ? ». J’ai dû le regarder avec un regard assassin… et j’ai répondu « non, je vais en avoir besoin ». C’était vrai, je pensais l’utiliser en déco sur mon fraisier. Mais j’ai trouvé ça assez culoté comme méthode. C’était open bar… D’autant que je n’ai moi-même rien gouté ! Et surtout pas avec les doigts…

« Il vous reste 5 minutes ! » : Où est Mercotte ?

« Le Meilleur Pâtissier » n’est clairement pas mon émission préférée (je suis plutôt « Nus et culottés » ^^enfin sans vouloir pour autant vivre l’expérience des deux comparses…). Cet esprit de compétition et cette course contre la montre ne m’intéressent pas. Et un examinateur a bien prononcé cette phrase à 5 minutes de la fin ! J’étais en train de glacer mes religieuses en me disant « c’est la cata, c’est la cata, c’est la ? Catastrophe ! »… Heureusement personne n’était en plus en train de filmer à côté ce carnage… #lahonte !

Je n’ai pas eu le temps de mettre les flammes de crème au beurre dessus (ce n’était pas hyper grave puisque cette crème avait déjà été fabriquée par le centre) ni de tempérer du chocolat. Par contre j’ai réussi à renverser mes religieuses dans mon frigo en loupant le coche du rail… ca n’a pas changé grand-chose à leur fière allure…

Argumenter : tout un art !

J’ai dû présenter ma production au jury. Le duo était moins sympathique que la veille. Il y avait notamment une femme en tenue civile qui avait l’air de se croire dans Top Chef. Elle était froide et impassible. Elle m’a demandé combien coûterait ces productions (une question assez bancale car le prix dépend de divers critères et on le voit bien, c’est très variable d’une ville à l’autre…). Étant objective, j’ai dit « en temps normal cela coûterait... » sous entendu « j’ai bien conscience que ces religieuses ont un léger problème »…

Les religieuses étant trop petites, on m’a demandé si j’avais dû jeter de la pâte à choux… le gâchis est sanctionné – ce qui est normal – j’ai alors retrouvé mes bons reflexes acquis lors de mes précédentes expériences et j’ai transformé, tel un politicien, la réalité en ma faveur… Et donc, je n’ai fait que « retirer l’excédent« …

Allo Houston ? Est-ce que vous me recevez ?

Une autre question portait sur la technique de tempérage du chocolat blanc par tablage. Selon le chocolat il y a des températures différentes à respecter, et ce à trois moments dans la méthode. J’ai eu besoin de quelques secondes de réflexions. Il y avait un décalage comme si j’attendais la réponse dans une oreillette avec quelqu’un qui se trouverait aux antipodes… je ne sais pas pourquoi mais cette image a eu le temps de me venir à l’esprit alors que les deux personnes face à moi attendaient une réponse. Heureusement mes neurones ont fini par se connecter et j’ai retrouvé toutes les bonnes réponses.

À la fin de ce face à face assez désagréable, j’ai senti l’émotion monter. Et j’ai réussi à me retenir car ça aurait été assez gênant… J’ai juste dit « merci » et c’était fini.

Quand le terme « épreuve » prend tout son sens

Ayant fait des « études longues » j’ai longtemps été habituée aux partiels, aux révisions et aux présentations orales. Mais une épreuve pratique de 4H50 demande des efforts bien différents. Et il a fallu en enchainer deux ! C’est à la fois extrêmement physique : il faut rester debout, s’activer sans interruption, et solliciter son corps en permanence. On minimise l’aspect réflexion mais il faut aussi sans cesse penser à l’étape suivante, à ce qui est au four ou en refroidissement… il n’y a aucun temps mort ! À la fin de cette journée nous étions tous épuisés. Et après avoir tout donné, il a encore fallu tout nettoyer. Brosser, racler, ranger…

En rentrant chez moi j’étais fatiguée comme quelqu’un de jetlagué – complétement déconnectée. On en sort pas indemne.

Bref, le terme « épreuve » n’a jamais été autant justifié.

Comment gérer son stress ?

Si vous avez la réponse, cela m’intéresse ! Le stress m’a accompagné des semaines, voire même des mois avant l’épreuve. Il était évidemment présent le jour-j, puis les semaines qui ont suivi l’attente des résultats. Je n’ai jamais autant stressé sur une si longue durée.

Comment rester zen ?!

Certaines pratiques m’ont aidé à le réduire. Je me suis mise au yoga, à l’homéopathie et à la méditation avec Petit Bambou, mais c’est surtout la « cohérence cardiaque » (merci Delphine !) qui a fonctionné. Il s’agit d’exercices respiratoires. Apparemment 5 minutes de pratique suffisent  pour se calmer pendant 3H ! Quand j’ai su ça, j’ai immédiatement testé et c’est vrai qu’on ressent ensuite un certain calme. Avant chaque CAP blanc, je me posais 5 minutes pour faire cela et ensuite j’avais les idées claires ! Pour le CAP je l’ai aussi fait mais l’épreuve dure plus de 3H et vue la situation j’aurais eu besoin de quelque chose de bien plus fort.

Toucher ses limites

Pour conclure, je dirais que j’ai absolument tout donné cette année. Le jour-J j’étais au maximum de mes capacités. Pour une fois, je n’avais aucun regrets ou remords quant à ce que j’avais fait lors des examens. Pourtant, tout n’était pas parfait, loin de là, mais j’ai eu pour la première fois le sentiment que ne pouvais pas mieux faire. C’était mon maximum.

Je trouve incroyable que les filières courtes, professionnelles soient si peu valorisées dans notre pays. On y apprend pourtant un métier, un artisanat et cela peut être passionnant et épanouissant. On ne finit jamais de découvrir, de comprendre, d’apprendre, de se perfectionner… et quand ce que l’on a produit est réussi, c’est en plus source de plaisir pour ceux qui y goutent ! Quelle satisfaction !!

Il s’agissait d’un défi personnel. L’enjeu était pour moi de taille.

Aujourd'hui je peux vous confier, avec une certaine fierté, que je suis diplômée d'un CAP Pâtissier !! 
Photo @Maxime Bernadin made with love in Normandy

Quel soulagement… Je redoutais d’être comme nos athlètes français surentrainés, qui le jour-J se ratatinent ! Et bien non ! ^^

Un immense merci à : Ma famille, Benoit, Fatou et sa maman, Anaïs, Célia et Rogerio, Aurélia et Florian, Eliette, Dipa, Albane et Christele, Mai, Séverine, Delphine et Chrystèle, Daniele et Henri, Hélène, les Julie, Sabrina, Alexia, Jean-Baptiste et Olivier, Lydie, Manu, Audrey, Marine, Yvon, M.Cortinovis, Myriam, François et à la communauté Youschool. Vous m’avez tous porté dans ce projet et contribué à cette réussite. Vos encouragements et vos critiques constructives étaient essentielles. MERCI !!

A présent une nouvelle aventure peut commencer…

Le gâteau pour mes 1 an #happiness…

Une question ? Un commentaire ? Ca se passe un peu plus bas 🙂

A propos de l auteur

Entre récits de voyages (Australie, Nouvelle-Zélande, Guadeloupe, Nouvelle-Calédonie, Japon, Floride, Irlande...) recettes sucrées, et un CAP Pâtissier obtenu en candidat libre (après avoir passé un Master), je vous propose de découvrir mes diverses expériences... avec humour !

56 Commentaires

  • Manuela Gomez
    19 février 2024 at 7 h 54 min

    Bonjour Clémence,
    Merci pour votre témoignage très touchant et éclairant. Je me suis levée ce matin avec une angoisse « et les temps de cuisson sont-ils autorisés d’être indiqués à l’examen? » Je suis Manuela, passionnée de pâtisserie, je suis toute jeune encore , 58 ans et je passe mon CAP en candidate libre. L’année dernière après un malentendu avec mon école à distance le CEF j’ai raté l’inscription , cette année c’est bon je suis inscrite session 2024. En vous lisant ce matin, une peur panique m’a inondée « je ne suis pas prête »! « je ne pourrai jamais être dans les temps! je suis seule, je mange seule toute la production et je ne me suis jamais controlé dans les temps, panique à bord. J’ai tellement de questions à vous poser et pourtant rien n’arrive du coup je vais m’y remettre d’une autre façon, merci Clémence

    Reply
    • Clémence
      20 février 2024 at 11 h 44 min

      Bonjour Manuela,

      Je vous remercie pour votre commentaire et votre lecture.
      Je crois que les personnes qui passent le CAP pâtissier en candidat libre partagent les mêmes angoisses que vous. Je me souviens à cette période-là avoir fait un jour un cauchemar où j’ouvrai la porte de mon frigo et il n’y avait plus aucune crème liquide à 30% pour une de mes recettes – j’ai hurlé !! ^^ C’est un projet qui nous tient tellement à cœur que l’on finit par être absorbée et à y penser 24/24.

      Pour répondre à votre question, à moins que cela ait changé depuis, il n’est pas autorisé d’indiquer les temps de cuisson sur votre carnet de recettes le jour de l’examen. C’est à nous de les connaître.

      Vous avez encore plusieurs mois pour vous entrainer et vous perfectionner. Bientôt il faudra en effet vous chronométrer. Cela est stressant au début, mais vraiment nécessaire pour estimer le temps que l’on met et s’obliger à accélérer. Finalement cela s’avère indispensable quand on en fait son métier; En labo, on attend de nous d’être rapide et efficace.

      Je ne sais pas comment vous faites pour consommer tous ce que vous produisez ! Je ne peux que vous conseiller de trouver un moyen de parler de votre projet autour de vous et de proposer aux gens de donner en échange ce qu’ils veulent (histoire de rembourser les ingrédients). Et de donner une critique constructive suite à leur dégustation. Vu les quantités à produire, ce ne doit pas être recommandé niveau santé ; et cela risque de vous décourager à la longue.

      Bon courage dans votre projet ! 🙂

      Reply
  • Rebiha15
    14 janvier 2024 at 10 h 41 min

    Bonjour je suis une passionnée de pâtisserie depuis toujours.
    J’hésite je voudrais bien pouvoir passer un cap en candidat libre, seulement j’ai un handicap c’est ma lenteur au quotidien est cela depuis toujours.
    Et pour m’inscrire au cap pâtisserie en candidat libre, je ne sais pas où je peux m’inscrire, sachant que je ne veux pas passé par une école de formation.
    En tout cas merci a vous pour votre témoignage qui me fait rêver.

    Reply
    • Clémence
      15 janvier 2024 at 17 h 45 min

      Bonjour Sarah,

      Merci pour votre lecture et pour votre message.

      La lenteur peut se travailler. Plus on pratique et plus on gagne en rapidité. C’est au final un des points clés lors de l’examen et que l’on chercher à améliorer au fur et à mesure. On s’aperçoit ensuite de la nécessité de travailler efficacement lorsqu’on est confronté à la réalité du rythme en entreprise…

      Il est en effet possible de passer le CAP sans avoir à passer par une école. Cela doit cependant être un vrai challenge ! Surtout quand on fait plusieurs fois une pâtisserie et que l’on rencontre une éventuelle difficulté. Il faut alors comprendre soi-même chaque problème. Le fait de le faire via une école permet aussi de se créer un réseau avec des personnes qui partagent la même passion que vous. À certaines étapes ces personnes peuvent se révéler nécessaires pour garder le cap !

      Si toutefois vous préférez passer ce CAP en candidat libre sans passer par une école, je vous conseille de contacter votre académie qui saura vous expliquer la marche à suivre (inscriptions aux examens, pré requis…)

      Bon courage dans votre projet et merci pour votre retour positif ! 🙂

      Reply
  • Aurelie A
    20 juillet 2023 at 12 h 48 min

    Bonjour
    Merci beaucoup pour ce témoignage détaillé!
    Je suis en pleine réflexion pour une reconversion professionnelle. Mais j’ai tellement peur de ne pas y arriver… et l’enjeu est grand puisque je vais me mettre à temps partiel pour me laisser deux jours par semaine pour préparer ce CAP.
    Mais j’avoue que le faire en candidat libre et même accompagnée d’une école en ligne, me fait très peur.
    J’ai peur de complètement stresser et de me perdre dans un environnement professionnel le jour de l’épreuve.
    Pour avoir le CAP, il faut avoir 10 de moyenne c’est ça? Penses tu que le niveau soit très élevé? Les jury très exigeants?
    Merci à toi encore
    Aurélie

    Reply
    • Clémence
      24 juillet 2023 at 18 h 26 min

      Bonjour Aurélie,

      Merci pour ta lecture et le partage de tes impressions.

      Oui, il suffit d’avoir 10/20 pour obtenir le CAP pâtissier. D’ailleurs, il peut y avoir des matières théoriques qui te rapportent des points « facilement » en fonction de ton parcours et/ou de tes études précédentes. Pour moi l’anglais était un vrai plus. Et si tu apprends bien les matières théoriques au programme, il n’est pas difficile non plus d’obtenir une bonne moyenne.

      Concernant les jurys, je ne peux pas vraiment faire de généralité. Ils devraient être objectifs et leurs jugements homogènes, mais nous avons tous nos personnalités… Je n’ai pas eu la même équipe de jury sur les deux jours et j’ai senti la différence. Il faut se dire qu’en revanche leurs critères de jugement se basent sur une même grille de notation. Il faut donc faire au mieux, et garder en tête ce qu’on attend de nous le jour J – peu importe la tête du jury ^^.

      Le niveau reste un CAP. C’est totalement faisable puisque nous sommes nombreux à tenter cette aventure et à obtenir notre précieux diplôme. 🙂

      Je pense sincèrement que si c’est un projet qui te tient à cœur il faut le faire. On sait que c’est un examen qui nécessite de la persévérance dans l’entraînement et de l’exigence vis à vis de soi-même pour toujours s’améliorer et continuer à apprendre, mais c’est aussi ensuite un métier qui demande un gros investissement personnel.

      Bon courage dans ton projet !

      Reply
  • Nubia
    5 juin 2023 at 0 h 33 min

    Géniale, ce post, ton parcours et la façon que tu nous racontes tous ça. Bravo pour le courage et pour la réussite!!! Moi, je suis en train de faire ma formation et ce n’est pas facile même avec une école. Je passerai mon CAP en 2024. D’ici là, beaucoup d’entraînement et chamboulement intérieur ☺️ Merci pour le conseil de la cohérence cardiaque. J’avais déjà entendu et je vais chercher alors. Je penses que c’est ce qu’il me faut maintenant. Bisous et merci encore j e fois 🌸

    Reply
    • Clémence
      5 juin 2023 at 19 h 44 min

      Bonsoir Nubie, merci pour ta lecture et ton retour ! 🙂

      Oui ce n’est pas facile même avec une école – mais c’est un bel objectif qui reste réalisable. La satisfaction est aussi d’autant plus grande lorsqu’on y arrive après avoir fait tous ces efforts…
      Tu as bien fait de faire appel à une école pour t’accompagner dans ton projet. J’espère qu’ils sauront bien te guider et entretenir ta motivation.

      Bon courage dans ta formation ! (N’hésite pas si tu as des questions, je pourrai peut être y répondre 🙂

      Reply
  • Giliane
    26 avril 2023 at 9 h 52 min

    Bonjour Clémence, vous n’imaginez pas à quel point j’ai été heureuse et soulager de tomber sur le récit de votre expérience à l’examen. Beaucoup de zone d’ombre ont enfin trouvé lumière grâce à vous, un grand merci. Je passe le cap dans un peu moins d’un mois maintenant et vous avez répondu à une bonne partie des questions que je me posais bien qu’il men reste encore malheureusement 😅.
    Je suis en candidat libre et je ne dépend d’aucun centre de formation. J’avai juste rejoint une formation en ligne qui s’est révélé pour moi être plus proche d’un abonnement à un e-book qu’à une vrai formation. J’ai donc appris seule la plupart du temps en comblant ou recoupantles informations ici et là, dans des livres, des blogs, sur les réseaux sociaux etc. J’ai pu faire de belle rencontre à force de poser des questions ici et là pour m’aider à progresser mais j’ai toujours eu le sentiment d’avancer à l’aveuglette. Enfin bref (pardon je commence à raconter ma vie 😅)
    Parmis les questions que je me pose encore il y en a une qui n’a pas encore trouvé réponse et qui concerne le nettoyage du matériel avant l’épreuve. J’ai sû il y a peu qu’il y avait encore eu une réforme après LA réforme et que la partie pratique de l’épreuve 2 était passée de 4h à 4h30. Est-ce que le temps de désinfection de son poste et de son matériel est inclus dans ces 4h30 ? Si ce n’est pas le cas, combien de temps nous accorde-t-on pour le faire ? Doit-on impérativement sortir tout le matériel utilisé dès le départ. Par exemple si j’oublie un ustensile qui nécessite que je retourne dans ma mallette pour le récupérer, serai-je pénalisé ou est-ce que je n’aurais même pas le droit d’y accéder au court de l’épreuve ?
    Au niveau du matériel à apporter, peut-on vraiment se contenter de ce qui est indiqué sur la liste de la convocation ? J’ai vu quelques part qu’il était recommandé d’apporter des barquettes et des couverts en plastiques par exemple ou encore son propre film alimentaire (comme vous l’avez fait) ou ses propres feuilles guitare pour le chocolat, mais tout ça n’est pas sur la fameuse liste. J’ai bien conscience qu’en plus de tout ça, tout va dépendre de l’établissement où je passerai l’examen et de l’équipement qui sera fourni. J’ai lu des témoignages sur un manque d’équipement à certains endroits… de quoi alimenter toujours plus mes angoisses.
    En tout cas pour la question de votre jury sur l’estimation du prix de votre production je compte bien m’inspirer de vitre réponse si jamais on me la pose aussi car je ne voyais pas du tout comment y répondre sans au moins connaître les prix de la matière première (et en plus c’est l’inflation en ce moment mdr). Enfin voilà j’espère ne pas avoir accaparé trop de votre temps avec mes questions.
    Portez-vous bien, bonne continuation et encore merci pour votre précieux article 😊.

    Reply
    • Clémence
      26 avril 2023 at 22 h 18 min

      Bonsoir Giliane, merci pour ton commentaire et d’avoir pris le temps de m’écrire !

      Tout d’abord : bravo pour ton parcours. C’est super courageux de t’être lancée en totale autonomie. Le fait de le passer en candidat libre demande de la discipline et beaucoup de motivation, mais sans école c’est encore un autre niveau ! 🙂

      Je suis contente d’avoir pu répondre à une partie de tes questions. J’espère pouvoir répondre à celles qui subsistent ^^.

      Concernant le nettoyage du matériel, quand l’épreuve était de 4h («à mon époque »^^) c’était compris. Mais franchement ne te stresse pas pour le temps passé à ça. L’idée c’est de le faire mais efficacement. 5 minutes suffisent.

      Je te conseille en effet d’acheter des lingettes désinfectantes. Et pour gagner en efficacité je désinfectais tout mon matériel avant chaque examen blanc chez moi. Le jour j j’avais sorti quasiment tout ce que j’avais dans ma malette. Je crois que j’avais eu besoin de ressortir un outil à un moment donné mais ça n’a pas été grave du tout. Il faut juste faire attention à désinfecter ton plan de travail si par exemple tu as posé ta malette dessus… J’avais mis tout mes ustensiles sur une plaque de cuisson. Et c’était très pratique. Tout était à porté de main.

      Oui : c’est un vrai plus d’avoir des barquettes jetables et son propre film alimentaire. Des petites choses qui font gagner du temps. Idem ne te limite pas à la liste de la convocation. Tu peux élargir. Le jour-j, quand on a échangé avec les autres candidats devant le centre d’examen j’ai découvert que certains avaient carrément apporté leur robot ! Ils n’ont pas eu besoin de l’utiliser – des robots étaient à disposition… mais hormis ça, tu peux vraiment élargir. C’est un vrai petit déménagement de cuisine en fait…

      Si tu peux, essaye d’aller sur le site et demande à voir la salle. Cela pourra peut être te rassurer de voir le matériel à disposition.

      Je croise les doigts pour toi, j’espère que tu seras satisfaite de ton travail et que le site où tu passeras ton examen sera accueillant et doté de tout le matériel dont tu auras besoin.

      Bon courage à toi !

      Reply
  • Black Aki
    26 avril 2023 at 8 h 26 min

    Guadeloupe? Ici il n’y a pas grand chose au niveau des formations mais c’est reposant.
    Je suis tombée sur cette page et j’ai tout lu! Je ne suis pas du tout cuisine (si je l’étais je serai patissière aussi) et je cherchais un moyen de pouvoir faire un des métiers qui me tentent vraiment mais c’est compliqué avec l’argent qui manque, les problèmes familiaux et qui me bloquent et mes problèmes. Je n’aurai pas pu passer mon bac alors je peux dire que c’était drôle de tomber ici sans le vouloir mais sans pour autant e regretter, bien au contraire!
    J’aimerai faire un CAP Accessoiriste – Réalisateur (pour l’être dans un théâtre au mieux) ou confectionneur de mascottes/fursuits mais j’ai peur de ne pas réussir la partie cours normaux. Je ne m’inquiètes pas pour la partie plus professionnelle (après tout, c’est ça qui m’intéresse).
    Je testerai bien les méthodes anti-stresse pour voir!
    Se serait parfait si sa marchait pour moi aussi!
    Merci Cet écrit, ton humour et tes goûteurs heureux! ^u^

    (Si seulement je pouvais goûter des choses bonnes pour une fois)… ; u ;

    Reply
    • Clémence
      26 avril 2023 at 22 h 43 min

      Bonsoir, merci pour ton commentaire. Je te souhaite bon courage dans tes projets et espère qu’un de ces métiers manuels te rendra heureuse !
      Bonne continuation à toi. 🙂

      Reply
  • Léa
    27 mars 2023 at 16 h 11 min

    Bonjour Clémence, merci pour votre récit du CAP qui est très enrichissant.

    Je souhaite passer le mien en juin 2024, je voulais savoir si en parallèle des cours sur YouSchool vous avez utilisé des livres de CAP pâtisserie pour vous préparer? Si oui, pouvez vous partager les noms? Sinon connaissez vous des bon livres sur lesquels travailler?

    De plus, avez vous vraiment eu toutes les connaissances du CAP sur YouSchool? Plus précisément en ce qui concerne les questions à l’écrit ou les questions qu’on peut nous poser à l’oral?

    Merci beaucoup de votre aide 🙂

    Reply
    • Clémence
      27 mars 2023 at 19 h 10 min

      Bonjour Léa,

      Merci pour ta lecture et tes questions.

      Oui j’ai utilisé un livre qui m’a été utile : « Je passe mon CAP pâtissier en candidat libre 750g » il y avait des recettes dedans notamment de petits gâteaux qui n’étaient pas (à l’époque) sur la plateforme. Je l’ai passé l’année de la réforme, il n’y avait donc pas d’annales et certains sont tombés sur des choses qui n’étaient pas encore en ligne. Mais depuis ils se sont actualisés ! 🙂 Ils sont réactifs.

      C’est aussi un bon moyen de compléter ce qui est disponible sur Youschool, ou de voir parfois une autre méthode lorsqu’on a des difficultés avec celle proposée.

      Pour la théorie j’avais aussi utilisé le livre : « Je prépare mon CAP pâtissier de Chaboissier (je le vends d’ailleurs sur le Bon Coin ^^) Il est un peu à l’ancienne mais très riche en information. C’est intéressant pour ta culture personnelle, mais honnêtement la version de Youschool est bien car souvent plus synthétique.

      Oui les informations données sur Youschool m’ont permis de répondre à toute la partie théorie aussi bien à l’orale qu’à l’écrit (à l’exception de l’anglais où je me suis basée sur mes connaissances).

      Bon courage pour ton examen – ça va tu as encore le temps pour être prête le jour-j.
      (J’avais d’ailleurs lu un conseil un jour sur un forum dont je me suis rappelée pendant l’examen : n’oublie pas de profiter le jour-j, tu t’es entraînée des mois voire des années pour ce moment. C’est le moment de t’appliquer et d’y prendre aussi du plaisir ! 🙂

      Reply
      • Léa
        27 mars 2023 at 19 h 21 min

        Merci beaucoup Clémence pour ta réponse super rapide et bien détaillée. Je vais jeter un coup d’oeil à ces livres alors! Merci du conseil, tu es très encourageante et motivante! <3

        Reply
        • Clémence
          27 mars 2023 at 22 h 25 min

          Merci beaucoup Léa, c’est super gentil ! 🙂 Ton retour m’a fait très plaisir.
          N’hésite pas si tu as d’autres questions.

          Reply
  • Maeva
    31 janvier 2023 at 11 h 05 min

    Bonjour Clémence,
    Je me suis lancée il y a peu dans le cap pâtissier et j’ai une question, lors des examens, tu dois amener tout tes ustensiles (Maryse, rouleau à patisserie, emporte pièce…) où on nous les fourni ?
    Merci 🙂
    Encore félicitation avec un peu de retard ahah 🙂

    Reply
    • Clémence
      31 janvier 2023 at 16 h 18 min

      Bonjour Maeva,

      Merci pour ton commentaire (et pour les félicitations – même quelques années après, tu sais, ça fait toujours plaisir ^^).

      Pour répondre à ta question, oui il faut tout ramener. Ça demande donc une mallette bien complète. J’avais mis une photo dans l’article si tu veux avoir une idée des ustensiles et du volume que ça représente.

      J’avais aussi amené des lingettes désinfectantes alimentaires (achetées en ligne) et un rouleau de film plastique. Ces deux éléments se sont révélés TRÈS utiles le jour-J. Le temps étant un des gros enjeux à surveiller, cela m’a évité de chercher dans tout le labo qui avait le film. Ça doit dépendre des endroits mais dans mon labo il y avait un film pour tout le monde.

      Concernant les lingettes, ça prend 5 minutes de tout désinfecter avant de commencer, les examinateurs ont eu l’air d’apprécier ce geste. Je te conseille d’ailleurs le jour où tu commenceras à faire des examens blancs à faire vraiment comme s’il s’agissait de l’examen, et de tout désinfecter. Tu gagneras peu à peu en rapidité. J’avais ensuite mis ces ustensiles sur une plaque.

      Pense à bien « marquer » tes affaires avec un scotch de couleur, ou du feutre… pour le différencier des autres élèves et éviter que quelqu’un les embarque même sans le vouloir…

      Bon courage pour la préparation de ton CAP pâtisser ! N’hésite pas si tu as d’autres questions 🙂

      Reply
  • Sophie
    29 octobre 2022 at 20 h 20 min

    Salut Clémence,

    Felicitations pour ton CAP! Cette première étape te permettra d’en réaliser plein d’autres, hâte de suivre tes aventures culinaires!

    J’ai aussi eu le déclic il y a peu pour la pâtisserie, comme une évidence en fait, mais je me voilais la face étant issue d’une formation école de commerce etc, peur du jugement, de la critique et j’en passe.

    A mon tour de suivre mes rêves <3

    Reply
    • Clémence
      30 octobre 2022 at 10 h 18 min

      Salut Sophie,

      Merci pour ton commentaire très positif et bravo à toi pour ta décision et ton projet !

      Tu as bien raison de tenter l’aventure. J’espère que cette expérience te sera très épanouissante. 🙂

      Reply
  • chloé
    18 octobre 2022 at 19 h 41 min

    Bonjour Clémence et félicitation pour cette belle réussite !!

    Je suis étudiante en école de commerce a São Paulo, et même après 5ans d’étude, je n’arrive pas a ma sortir l’idée de passer mon CAP pâtissier de la tête.
    J’aimerai, une fois mes études finies, m’associer avec un pâtissier et un boulanger pour monter un lieu concept qui met en avant le savoir faire Français dans des villes a fort potentiel de croissance avec une grande concentration d’expatriées.
    J’étudie donc déjà le coté business mais je me dit qu’il pourrait etre très enrichissant de passer mon CAP pour avoir des bases solides sur le sujet.
    Voila mon soucis : ayant très peu de cours puis plus du tout a partir du mois d’avril, j’aimerai utiliser cette periode pour faire une formation, mais je ne suis pas sur que cela soit faisable. L’idée serait d’étudier a distance depuis São Paulo de novembre a avril, avec éventuellement un premier stage en parallèle, puis rentrer en France et faire un deuxième stage sur la periode mai-juin (pour dans l’idéale passer m’examen fin juin).
    Je n’ai pas de base profetionel en pâtisserie, c’est seulement un hobbies auquel je me laisser aller très régulièrement.

    Je te remercie d’avance et te souhaite une belle réussite,

    Chloé

    Reply
    • Clémence
      19 octobre 2022 at 5 h 42 min

      Bonjour Chloé,

      Merci !! Ça me fait plaisir de savoir que mon article ait pu t’interpeller de si loin. 🙂 Et tu as un super projet en tête ! Ça allie ta passion pour la pâtisserie et tu pourras appliquer ce que ton école t’aura appris : c’est top !

      Je pense qu’une école de pâtisserie en ligne peut t’être adaptée. Surtout si tu as ce type de rythme, qui te laisse beaucoup de temps à côté. Je ne sais pas ce qu’il en est du matériel et des ingrédients où tu es, mais j’imagine que tout se trouve, quitte à devoir importer…

      En revanche, je crains que le timing soit trop juste pour que tu puisses passer ton CAP en juin prochain. À moins que les modalités aient changé, normalement il faut avoir fait les deux stages lors de l’inscription (qui est en novembre -idem, à revérifier). (Pour ma part c’était obligatoire, il n’y avait pas eu de souplesse, alors que nous étions en plein Covid !)

      Donc je pense que tu as tout à fait raison de vouloir te lancer, mais ton examen risque d’être plutôt en juin 2024.

      J’espère que tu iras au bout de ton projet, peu importe le temps que ça prendra. Tiens moi informée si possible via Insta (sweet_trotteuse)

      Reply
  • Philippe
    6 octobre 2022 at 0 h 25 min

    Bonjour Clémence,

    Merci pour ton partage d’expérience très enrichissante et motivante !
    Et encore félicitations pour ton CAP Pâtisserie !

    Comme toi j’ai bouffé des powerpoint, des conf all inutiles et plein d’excel…première reconversion c’est la reprise du restaurant familial en 2020 (finalement cette année Covid !) mais j’ai toujours été sucré et dans ma tête tous les ans je me suis dit : je devrais passer le CAP Pâtisserie…et en fait j’aimerais transformé mon restaurant en salon de thé.
    D’abord je voulais voir avec toi si Youschool est complet et vraiment adapté à ma situation ? J’ai vu qu’il y a 2x 7 semaines de stage à effectuer…étant donné que je travaille, est-ce que selon toi il y a une dérogation pour réduire ou bien il existe une manière de s’adapter ? Je compte m’inscrire ce mois-ci.

    Merci en tout cas pour ton partage !

    Reply
    • Clémence
      6 octobre 2022 at 21 h 11 min

      Bonsoir Philippe,

      Merci beaucoup pour ce message et bravo pour votre reconversion ! Vous aussi vous avez saturé des PowerPoints… ^^

      J’adore votre projet : reconvertir votre restaurant familial en salon de thé – c’est génial.

      Pour Youschool, l’avantage est que vous pourrez vous entraîner à votre rythme et j’imagine dans des conditions idéales, puisque vous allez pouvoir utiliser votre labo. C’est un vrai plus.

      Les cours sont bien faits et comme vous avez déjà une expérience dans ce secteur ça devrait vous être adapté. Comme je l’ai mis dans l’article, je ne le conseillerais pas à quelqu’un qui n’a aucune base en pâtisserie. Ensuite comme pour tout projet, il faut surtout trouver son rythme et être rigoureux.

      Le seul bémol, c’est niveau entrepreneuriat, j’ai l’impression que les cours proposés sur la plateforme sont un peu basiques. Ils sont bons pour la théorie et la pratique pour passer un CAP en candidat libre, mais ces cours optionnels ne sont pas assez approfondis.

      Concernant les stages, c’est bien deux fois sept semaines. Vu que vous êtes déjà dans le secteur, il y a sûrement la possibilité d’obtenir une équivalence. Comme les règles varient d’une académie à une autre, je vous invite à leur demander directement. Ils sont plutôt réactifs via internet (pour moi c’était Versailles et ils ont toujours répondu rapidement à mes questions).

      Pour le timing, en vous inscrivant maintenant vous êtes nickel ! N’hésitez pas à leur demander (avant de vous lancer) des cours, et d’accéder à la plateforme pour voir si visuellement cela vous convient. J’ai trouvé l’ensemble intuitif. En plus ils ont récemment mis pleins de choses à jour et ajouté des recettes optionnelles – juste pour le plaisir de développer de nouvelles compétences.

      Je vous souhaite bon courage dans votre projet. N’hésitez pas à me donner des nouvelles ici ou via Instagram (Sweet_trotteuse) quant à l’avancée de votre formation ! 🙂

      Reply
  • Noémie
    15 juillet 2022 at 15 h 16 min

    Bonjour Clémence,

    Merci pour le partage de ton expérience qui est très inspirante !

    J’aimerais moi aussi me lancer dans l’aventure mais je m’interroge beaucoup sur les stages, as-tu trouvé facilement malgré le fait que tu sois « candidat libre » ? A quel moment de ta formation les as tu réalisés ? Les pâtissiers ne sont pas trop frileux à l’idée d’engager une personne « novice », faut-il être en mesure de démontrer un certain niveau d’expérience ?
    Je serais très intéressée d’avoir un peu plus d’informations sur cette partie de ton expérience !

    Merci beaucoup,
    Noémie

    Reply
    • Clémence
      15 juillet 2022 at 16 h 17 min

      Bonjour Noémie,

      Merci pour ta lecture et pour ton retour positif ! 🙂
      Tu peux te rassurer quant aux stages. La difficulté est plutôt au niveau de la logistique. En fonction de ton travail, ça peut être plus ou moins compliqué de caler deux fois 7 semaines de stage.

      En revanche, j’ai quasiment eu aucune difficulté pour les trouver – et c’était en plus en pleine pandémie… (Par contre, je cherchais à Paris, et c’est vrai qu’il y a une belle concentration d’offres et de possibilités dans ce secteur en Ile-de-France).

      Je croyais comme toi que cela allait être difficile de valoriser le côté « candidat libre » et novice, mais bien au contraire. Comme pour trouver ensuite un travail en tant que pâtissière : tu peux le valoriser. Ca montre ta motivation et ta détermination. Personne t’oblige à faire ce métier : c’est toi qui l’a décidé. Aux yeux des recruteurs c’est un vrai plus ! 🙂

      Et autre élément non négligeable pour eux : ces stages ne sont pas rémunérés. C’est donc souvent tout bénéf pour eux de recruter des petites mains qui ne leur coûte pas grand chose (à part lorsqu’on fait des erreurs ^^).

      J’ai fait mon premier stage 4 mois après le début de ma formation (c’était chez Stohrer) et le second 7 mois après le début de ma formation (dans la start up).

      Comme ils le soulignent régulièrement en ce moment dans les médias, c’est un secteur qui connaît une pénurie. La main d’œuvre est sans arrêt recherchée. Et j’ai pu constater partout où j’ai travaillé, un fort turn over. Donc je te conseille vivement de te faire une liste, et de ne pas hésiter à envoyer des candidatures spontanées dans toutes les pâtisseries qui te font rêver. C’est ce que j’ai fait. Et j’ai aussi cherché à les appeler (pour savoir s’ils recrutaient) avant de leur envoyer ma candidature.

      Finalement, c’est plutôt à toi de juger quand serait le moment idéal pour faire tes stages. Avec du recul, mon premier stage était peut être un peu trop tôt. Je n’avais par exemple pas encore touché aux viennoiseries dans mes cours, et je n’ai pas osé me lancer avec le tourier pour une première – alors que ses conseils auraient sans doute été précieux. Mais je n’avais à ce moment là aucune question à lui poser puisque cette partie de la pâtisserie m’était étrangère… en revanche, j’ai approfondi, voire perfectionné avec eux ce que je savais déjà, et acquis une méthode de travail, une cadence…

      Tu verras en fonction de ton rythme, des opportunités et de tes envies, mais le mieux est sans doute de ne pas être en effet totalement novice lors de ton premier stage, mais de maîtriser un minimum de bases, au moins histoire d’être relativement confiante et autonome. Ce sera aussi plus facile pour l’équipe qui t’accueille de te proposer des taches diverses s’ils voient que globalement tu te débrouilles. On peut avoir tendance à se sous estimer en tant que stagiaire, alors que la relation est donnant/donnant. On accepte de travailler sans contre partie financière, en revanche ce doit être pour nous l’occasion d’en apprendre le maximum.

      Bon courage dans ton projet ! Tiens moi informée si tu te lances ! 🙂

      Reply
      • Noémie
        16 juillet 2022 at 14 h 51 min

        Un grand merci Clémence pour ta réponse.
        C’est beaucoup d’inconnus que de se lancer dans ce projet en plus des contraintes logistiques des stages à gérer en parallèle d’un emploi, tes conseils sont donc précieux !

        Reply
        • Clémence
          16 juillet 2022 at 15 h 44 min

          Je t’en prie, avec plaisir Noémie 🙂

          Reply
  • Astrid
    16 juin 2022 at 13 h 49 min

    Hello ! Félicitations pour ton CAP.
    Je suis également inscrite sur YouSchool mais dans un autre pays. Je compte passer mon examen en 2024 mais il me faut déjà trouver mon stage en France en 2023. Je me demandais quel est le meilleur moment pour déposer sa candidature!? N’étant pas en France, je suis stressé à l’idée de ne pas trouver et donc d’avoir fait tous ces efforts pour rien. De ce côté là YouSchool ne m’aide pas beaucoup.

    Reply
    • Clémence
      16 juin 2022 at 17 h 33 min

      Bonjour Astrid !

      Merci pour ton commentaire. 🙂

      C’est super que tu puisses passer ton CAP en 2024, ça te laisse une belle marge pour faire tes stages et t’organiser sereinement. L’avantage c’est que tu devrais pouvoir les découper dans le temps. Je te conseille de te rapprocher de ton académie pour savoir si tu dois impérativement faire deux fois 7 semaines consécutives, ou si tu peux par exemple travailler plusieurs mois dans une société mais uniquement les week-ends… Malheureusement les règles varient en fonction de l’académie.

      Pour le choix de tes stages, n’hésite pas à miser sur ce qui à tes yeux est le top ; j’ai pu constater que c’est un secteur qui recrute – tu ne devrais pas avoir de mal à trouver. L’inconvénient qui va peut être se présenter pour toi, c’est qu’ils ont tendance à poster leurs offres à la dernière minute. Ils ont rapidement besoin de la personne lorsqu’ils la cherchent… Un conseil : mise aussi sur les candidatures spontanées en te faisant une liste des boîtes qui te font rêver. Et si tu veux tester la pâtisserie haut de gamme, les offres du site « le journal des palaces » est pratique.

      Pour Youschool, ce qui est bien c’est qu’ils fournissent rapidement et facilement les conventions. Tu as bien fait de les choisir, ne t’inquiète pas à ce niveau là.

      Je te souhaite bon courage et n’hésite pas à partager ici ton retour si tu as obtenu des infos de ton académie. Peut être que d’autres lecteurs se posent la même question. 🙂

      À bientôt !

      Reply
  • Olivia
    30 mai 2022 at 12 h 27 min

    Bonjour Clémence,

    Tout d’abord bravo pour ce parcours !
    Je pense également me reconvertir et devenir pâtissière. Je voudrais m’inscrire en novembre de cette année 2022 en candidat libre, mais une chose n’est pas claire pour moi concernant les stages… D’après ce que j’ai cru comprendre, il faut avoir réalisé les deux stages de 7 semaines avant la date de clôture des inscriptions ? A priori il faudrait envoyer les justificatifs de stage au moment de l’inscription. Pourrais tu me confirmer cela, j’ai du mal à trouver des informations concrètes à ce sujet.

    Merci et encore bravo,

    Olivia

    Reply
    • Clémence
      30 mai 2022 at 19 h 25 min

      Bonjour Olivia,

      Merci beaucoup pour ta lecture et ton retour 🙂 bravo pour ton projet !

      Oui il y a en effet deux stages obligatoires de 7 semaines chacun à pouvoir justifier au moment de l’inscription au CAP… (auprès de ton académie) c’est assez incompréhensible mais c’est bien cela. (Ils n’ont même pas cherché à assouplir cette obligation pendant le covid donc ils y tiennent 😅).

      J’ai entendu que dans certaines académies une attestation pouvait aussi fonctionner pour les personnes qui étaient par exemple encore en stage au moment de l’inscription, mais qui ne l’avait pas fini.

      C’est vraiment une des parties les moins évidentes à gérer d’autant qu’il s’agit de stages souvent non rémunérés. Mais c’est faisable 🙂 je te conseille de joindre ton académie, n’hésite pas à leur demander des précisions qui pourraient peut être t’arranger.

      Je te souhaite de te lancer dans cette nouvelle aventure ! Et de t’y plaire. À bientôt

      Reply
      • Olivia
        31 mai 2022 at 8 h 08 min

        Un grand merci pour ce retour super rapide et très complet !
        Et surtout merci pour tes encouragements, je vais me lancer 🙂

        Olivia

        Reply
        • Clémence
          31 mai 2022 at 11 h 25 min

          Je t’en prie Olivia ! Merci à toi. 🙂 Je reste dispo si tu as d’autres questions – même via insta.

          Reply
    • Joaquim
      2 juin 2022 at 8 h 28 min

      Bonjour Olivia, je passe mon CAP en candidat libre pour Mai 2023.

      Concernant les 14 semaines de stage, il faut obligatoirement les faire avant la date de fin d’inscription aux examens… et ça dépendra de ton rectorat. ça peut être fin novembre comme fin décembre.

      Tu peux effectuer tes 14 semaines dans la même entreprise s’ils te permettent d’effectuer toutes les techniques.
      tu dois avoir 4 jours entre les 7 premières semaines et les 7 autres.

      Sachant qu’il y a beaucoup de pâtisserie en vacances au mois d’aout, il est préférable de commencer maintenant.

      Tu peux trouver les dates ici : https://exacyc.orion.education.fr/cyccandidat/portal/consulter_service_inscription/__pmall_edit/__rpall_sousactivite/SEE0x1SVE0x1INS?OngletID=1654157847035

      Après pour les attestations de stage (celles à renvoyer) si tu le fais avec une école en ligne ils doivent pouvoir te renseigner ou sinon demander à ton rectorat. Il faut obligatoirement quelles soient officielles.

      Voilà ce que je peux dire là dessus.

      Bonne suite à toi.

      Reply
      • Clémence
        3 juin 2022 at 4 h 14 min

        Merci Joaquim pour toutes ces précisions !

        Reply
  • mimi
    7 mai 2022 at 19 h 49 min

    En pleines révisons pour mon EP1 le 31 mai, je me suis perdue a chercher des infos sur le cahier de recette de youschool, qui n’est pas aux normes a ce qu’il parait…. et je tombe sur cet article qui correspond tellement a mon état d esprit aujourd’hui. bravo pour ce récit palpitant tel « la vérité sur l’affaire Harry quebert », on veut tout savoir et jusqu’au bout !!!
    bravo en tout cas, et merci car ça me rassure de pas être la seule a supporter tout cela 😉

    Reply
    • Clémence
      8 mai 2022 at 11 h 24 min

      Bonjour Mimi, merci pour ce super commentaire. 🙂 Ça me donne envie de me remettre à l’écriture ^^.

      Le carnet de recettes qu’ils proposent chez Youschool est celui que j’avais le jour du CAP. Un membre du jury l’a vérifié (comme pour tous les autres candidats) et il ne m’a rien dit. Par contre, j’avais ajouté à la fin des recettes pratiques pour les entremets, en mettant à la suite les différentes préparations (par exemple pour l’opéra, le biscuit joconde, la ganache choco, la crème au beurre au café…) mais juste en indiquant la quantité des ingrédients (sans le process). Ça permet d’éviter de devoir chercher en panique une recette puis une autre. D’ailleurs, pendant mes entraînements et le jour du CAP j’avais pris le temps au moment de la partie théorique d’écrire sur une feuille brouillon toutes mes pesées. Histoire de gagner un peu de temps. *Mieux vaut faire les calculs deux fois d’ailleurs pour vérifier qu’il n’y ait pas d’erreur et pour être tranquille.

      Bon courage pour ce beau projet ! 🙂

      Reply
  • Helrisehap
    30 mars 2022 at 17 h 06 min

    Bonjour !
    Ton texte est une mine d’or pour moi. Je passe
    Le cap en juin. En candidat libre et j’avoue que le jour J me stress.
    J’ai acheté une malette , mais elle est trop petite pour que tout rentre .
    C’est quoi comme genre de sac que tu as emmener en plus ? ( sac sous ta malette, sur la photo)
    Il ne t’on rien dit du fait d’emmener une qua tiré de matériel impressionnante ?
    J’ai la sensation d’emmener ma cuisine , mais ça me rassure .

    Reply
    • Clémence
      31 mars 2022 at 7 h 45 min

      Bonjour Héloïse,

      Merci beaucoup pour ton commentaire, je suis ravie que cet article te soit utile.

      Oui le jour-J ça m’a aussi rassuré de prendre le plus de choses possibles. Il faut juste se souvenir par contre de l’emplacement de chaque chose pour être efficace et ne pas avoir tendance à s’étaler sur son plan de travail (chose que j’ai un peu fait le premier jour…).

      Ils ne m’ont rien dit quant à la quantité de matériel amené – je crois au contraire qu’ils ont apprécié de voir que j’avais tout prévu ! ^^ Notamment un énorme rouleau de film plastique, je te le conseille vivement car il peut y en avoir juste un pour tout le labo. Cela fait perdre du temps de devoir chercher où se trouve telle chose… Au moins en ayant tout sous la main, tu te concentres sur l’essentiel.

      Pour la grosse mallette, j’avais choisi une trousse à outils sur Amazon. C’était pratique pour le volume qu’elle peut prendre mais mon modèle avait quelques défauts. Notamment pour la porter, par exemple dans un escalier, elle se porte comme un caisson… et pour la fermer au dessus c’est juste un tissu. Et j’ai eu du bol d’avoir derrière moi le jour de l’examen un emplacement vide où la mettre, sinon ça peut aussi être contraignant de devoir faire des aller retour en cas d’oubli de quelque chose.

      Maintenant que les mesures Covid se sont assouplies, tu vas sans doute pouvoir visiter le site où tu passeras l’examen. Et cela peut te rassurer de visualiser la salle, les éventuelles emplacements où ranger ton matériel…

      Voici le lien pour le modèle que j’ai acheté. Le seul vrai plus c’est vraiment le volume qu’il prend – je te conseille d’aller chez Leroy Merlin ou autre magasin de bricolage pour trouver la sac qui te convient :

      https://www.cdiscount.com/bricolage/amenagement-atelier/fartools-pro-fsc-40-mallette-de-transport-sur-ro/f-1660404-far3431541160309.html?idOffre=-1&cid=search_pla&cm_mmc=PLA!COR!!CD!14994703812!m102400825_pFAR3431541160309_l9056456_tpla-293946777986_&gbraid=0AAAAABIIGv9y9y19tLj90qs-MKx6BWCuK&gclid=CjwKCAjwopWSBhB6EiwAjxmqDdms4qo8XDmfuuPO-zOXdExRu9HvRt9XGHM05_m3SYSc6sCf11QI-xoCBskQAvD_BwE

      Bon courage pour ton projet et ça va, tu as encore le temps d’enchaîner les CAP blancs pour être prête ! 🙂

      Reply
  • Laurence
    27 août 2021 at 21 h 53 min

    Toutes mes félicitations pour votre parcours Clémence que j’avais suivi sur la plateforme Youschool 2020/2021.
    Je vous souhaite une jolie reconversion car vous êtes douée !
    Je ne sais pas encore si je pourrais retenter l’expérience… car comme vous l’avez très bien écrit et décrit, l’examen final peut-être bien déstabilisant. Alors que l’on a travaillé et pâtissé de long mois tout peut basculer très vite malheureusement… Je me réjouis de votre réussite et bonne continuation.

    Reply
    • Clémence
      29 août 2021 at 17 h 26 min

      Bonsoir Laurence,

      Merci pour votre lecture et pour vos gentils mots.

      Tellement de choses entrent en compte le jour-J… et des facteurs qui, pour certains, ne dépendent pas de nous. Vous le méritiez tout autant ce diplôme. Je vous retourne le compliment : vous êtes douée.

      C’est une vraie épreuve et au moins à présent vous savez ce qui vous attend. Peut être que cela est quelque part moins stressant… avec le contexte nous n’avons pas eu de CAP blanc mais cela nous aurait aussi aidé de devoir au moins une fois faire ces épreuves en conditions réelles.

      Je vous souhaite de ne pas baisser les bras ; de vous laisser le temps d’y réfléchir. Puis si vous en avez envie de tenter de nouveau ce défi et de le relever ! Bon courage pour la suite 🙂

      Reply
  • Quentin
    27 août 2021 at 10 h 55 min

    Félicitations pour ce très beau parcours et pour votre réussite au CAP pâtissier!
    Je suis content de votre réussite avec Youschool.
    J’espère que nous avons pu vous accompagner au mieux durant votre formation.
    Vous avez beaucoup travaillé et vous n’avez pas démérité ce diplôme.

    Merci pour ce très bel article !
    Encore bravo pour cette belle réussite

    Chef Quentin de Youschool

    Reply
    • Clémence
      27 août 2021 at 14 h 48 min

      Bonjour Chef Quentin,

      Merci beaucoup pour votre lecture et votre commentaire !

      Oui je suis heureuse d’avoir fait cette reconversion via Youschool. La bienveillance, les conseils et la réactivité de votre équipe m’ont aidé tout au long de la formation.

      Encore merci à tous ! 🙂

      Reply
  • Alain
    24 août 2021 at 19 h 41 min

    Bravo Clémence, encore un texte aussi intéressant qu’appétissant. Tous les pâtissiers ne possèdent pas un tel talent d’écriture. Mais rassure-moi : tu n’as pas mis de fromage dans ta quiche Lorraine, j’espère ! ;).

    A bientôt.

    Reply
    • Clémence
      24 août 2021 at 20 h 38 min

      Merci beaucoup Alain !! Tu l’auras compris, la pâtisserie et l’écriture sont deux vrais plaisirs pour moi et ton compliment me touche une nouvelle fois. 🙂
      Pour la quiche Lorraine je risque de te décevoir… j’ai suivi la recette que j’avais et l’emmental était parmi les ingrédients – oups !! Je viens de découvrir qu’il n’y en avait pas dans la version traditionnelle. Heureusement ça n’a pas choqué le jury. Ca aurait pu me coûter cher cette histoire ! ^^

      Reply
  • Aline
    2 août 2021 at 15 h 30 min

    Félicitations !
    Je suis également à youschool et passe le CAP l’année prochaine. On se pose tellement de question sur  » comment ça se passe le jour J ? ». C’est très enrichissant et encourageant de lire un tel témoignage.
    Encore bravo et bonne chance dans votre nouvelle aventure.

    Reply
    • Clémence
      2 août 2021 at 16 h 19 min

      Merci Aline pour votre retour et votre lecture !
      Je suis heureuse que cet article vous permette de visualiser davantage comment se déroule le jour-J. N’hésitez pas si vous avez des questions, vous pouvez me les poser ici ou via Youschool ! 🙂 Bon courage dans votre projet ; c’est intense comme aventure et un sacré défi personnel mais ensuite quelle satisfaction !
      Encore merci !

      Reply
  • Christèle
    31 juillet 2021 at 8 h 12 min

    Très beau témoignage sincère et rempli d’émotions. J’ai ressenti le stress de l’examen et telle une marathonienne exténuée ravie d’atteindre avec toi la fin heureuse de ce parcours du combattant … je n’avais pas tes exercices pour reprendre mon souffle…. Je salue surtout ta ténacité et ton grand courage sur cette reconversion professionnelle avec toutes les embûches dans cette période de crise sanitaire, il a fallu remplir les exigences contrariées de la formation tout en te « nourrissant » parallèlement pour atteindre l’objectif. Bravo ma Clemence je suis trop fière de toi ! Ta passion et ton talent vont te guider maintenant dans la réalisation de tes rêves . Aucun doute ! N’oublie jamais que tu es une vraie artiste je reste aussi admirative pour ton goût de l’esthétisme qui sublime toutes tes créations. La force est en toi ma petite fée pâtissière .
    Mille bises .

    Reply
    • Clémence
      31 juillet 2021 at 13 h 19 min

      Merci infiniment Christèle pour ce joli mot. Difficile de répondre après autant de compliments… merci d’avoir toujours été un vrai soutien et de m’avoir porté depuis tant d’années maintenant dans mes différents projets. L’amitié et l’amour de votre famille est inestimable… Gros bisous à tous

      Reply
  • Elisa
    30 juillet 2021 at 6 h 28 min

    Félicitations Clémence, c’est une belle réussite ! Je me souviens de ces réflexions autour d’un salon de thé et de la pâtisserie lors des trajets en RER. Je te souhaite de continuer à t’enrichir et t’épanouïr dans cette nouvelle activité ! Au plaisir !

    Reply
    • Clémence
      30 juillet 2021 at 8 h 30 min

      Merci beaucoup Elisa !
      Oui c’est vrai qu’on en discutait ! Ça devait permettre de s’évader un peu des joies du RER ^^. Je suis contente que tu t’en souviennes. 🙂 Merci beaucoup pour ton message. J’espère que tout va bien de ton côté !

      Reply
  • Rokia
    29 juillet 2021 at 17 h 57 min

    Félicitations Clémence !
    Je me souviens encore des macarons que tu avais emmenés lors d’un cours à Paris 3.

    Je suis contente que tu aies fini par suivre ta passion.

    Je te souhaite une belle réussite !

    Rokia

    Reply
    • Clémence
      29 juillet 2021 at 19 h 16 min

      Rokia !! Incroyable !! 🙂 Merci beaucoup !
      Tu te souviens de ces macarons hahaha… Ce changement de voix me trottait déjà bien en tête à cette époque-là ^^. Merci pour ton message – qui me fait très plaisir. Je te souhaite aussi de réussir tes projets (en espérant qu’ils soient plus en adéquation avec nos études que les miens hahaha…)

      Reply
  • Anaïs
    25 juillet 2021 at 12 h 59 min

    Bravo Clémence tu as pu réaliser ton rêve

    Reply
    • Clémence
      25 juillet 2021 at 13 h 28 min

      Merci Anaïs ! Et tu m’y as fortement encouragé depuis des années… merci d’y avoir cru et de continuer à me soutenir dans la suite de cette nouvelle aventure ! 🙂

      Reply

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