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Océanie / Voyages

Focus sur les villes de Christchurch, Akaroa, Queenstown et Wanaka

Quand vous pensez : « Nouvelle-Zélande », les villes ne vous viennent sans doute pas à l’esprit en premier.

Pour être honnête, je n’attendais rien de particulier les concernant. Pour moi, la Nouvelle-Zélande était avant tout une « destination nature » ; finalement certaines villes présentent un réel intérêt.

Quand on vient d’Europe, et notamment de France, nous sommes assez gâtés en matière de patrimoine. La création de labels tels que celui des « plus beaux villages de France » ou encore les « villes et pays d’art et d’histoire » témoignent de notre richesse.

Lorsque l’on quitte notre vieux continent, mieux vaut oublier cette base de comparaison. La visite s’apprécie pour autre chose.

Dans cet article, je vais donc me focaliser sur quatre villes néo-zélandaises ; celles de Christchurch, Queenstown, Akaroa et Wanaka. Retour sur ce que j’ai aimé et les expériences que je vous conseille.

Welcome to Christchurch!

Sur l’île du Sud, Christchurch est une des portes d’entrée de la Nouvelle-Zélande car elle dispose d’un aéroport international (tout comme Queenstown). C’est par Christchurch que notre périple commence et s’achève.

Ce qui m’étonne au départ est son étendue. En vérifiant, elle fait 1486 km2. À titre de comparaison, la métropole du Grand Paris fait 814 km2 (et Paris 105 km2)… Difficile de distinguer la ville de sa périphérie. En revanche le centre-ville n’est pas énorme et se découvre facilement à pied.

C’est la seconde ville la plus peuplée de Nouvelle-Zélande (environ 382 000 habitants). La première étant Auckland (sur l’île Nord – et pour ceux que ça intéresse, pour rappel la capitale du pays est Wellington). Christchurch laisse une impression étrange, mais s’avère intéressante.

Impression à l’arrivée

J’arrive à Christchurch en début d’après-midi. Ma sœur et ma mère atterrissent vers 23h. Première mission : trouver un bus menant à l’hôtel. Généralement je préfère choisir les transports en commun pour débuter le voyage – et me positionner tout devant quand cela est possible. C’est un bon moyen de se familiariser avec la conduite quand elle est – comme ici – inversée. Cela permet également de traverser des quartiers non touristiques. Des facettes que l’on ne voit pas quand notre temps sur place est restreint. Financièrement c’est aussi le moins cher (par contre : il faut prévoir de la monnaie).

C’est aussi une façon de jauger de l’amabilité des chauffeurs. À l’étranger, elle est souvent agréablement surprenante. Je mise donc sur celle-ci quand, en rentrant, j’indique au chauffeur l’arrêt où je dois descendre. À un moment donné du parcours, le monsieur sort de sa guérite, et dit (en anglais) «  quelqu’un m’a signalé qu’il devait descendre ici ».

Je me lève. Il sort carrément du bus pour m’indiquer la direction à suivre ! Un autre monde…

Après 26h de vol : que feriez-vous ?

Il est encore tôt en arrivant à l’hôtel. Je voulais en profiter dès l’arrivée et vite repartir pour commencer à sillonner la ville. Mais après un si long trajet (environ 26h de vols, escales comprises), deux nécessités s’imposent : me doucher et dormir.
Missions accomplies.

Quand je me réveille (grâce au réveil), il fait nuit et il est quasiment l’heure d’aller dîner. Je pars donc en quête d’un restaurant, une adresse pour manger sur le pouce. Je suis d’abord surprise par le côté silencieux (voire totalement mort) de la ville : où sont les gens ?

Puis un bruit assourdissant et inquiétant se lève au loin et devient de plus en plus prégnant. Je m’imagine alors qu’il s’agit de bêtes étranges du bout du monde… Finalement ce sont des centaines et des centaines de mouettes qui semblent déchaînées. Je croyais que les oiseaux dormaient la nuit, mais après vérification lorsque les mouettes crient le soir c’est qu’elles font une parade en période de reproduction. Une seagull parade donc…

Mes pérégrinations en quête d’un premier restau se concluent par une halte à la supérette du coin. À 20h30, tout semble être sur le point de fermer ! Je repars avec un paquet de biscuits secs et de l’eau (un repas des plus gastronomiques). Puis direction l’aéroport pour accueillir ma sœur et ma mère.

La résilience comme mode de vie

La ville de Christchurch vous parle sans doute en raison du tremblement de terre conséquent qu’elle a connu en 2011 (faisant 185 victimes). Les séquelles sont encore très visibles aujourd’hui. L’état actuel de la cathédrale témoigne de la force de cet événement…

Ainsi, l’architecture forme un mélange très hétéroclite. D’anciennes maisons ont résisté aux catastrophes naturelles. Certaines ressemblent aux cases créoles avec des toits en taule et des murs en bois peints, d’autres sont des maisons de type victorien, cossues comme des maisons de poupées. Des quartiers sont faits d’habitations très récentes et identiques, remplaçant parfois d’anciens quartiers détruits. Certains bâtiments de type industriel sont à l’abandon. Le tout rend la ville unique.

Ce que j’ai aimé à Christchurch :

Un jardin très attractif

Il s’impose comme un poumon vert en centre-ville. On y observe des arbres magnifiques, parfois gigantesques. Un bel espace est dédié aux roses dont les noms sont souvent poétiques et enchanteurs… leurs parfums sont incroyables.

Regardez bien le tronc de cet arbre. Avez-vous aussi l’impression qu’une silhouette se dessine et vous regarde ? J’ai cru que c’était une sculpture, mais pas du tout. C’est juste un vieil arbre. En fonction de l’angle sous lequel on l’observe, elle disparaît. #unpeuflippant
Twisted Tree

Une variété étonnante de dahlias aux couleurs vives voire intenses est également présente. La disposition des pétales ci-dessous, et le dégradé de leurs couleurs, se rapprochent fortement de la perfection…

Ce parc extrêmement bien entretenu offre diverses facettes et s’y balader ou y faire un jogging est très agréable. Il incarne un voyage à lui tout seul. On passe par exemple d’une forêt humide où s’épanouissent toutes sortes de plantes néo-zélandaises, à des espaces zen rappelant le Japon.

Nous le visitons en mars, et voyons dans la partie potager un mélange improbable de salades, tomates cerises, citrouilles, poires, pommes, pêches… le sol est volcanique et tout semble pousser en même temps ! La notion de « fruits et légumes de saison » n’est clairement pas la même chez eux.

Par ailleurs, plusieurs serres aux ambiances très différentes abritent cactus, fleurs aux couleurs incroyables, plantes tropicales, orchidées…

Un site à ne pas manquer et qui a en plus le mérite d’être gratuit.

Le Street Art fleurit sur les façades de Christchurch.

Ces œuvres que l’on découvre par hasard tout en parcourant la ville embellissent la visite.

Une belle initiative dont nous bénéficions avec plaisir.

VISITER LE QUAKE MUSEUM

Le Quake Museum : un musée dédié aux tremblements de terre en Nouvelle-Zélande

Nous visitons le Quake Museum le dernier jour et je crois que si nous l’avions programmé au départ cela aurait légèrement sapé le côté paisible de la destination…

C’est un musée intéressant et plutôt rapide à visiter (tout dépend du temps que l’on souhaite consacrer aux vidéos de témoignages). Les explications (fournies uniquement en anglais) sont complètes et présentées de façon ludiques.

On y apprend notamment que le pays étant situé à la jonction de deux plaques tectoniques (la plaque australienne passe à cet endroit sous la plaque pacifique…) les tremblements de terre y sont réguliers et quasiment tous les 10 ans la ville en connaît un conséquent.

Des photos et des vidéos marquantes illustrent efficacement les explications. Les thématiques liées à la prévention, aux techniques de reconstructions ou encore à la résilience et aux capacités d’adaptation des habitants sont abordées.

Quake museum

Tarif : 20$ – environ 12 euros par adulte.

FAIRE UN TOUR EN TRAMWAY

Ses tramway touristiques mais pleins de charme.

Les conducteurs de ces anciens tramway (très bien entretenus) apportent des explications sur la ville, souvent avec humour. Un système hop on hop off sur la journée permet de monter à bord et de descendre autant qu’on le souhaite. Le rythme est tranquille ce qui permet de s’imprégner de différentes ambiances en cœur de ville.

Pour faire la boucle complète sans s’arrêter il faut compter environ 50 minutes. Nous jouons un peu les touristes, mais c’est un moyen agréable de commencer le séjour.

Tramway Hop on Hop off
Tarif : environ 22 euros par adulte

Riverside et les petites enseignes qui le bordent

Ce marché se trouve sous une halle joliment agencée. On peut y acheter des produits frais mais aussi manger sur place ou juste y flâner.

Une série de petites enseignes s’établissent en amont de ce marché et proposent des produits néo-zélandais (vêtements en laine mérinos (et en fourrure de Possum…nous y reviendrons), petits objets, bijoux faits avec des pierres locales, miel de Manuka, produits de beauté…). Le lieu idéal pour ramener des souvenirs originaux.

Nous avons passé seulement deux nuits à Christchurch. Une au tout début du séjour et l’autre la veille du retour en France ; notre voyage étant une grande boucle. J’ai l’impression que cela est suffisant, mais j’aurais juste aimé avoir davantage de temps pour explorer son côté industriel. Si les anciennes friches désaffectées type Détroit ne sont pas votre passion, deux jours devraient suffire…

Dans les environs de Christchurch : Akaroa & la péninsule de Banks

Avant de prendre la route vers le nord, nous restons deux jours à Akaroa. Ce joli port de pêche est facilement accessible depuis Christchurch. Il faut compter environ 1H30 de trajet.

La route panoramique pour y accéder offre des vues magnifiques sur la baie. Nous croisons un grand nombre de voitures qui ont pour particularité de tracter leur bateau ; cela semble être vraiment une norme.

Baie d’Akaroa

Akaroa est historiquement marquée par l’influence française. Une colonie s’y est développée dès 1838. Elle vivait « grâce » au commerce de la pêche à la baleine. Aujourd’hui encore, le nom des rues et de la plupart des restaurants y font allusion. Le samedi matin, un (tout) petit marché est présent en centre-ville. La plupart des produits vendus (et des vendeurs) sont français !

Pour l’anecdote, nous constatons le jour de notre arrivée qu’il est possible d’acheter du pain ici (dans un endroit qui n’est pas vraiment une boulangerie car le choix est ultra restreint, c’est plus un point de retrait). Prix de la baguette ? 5 dollars ! Soit environ 2,80 euros. À midi, il n’y en a plus ! Le boulanger se permet donc de produire une quantité assez restreinte mais de vendre son pain plus cher, et ça marche.

Promenade à Akaroa

C’est un endroit très agréable où il fait bon vivre. De nombreux sentiers de randonnées et des promenades sont possibles. Nous avons choisi de longer la côte depuis son joli phare, puis de monter vers un site sacré pour les maoris, dominant les alentours. Une sérénité se dégage de cette petite ville, mais cette impression est assez relative : c’est une caldera. Nous sommes donc ici dans le lit d’un volcan éteint.

Phare d’Akaroa – Crédit photo @Agathe

Que faire à Akaroa quand il pleut ?

Le Bons Bay (qui s’orthographie bien ainsi)

Dégustation de vin au French Peak

Le lendemain, le temps est moins favorable. Nous en profitons pour faire une dégustation de vin au French Peak. La Nouvelle-Zélande étant, comme vous le savez, réputée pour ses vignobles… et c’est en effet une très belle découverte (qui a cependant un prix relativement élevé).

Un couple charmant propose des dégustations dans leur vignoble. L’endroit et l’accueil sont chaleureux. À notre arrivée, il y a déjà du monde installé à l’intérieur et la convivialité s’impose immédiatement.

Dégustation de vin, French Peak

Le propriétaire nous partage son histoire. Le projet qu’ils ont eu à deux. Leur carrière à Singapour, un voyage en Nouvelle-Zélande et le coup de cœur pour cet endroit. Après une reconversion, de gros travaux puis une pandémie, ils réussissent à donner vie à leur projet.

Aujourd’hui on ne peut que constater le plaisir qu’ils ont à recevoir et à partager leur passion. N’hésitez pas à y faire une halte, même sous un ciel plus clément – vous pourrez en plus vous promener au milieu des vignes.

French Peak
Tarif : 10 $ par personne (environ 6 euros). Au niveau des doses, cela relève plus de l’apéro que de la dégustation…

Barry’s Bay

En ce jour de pluie, nous faisons également un saut dans la fromagerie de Barry’s Bay. Elle a remporté des prix pour la qualité de ses produits. À l’intérieur de la boutique, une baie vitrée donne sur l’usine et permet d’observer la fabrication de fromages, faits de façon artisanale.

Je ne vous conseille pas forcément d’y aller car l’accueil n’est pas des plus aimables. Allez-y pour vous faire ensuite une planche de fromages mais pas pour vivre un moment mémorable…

Apéro Time

Sinon par temps de pluie, vous pouvez aussi accepter de vous confronter aux éléments… Cela peut s’avérer très vivifiant !

Queenstown, good vibes & good food

À présent, direction Queenstown !

Cette ville, bien plus au sud de l’île, est nichée dans les montagnes – les Alpes du Sud – et bordée par le lac Wakatipu – donc pour le cadre on pourrait faire pire…

La route pour y accéder depuis Wanaka demande au conducteur toute son attention… les pentes puis les côtes peuvent être très raides, et les virages ultra serrés – mais les vues sont splendides !

Coup de cœur pour Queenstown

J’aime l’ambiance qui se dégage de cette ville. On y trouve le dynamisme en cœur de ville et la tranquillité peut être rapidement retrouvée notamment sur les rives de son lac et au sein de son beau parc.

Le centre-ville de Queenstown est « à taille humaine » et propose une diversité de boutiques, bars et restaurants. Nous y sommes restées deux jours et bien que nous en ayons profité au maximum nous n’avions pas envie de partir ! C’est un endroit où la qualité de vie semble encore une fois très agréable.

Queenstown Gardens (pour le nom, ils ont fait au plus simple)

Côté shopping, de nombreuses marques sont présentes et j’apprécie le fait que ce ne soit globalement pas les enseignes que l’on retrouve déjà chez nous… Il faut faire un léger tri dans les boutiques de souvenirs sous peine de se retrouver dans un temple du made in China.

Pour de beaux produits artisanaux et locaux (et un super accueil), faites un tour au Frank’s Corner. Cette charmante boutique rassemble des créations d’artistes néo-zélandais. Nous y avons trouvé notre bonheur…

Que faire à Queenstown ?

Au-delà de son cadre, cette ville est réputée pour la diversité des sports que l’on peut pratiquer et des expériences à vivre. Nous sommes restées sur des activités relativement tranquilles, mais les amateurs de sensations fortes peuvent aussi y trouver leur bonheur. C’est ici que nous avons profité du spa privatif en extérieur.

Prendre de la hauteur via la Skyline Queenstown

Nous sommes montées à bord de leur téléphérique : la Skyline. Elle est tellement haute que l’on distingue au loin depuis le centre-ville les nacelles qui cheminent vers le sommet de la montagne.

L’infrastructure est assez impressionnante et étonne par sa modernité. Le tout est très bien pensé : on peut par exemple accrocher aux nacelles des vélos pour ensuite faire le retour sur des pistes pour VTT…

D’autres prennent l’option karts pour redescendre.

L’ensemble forme un complexe de loisirs encore en développement. En tous cas la vue à l’arrivée de la Skyline est panoramique et encore une fois : très belle.

Skyline, Queenstown
Tarif pour une ascension et une descente (c’est suffisant) : à partir de 33$ par adulte (environ 18 euros) – il existe de multiples options.

Les bonnes adresses testées et approuvées à Queenstown

Queenstown est une ville dynamique où les commerces ferment plus tard qu’ailleurs, et où il est possible de dîner à une heure relativement « normale » pour nous (heure à laquelle on dîne en France – vers 20h/ 20h30). « Ailleurs », ici c’est bien plus tôt. À 18h- 19h : c’est le coup de feu en cuisine…

Un petit déjeuner au Ferg’s Bar : l’ambiance rappelle celle d’un barber shop haut de gamme ou d’un décor à la Peaky Blinders, très masculine et chic. Nous avons mangé au comptoir ; les cafés sont délicieux et les plats aussi. Vu la quantité de bouteilles qui s’alignent derrière le comptoir, cette adresse est également à tester en soirée pour ses cocktails.
Ferg’s Bar
Adresse : 44 Shotover Street, Queenstown

Le soir, nous avons testé deux adresses : Fergburger. Un lieu très prisé où la queue ne désemplit pas même en journée. Les portions sont copieuses et les burgers un régal. L’espace n’est cependant pas adapté pour manger sur place.
Fergburger
Adresse : 42 Shotover Street, Queenstown

Dans une ambiance plus haut de gamme, en bord de lac, nous sommes également allées chez Finz, spécialisé dans les fruits de mer. Le plat était délicieux et les vins blancs néo-zélandais proposés à la carte accompagnaient parfaitement le tout.
Finz Seafood & Grill
Adresse : Steamer wharf Beach Street, Queenstown

Pour l’hébergement, Agathe nous a fait la surprise de réserver deux nuits dans un hôtel proposant des appartements haut de gamme ultra confortables. La vue depuis la terrasse et le salon est exceptionnelle. Cela nous a changé des nuits en van… là c’est le grand luxe ! Ce confort a clairement joué dans notre expérience à Queenstown…

Wanaka

La dernière ville dont je souhaite vous parler est Wanaka. Elle est assez connue pour l’emplacement inhabituel d’un de ses arbres. Véritable star de cette destination, il se retrouve sur les cartes postales et les bijoux locaux… Sa contemplation, et le cadre qui l’entoure rendent le moment zen. Cela fait 70 ans qu’il a les pieds dans l’eau.

Ce que j’ai aimé à Wanaka :

L’ambiance générale

Nous y restons trois nuits. C’est une petite ville où tout le monde semble se connaître. En fin d’après-midi et le week-end les gens se retrouvent pour discuter en terrasse et profiter d’un moment convivial, face au lac. J’ai l’impression étrange qu’à cet endroit-là tout le monde est souriant, voire heureux (ce n’est pas une vision habituelle quand on vient de France et encore moins de Paris).

Sur un marché de créateurs, nous rencontrons une française qui propose de jolies poteries peintes à la main.

Au fil de la discussion, nous apprenons que cela fait une quinzaine d’années qu’elle vit en Nouvelle-Zélande (une partie de l’année à Wanaka et l’hiver en France). Elle nous explique ses débuts, certaines difficultés qu’elle a rencontré et la façon dont ce pays encourage voire oblige à l’entreprenariat pour ceux qui souhaitent s’y installer.

En arrivant, elle a dû pallier au manque d’emplois dans la région et se créer son propre job ; l’assistanat n’est ici pas une option. Chacun est encouragé à réussir par ses propres moyens. Cela oblige à la créativité ou à s’installer ailleurs… C’est l’approche à l’anglo-saxonne.

En trois semaines, combien de personnes SDF avons-nous croisé en Nouvelle-Zélande ? Réponse : 1. Le dernier soir, à Christchurch.

Charlie : épicerie fine for French Lovers

Pour les nostalgiques de la France (ce qui était le cas de ma sœur, qui vit en Australie depuis 6 ans…) Charlie est une épicerie fine qui propose une sélection de produits français dont des fromages, de la charcuterie (apparemment de très bons saucissons), des bonbons… Le site est tenu par des français et l’accueil est agréable.

Juste à côté de cette boutique, un food truck tenu par la même entreprise vend des crêpes sucrées et salées appétissantes. Le site ne se trouve pas dans une des artères les plus passantes, mais c’est une adresse qui attire du monde.

Show aérien : Warbirds over Wanaka

Nous avons la chance de séjourner à Wanaka lors du Warbirds festival qui attire du monde depuis toute la région ! C’est un peu leur salon du Bourget mais au milieu des montagnes, et avec des démonstrations d’avions militaires au dessus d’un lac.


Pour nous, c’est un hasard d’y être à ce moment là. Le prix des nuits (en camping, comme en hôtel) et le manque de disponibilité nous ont tout de même interpellés… Mais nous sommes heureuses de bénéficier de ce spectacle qui nous accompagne pendant deux jours.

Nous nous installons au bord du lac avec une foule de spectateurs que l’on voit plus ou moins confortablement installés ; sur des transats, sur la plage, en haut des collines, sur le toit de van… partout ! C’est l’Evénement.

Parmi les éléments clés du spectacle, nous assistons à un show d’hélicoptères en mode danse synchronisée. La vision des voltigeurs qui alternent des montées fulgurantes puis des chutes vertigineuses à-pic, au-dessus du lac est également saisissante.

Le plus marquant pour moi est le son d’un avion de chasse (probablement made in France) dont la résonnance dans la montagne me donne l’impression qu’il peut déclencher un éboulement. Un son glaçant.

Lavender Farm

Dans les environs de Wanaka, il est possible de visiter des fermes produisant de la lavande. Le cadre est très agréable et bien entretenu. Cela rappelle la Provence mais avec des reliefs enneigés en arrière-plan. En s’éloignant des artères principales, on se retrouve rapidement seules. Le cadre, la lavande, le silence…

Des jeux géants tels qu’un puissance 4, un morpion et un labyrinthe… ponctuent la promenade de façon amusante, pour petits et grands.

Un enclos abrite des lamas et des moutons.

À la sortie, de bons produits locaux à base de lavande sont vendus dans une jolie boutique.

Lavender Farm
Tarif : 15$ (environ 8,50 €) de décembre à mars et 7$ (environ 4€) d’avril à novembre.

Découvrir ces villes néo-zélandaises est un vrai plaisir. Chacune se distingue par son cadre, son architecture et son ambiance. Elles sont propres, comme d’ailleurs le pays en général. Elles ont aussi un côté sécurisant. Je ne peux pas dire que l’hospitalité m’ait particulièrement marquée sur cette île, mais inversement l’incivilité semble inexistante. Personne n’est venu nous embêter – jamais – et c’est déjà pas mal !

Une question, un commentaire, ça se passe un peu plus bas 🙂

Pendant ce temps, dans le jardin botanique de Christchurch…
A propos de l auteur

Entre récits de voyages (Australie, Nouvelle-Zélande, Guadeloupe, Nouvelle-Calédonie, Japon, Floride, Irlande...) recettes sucrées, et un CAP Pâtissier obtenu en candidat libre (après avoir passé un Master), je vous propose de découvrir mes diverses expériences... avec humour !

2 Commentaires

  • Mamounia
    23 mai 2024 at 6 h 37 min

    Merci de m’avoir fait revivre tous ces magnifiques moments intenses et inoubliables 💖💖

    Reply
    • Clémence
      24 mai 2024 at 23 h 56 min

      Merci à toi d’être à chaque fois ma plus fidèle des lectrices.

      Reply

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